Bilan de la saison 2009/2010: Inter Milan


Serait-ce la plus grande équipe au niveau palmarès de l’histoire du football italien sur une saison ? L’Inter est du moins le premier club sur une saison à faire le triplé plus qu’historique Scudetto-Coupe-Champion’s League. Le tout dirigé par un homme qui restera dans l’histoire : José Mourinho.
Rappelons-le nous : à l’été 2008, lorsque l’Inter et Massimo Moratti recrutaient en tant qu’entraîneur José Mourinho, l’objectif était clair : remporter la Ligue des Champions, un titre qui fuyait aux nerazzurri depuis 1965. Après une première saison très frustrante avec une élimination en huitième de finale de la C1 face à Manchester United, lors de laquelle Mou’ avait plus l’habitude de faire son show face aux médias plutôt que de réaliser des exploits avec son équipe si ce n’est de remporter l’habituel Scudetto, l’entraîneur portugais a enfin pris la maîtrise totale de son effectif cette saison.
Alors, certes, Mourinho n’a pas rompu avec sa tradition de jouer au chat et à la souris avec les journalistes italiens, allant même jusqu’à sécher durant toute la deuxième partie de championnat les conférences de presse d’avant-match, mais il a tout simplement réaliser une saison exceptionnelle. Aidé, il est vrai, par les arrivées non-négligeables évidemment de Sneijder, Milito et Eto’o, sans oublier les inévitables Lucio, Motta et Pandev durant l’hiver, son énorme gestion humaine ajoutée à une capacité tactique pas forcément génialissime mais utilisée à merveille (comme instaurer un 4-2-3-1 changeant radicalement le système de jeu) ont “dépucelé” l’Inter de Moratti sur la scène internationale. Mais pas seulement. En effet, le club milanais a confirmé sa main-mise totale dans la Botte. Un Scudetto remis toutefois en cause un instant par l’AS Roma mais plus que logique au final, une Coupe accrochée sans être clairement mis en difficulté mais surtout et avant tout une Ligue des Champions remportée de manière plutôt fabuleuse et qui a véritablement permis de faire tout l’étalage de la classe d’un certain José Mourinho.
Sur le jeu, du moins, dans le comportement, n’allons pas jusque-là. Mais sortir successivement Chelsea, le CSKA Moscou, le FC BARCELONE (un exploit qui mérite des majuscules) avant finalement de balayer le Bayern en finale. Une campagne géniale qui a simplement rendu le mercato interiste génial. Que ce soit Lucio, formant une défense de fer avec Samuel, Motta, qui a toujours très bien fait son travail, Eto’o, qu’on a redécouvert latéral droit. Mais principalement, et soulignons-le, deux phénomènes : Wesley Sneijder et Diego Milito. Le premier nommé a tout simplement transformé le jeu de l’Inter. Car, il faut le dire, sans un 10 pur comme l’est le hollandais, les nerazzurri n’auraient jamais pu passer aussi facilement les défenses grâce à une telle qualité de passe. Ils manquaient d’un joueur capable de s’immiscer entre les lignes, de changer le jeu en deux touches, de faire la passe juste au bon moment (cf. l’ouverture du score contre le Bayern). En gros, toutes les qualités digne d’un exceptionnel meneur de jeu. Ce que n’est évidemment pas Dejan Stankovic, celui qui avait l’habitude d’occuper ce poste l’an dernier. Quant au deuxième nommé, c’est tout simplement l’homme des grands rendez-vous, mais aussi des petits. Un talent de finisseur hors-norme qu’on a attendu qu’il atteigne ses trente-et-un ans pour le découvrir. Un talent de finisseur qui a tout simplement offert les buts décisifs dans les matchs décisifs.
De quoi inspirer un respect inconditionnel. Et il en est tout autant pour la saison exceptionnelle dans tous les domaines de l’Internazionale, qui a redonné un nouveau souffle au football italien. On en avait bien besoin.
- 1er de Serie A, qualifié directement pour la Ligue des Champions
- Vainqueur de la Coupe d’Italie, 1-0 en finale contre l’AS Roma
- Vainqueur de la Ligue des Champions, 2-0 en finale contre le Bayern Münich
Les records statistiques de l’Inter
- 49 comme le nombre de points marqués à domicile
- 4 comme le nombre de défaites en championnat
- 0 comme le nombre de défaites à domicile
- par 5 fois, l’Inter a marqué 4 buts ou plus
- 660 minutes sans encaisser de buts à domicile
- l’Inter est la seule équipe qui a finit par deux fois le match à 9
- Milito a marqué 13 buts en 18 matchs à l’extérieur
Le man to man
JULIO CESAR (54 matches, 45 buts encaissés)
7
Encore une excellente saison pour le dernier rempart nerazzurro qui confirme une fois de plus qu’il fait, non seulement, partie des deux ou trois meilleurs gardiens de Serie A mais également du Top-5 Mondial. Extrêmement peu d’erreurs, des parades décisives régulières ou encore une présence imposante dans sa surface font de lui l’un des grands atouts de l’équipe.
FRANCESCO TOLDO (3 matches, 1 but encaissé)
non-noté
Trois matchs joués certes pour la doublure de Julio Cesar, mais aucun de championnat. En effet, Toldo n’a participé qu’à la campagne victorieuse en Coupe d’Italie. Il était en effet titulaire en huitièmes, quarts et demis. Des victoires à chaque fois. Ce qu’on attend d’une doublure lorsqu’on lui donne l’occasion de jouer en Coupe.
PAOLO ORLANDONI (0 match)
Non-noté
Une nouvelle et ultime saison en tant que troisième gardien à l’Inter. Une saison lors de laquelle il n’aura jamais foulé les terrains. Et il ne les foulera plus puisqu’il range ses crampons. Enfin pas tout à fait. En effet, il devient l’entraîneur des gardiens des juniors du club.
IVAN CORDOBA (25 matches)
6
L’arrivée de Lucio aura eu raison du colombien. En effet, Cordoba a été le plus souvent coltiné au banc bien que le tournus régulièrement pratiqué par Mourinho lui a permis de foulé correctement le terrain. Sans toutefois faire d’éclairs et prétendre à reprendre sa place de titulaire. Reste qu’il est un remplaçant de grande classe. Et ça, c’est toujours très important dans un groupe.
JAVIER ZANETTI (55 matches, 1 p.d)
8
Un monstre ! Sachez que l’homme va fêter ses trente-sept ans en août. Et, pourtant, il est non seulement toujours au top physiquement mais avant tout très très bon, pour ne pas dire énorme. Sa polyvalence ne le lâche pas, son intelligence de jeu de même, on ne parle même pas de son abnégation. Un joueur parfait, symbole de ce triplé nerazzurro. Comment ne pas tirer son chapeau à un tel joueur, exemple pour tous ?
LUCIO (48 matches, 2 buts, 3 p.d)
7
Venu à l’Inter dans l’optique de donner encore un peu plus de poids à la défense interiste, Lucio a réalisé une excellente saison. Formant avec Samuel une charnière centrale extrêmement imposante, il y est pour beaucoup notamment dans les qualifications successives en Ligue des Champions. Son profil a apporté une solidité ainsi qu’une possibilité de repartir par l’arrière. Deux facteurs très intéressants. Une bonne recrue.
MAICON (52 matches, 7 buts, 12 p.d)
7,5
L’autre indéboulonnable de la défense nerazzurra. Voire même du secteur offensif. Maicon, c’est l’homme à tout faire sur le côté droit. Les actions partent de son côté, progressent de son côté et la dernière passe vient de son côté. Impressionnant par sa multitude de poumons, sa technique exceptionnel (cf. son but contre la Juventus), son habileté géniale dans les centres mais également par sa capacité à contenir son côté défensivement. Extrêmement solide, le brésilien est aussi un modèle d’explosivité et de puissance. Sa facilité géniale à repartir vers l’avant est plus que fabuleuse. Il aura toujours répondu présent dans les moments importants. Malheureusement, l’odeur d’un départ sent de plus en plus fort.
MARCO MATERAZZI (20 matches)
5
Quatrième défenseur central de l’effectif, il a très peu joué. Il en fait surtout rentré en fin de match lors de rencontres serrées avec un score à conforter. Lorsqu’on fit appel à lui en tant que titulaire, il n’aura jamais démontré autant d’assurance que les titulaires habituels. Finalement, il aura surtout servi à représenter un écusson et à faire passer des messages toujours plus drôles certes mais surtout d’une débilité sans nom. Car s’il y a un truc qu’on ne peut reprocher à Materazzi, c’est que c’est avant-tout un interiste pur souche. On retiendra également cette accolade pleine d’émotion avec José Mourinho après la victoire en Ligue des Champions.
WALTER SAMUEL (42 matches, 4 buts)
7,5
Vraisemblablement la saison la plus aboutie du défenseur argentin. Il faut dire qu’on lui a trouvé sans doute le partenaire parfait. Entre Lucio, profil-type du défenseur central moderne, et lui, le stoppeur à l’état pur, l’harmonie a été tout de suite trouvée. Et ce n’est pas pour rien que l’on peut définir la paire de défense axiale de l’Inter comme étant la meilleure d’Europe cette saison. Celui qu’on surnomme “The Wall” n’a jamais aussi bien porté ce nom. De plus, il présente un atout offensif à ne pas négliger sur les coups de pied arrêtés. Un défenseur au sens propre du terme.
CRISTIAN CHIVU (33 matches, 1 but, 1 p.d)
5,5
Certes, la polyvalence du roumain est toujours très utile. Maintenant, il serait peut-être temps de lui trouver son réel poste. Lui qui a joué le plus souvent de la saison sur le côté gauche de la défense. Reste qu’il y est tout sauf le penchant de Maicon. On préfère ainsi beaucoup plus y voir Zanetti par exemple. Son activité offensive est loin d’être énorme. Défensivement, c’est en revanche compliqué de lui reprocher grand chose. Dans l’ensemble, sa saison est donc très moyenne bien qu’on lui accorde le fait d’être pas mal bourlingué. Mais il n’est pas le seul dans ce cas.
DAVIDE SANTON (15 matches)
5
Une saison, on l’accorde, tronquée par les blessures. Mais l’espoir italien a tout sauf confirmé les espoirs placés en lui. Les rares fois où l’on a fait appel à lui, il n’a pas montré grand chose, représentant même parfois un handicap pour son équipe. A voir si ce n’était qu’une saison de transition pour lui et qu’il repartira de plus belle l’an prochain.
DEJAN STANKOVIC (43 matches, 5 buts, 4 p.d)
6,5
L’instauration du système en 4-2-3-1 a fait la part belle au serbe. Il est clairement devenu le douzième joueur de cette équipe. Mais ce n’est pas pour autant qu’on ne l’estime pas à sa juste valeur. Il a notamment réalisé de très grosses prestations et ses stats jouent en sa faveur. On peut toujours compter sur lui, et forme toujours un excellent duo avec Cambiasso. Un milieu relayeur comme on les aime et très précieux dans les matchs où l’on instaure un turn-over. Il s’y impose en véritable leader.
RICARDO QUARESMA (13 matches)
4
En voilà un qui a confirmé son statut de bidone. Il a le plus souvent été remplaçant et lorsqu’il est entré, il n’a jamais su faire la différence. Comme la saison passée. Son départ ne dérangera sans doute personne.
THIAGO MOTTA(40 matches, 4 buts, 5 p.d)
6,5
Une arrivée d’une utilité monstre. Ce joueur est un milieu de terrain plus que complet, qui sait tout faire : récupérer, passer, marquer. Souvent baladé entre le banc et le terrain, il n’aura jamais bronché et son temps de jeu est plus que respectable. Son expulsion stupide en demi-finales de la Ligue des Champions l’aura privé de finale où il aurait sans doute été titulaire. Dommage. Il reste malgré tout un atout sûr dans cette équipe et peut jouer à de nombreux postes. Une bonne première saison à l’Inter.
WESLEY SNEIJDER (41 matches, 8 buts, 15 p.d)
8,5
Allez chercher une onomatopée qui puisse correspondre aux expressions des observateurs lors d’un match de Sneijder. Le hollandais est clairement ce qu’il manquait à l’Inter avant cette saison : à savoir un numéro 10, un homme qui puisse s’intercaler au bon endroit pour ensuite faire la passe juste qui se conclue très souvent comme un but. Sa saison est tout simplement flamboyante et le renouveau nerazzurro sur la scène européenne passe forcément par lui. Son acquisition a complètement changé la face de l’Inter et sa capacité à produire du jeu. Sneijder, c’est le meneur de jeu à l’ancienne qui s’est adapté au foot moderne. A savoir une technique parfaite, une qualité de passe et de frappe indéniable, le tout conjugué avec un physique et même une vitesse parfaite. De quoi s’émerveiller.
SULLEY MUNTARI (42 matches, 1 but, 2 p.d)
6
Le joueur d’appoint par excellence. Il fait toujours ou presque partie des trois changements s’il est sur le banc et lorsque que c’est sur le terrain que des éléments manquent, il répond présent. Notons toutefois que son jeu n’a pas évolué et il reste caractérisé par ce physique époustouflant qui en fait peur à plus d’un. Maintenant, techniquement, ce n’est pas vraiment ça. Un travailleur mais c’est tout. Le remplaçant de Cambiasso.
RENE KHRIN (5 matches)
Non-noté
Une première saison en Serie A lors de laquelle le slovène aura extrêmement peu joué. Rentré principalement en fin de match, il compte tout de même une titularisation en championnat. Sans faire des merveille. Ce qui ne l’empêchera toutefois pas de participer avec sa sélection nationale au Mondial.
MC DONALD MARIGA (13 matches, 1 but)
5,5
Il est arrivé à la trêve en provenance de Parma et n’a pas trop mal servi dans les moments de rocade. Pas de quoi en faire un titulaire tout de même. Juste un joueur imposant à la récupération utile lorsqu’il faut conserver un résultat. Demi-saison correcte mais sans plus.
ESTEBAN CAMBIASSO (47 matches, 4 buts, 2 p.d)
8
Exceptionnel. Comme depuis de longues saisons serait-on tenté de dire. Mais la performance collective de l’Inter tout au long de la saison a permis de faire ressortir son talent individuel encore plus. Cet homme représente la récupération interiste. Toujours présent, il fournit un travail exceptionnel devant la défense centrale. Il est également toujours très important lorsqu’il s’agit de couvrir une montée de Lucio ou Samuel. C’est en quelque sorte un troisième défenseur central ou plutôt un libéro placé devant la défense. Par ailleurs, offensivement, il n’est pas en reste. En veulent pour preuve ses quatre buts. Un joueur duquel on ne peut se passer à l’Inter. Un vertèbre plus qu’important dans la colonne vertébrale nerazzurra.
ALEN STEVANOVIC (1 match)
Non-noté
Il ne compte qu’une vingtaine de minutes de jeu dans la saison dans un match où il n’avait pas montré grand chose. Reste que ce serbe est jeune (19 ans) et peut représenter un atout important pour l’avenir. A suivre.
SAMUEL ETO’O (48 matches, 16 buts, 9 p.d)
8
Qui aurait pensé un jour voir Samuel Eto’o latéral droit ? Cet image qui date du match retour à Barcelone restera sans doute comme l’une des plus marquantes de la saison. Preuve notamment de l’incroyable capacité de José Mourinho à faire passer son message chez les joueurs. Voir Eto’o sacrifier autant son rôle de buteur était tout simplement impensable il y a quelques mois encore. Toutefois, le camerounais n’a pas à être déçu de sa saison au niveau statistiques. Ses seize buts en Serie A sont plus qu’admirables. Il faut dire que durant toute la première partie de saison, l’Inter a joué avec deux pointes dont Eto’o avant de voir le 4-2-3-1 débarqué et obligeant l’ancien blaugrana à se décaler côté droit. Sans rancunes. Sa part dans le triplé du club milanais est énorme. Rappelons-nous également que l’homme était venu s’ajouter au 40 millions offerts par le Barça pour Ibrahimovic. Le voilà maintenant double champion d’Europe en titre. Et c’est tant le club que le joueur qui a le sourire.
DIEGO MILITO (52 matches, 30 buts, 9 p.d)
9
L’Homme de la saison. Il a fait son entrée par la grande porte dans les annales de l’Inter, du football italien et du football européen. Et dire que l’on a dû attendre qu’il dépasse la trentaine pour ce rendre compte que ce joueur a un talent fou de buteur. C’est le 9 que tout le monde rêve d’avoir. Des appels parfaits, un contrôle pour s’emmener le ballon exceptionnel (insistons réellement sur cet aspect) et une finition toujours parfaite ou presque. Milito, c’est le joueur qui en deux occasions peut marquer deux buts (rappelons-nous une certaine finale de Ligue des Champions). Mais et surtout, Milito, c’est un homme qui répond toujours présent qu’il s’agisse d’un petit ou d’un grand rendez-vous. Aucune sous-estime de la rencontre lorsque celle-ci est mineure, aucune pression givrante lorsque le match est d’une importance majeure. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si l’argentin a marqué le but décisif lors du dernier match de Serie A contre Siena qui offre le Scudetto à l’Inter, le seul but de la finale de la Coupe d’Italie contre l’AS Roma et enfin les deux seuls buts de la finale de la Ligue des Champions contre le Bayern. Tous les superlatifs conviennent pour décrire la saison du joueur. Un régal !
GORAN PANDEV (27 matches, 3 buts, 6 p.d)
6,5
Une arrivée durant l’hiver après un long bras de fer avec la Lazio et une demi-saison plutôt bonne. Un apport correct sans être exceptionnel. Un joueur qui s’est beaucoup battu sans forcément faire jaillir des étincelles de son pied. Il aura été utile pour occupé le côté gauche lorsque Mourinho aura privilégié son expérience et son calme plutôt que l’instabilité de Balotelli. On attend quand même de le voir sur une saison complète.
MARIO BALOTELLI (40 matches, 11 buts, 9 p.d)
Comportement : 2 / Performances : 7
Un dilemme sans nom. Oui, Balotelli aura été insupportable tout au long de la saison, empilant les gaffes, les gestes loin d’être flatteurs, des matchs sans. Mais oui aussi Balotelli, au niveau des statistiques, a réalisé une saison plus que correcte. Très bonne même. Lorsqu’on lui fait confiance, on démontre qu’on attend beaucoup de lui, il le rend bien. Il est tout de même le troisième meilleur buteur de la saison de l’Inter. Admettons tout de même qu’il représente le futur du football italien et que ses qualités footballistiques sont indéniables. Admettons également que son attitude est digne des cours d’école et qu’il a encore beaucoup de progrès au niveau mental à faire pour être le grand joueur que nous attendons tous. Car l’Italie en a besoin. En ce qui concerne la note, faisons comme à l’école et donnons lui une note de comportement ainsi qu’une concernant ses prestations.
MARKO ARNAUTOVIC (3 matches)
Non-noté
L’autrichien était prêté cet été par Twente. S’il jouait plus de cinq matchs, une clause imposait qu’il reste à l’Inter. Ce n’aura pas été le cas tant lors des rares fois où il a joué, il ne fut pas bon. C’est donc logiquement qu’il ne compte que trois matchs au compteur et qu’il devra rentrer aux Pays-Bas.
JOSE MOURINHO
10
A tout gagné
Ils sont partis au mercato
PATRICK VIEIRA (16 matches, 1 but, 1 p.d)
5,5
Le français n’a jamais su faire sa place cette saison à l’Inter. Durant la demi-saison où il fut présent avant son départ à Manchester City, il a toujours réalisé des prestations dans la moyenne. Sans être affreux mais sans être non plus le Vieira qu’on avait pu connaître il y a de ça trois ou quatre ans. Ce n’est pas un hasard s’il n’a pas été rappelé en équipe de France.
DAVID SUAZO (4 matches)
Non-noté
Un match dans chaque compétition (Serie A, Coupe d’Italie, Supercoupe d’Italie, Ligue des Champions) lors desquels il sera rentré en fin de rencontre. Sans rien démontrer. Il ne pouvait se faire une place dans l’équipe de cette année. C’est donc logiquement qu’il a été prêté avec option d’achat au Genoa à la mi-saison où il a pu s’épanouir un peu plus.
MANCINI (6 matches)
Non-noté
Cette fois, c’est clair. Le Mancini de la Roma 2007 n’existe plus et n’existera vraisemblablement plus jamais. A l’Inter, la chose s’est démontrée une fois de plus. Et pourtant il a eu la chance de faire quelques matchs en tant que titulaire ou de rentrer en tant que joker. Ou plutôt en tant que Casper. Pauvre de l’Inter. Son prêt au Milan représente une belle arnaque. Ah, l’Inter était vraiment au taquet sur le mercato cette année.
La saison prochaine
On n’est pas loin d’un gros point d’interrogation. En effet, l’atout principal de l’Inter 2010 aura été d’être entraîné et managé par un homme qui sait faire passer avec excellence son message aux joueurs. Ainsi, Mourinho a pu faire comprendre à des égos énormes que le chef, c’était lui. Maintenant que le portugais a signé au Real Madrid (avec un manque de classe affligeant, n’étant pas venu fêté à Milan la victoire en Champion’s League), qui pourra bien le remplacer ? On a évoqué Capello, pourquoi pas… Car y a-t-il vraiment un entraîneur capable comme Mourinho de s’imposer auprès de son effectif comme il l’a fait ? Ce peut ne pas être un problème si les joueurs ont retenu la leçon. Mais, là, rien n’est moins sûr. D’autant plus que l’effectif va changer quelque peu. A commencer par Maicon qui semble de plus en plus proche du Real justement. Il s’agira donc d’étoffer encore un peu plus cette équipe sans toutefois en faire trop et créer une bataille de melons.Moratti a certes gagné la Ligue des Champions, mais le plus dur sera de confirmer. On va vivre une intersaison extrêmement intéressante du côté d’Appiano Gentile. La saison prochaine pourra alors être plus ou moins entrevue. Car, si, au jour d’aujourd’hui, l’Inter est clairement la meilleure équipe de Serie A, voire même du monde, demain, rien n’est moins sûr…
Valentin Schnorhk
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