Domenico Berardi : 2017 l’année de tous les défis

Par Jérémie Panizzoli publié le 19 Jan 2017
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Le maintien, principale mission

Si l’équipe de Di Francesco semble aller mieux depuis la trêve hivernale, il faudra un Berardi inspiré pour arriver à décrocher un maintien aisé. Sortis de l’Europa League, les Neroverdi n’ont plus que la Serie A à jouer et doivent remonter au classement. Un challenge motivant pour un joueur qui devrait effectuer sa dernière saison sous les couleurs de Sassuolo. Avant sa blessure, Sassuolo surfait sur une vague de confiance qui lui permettait même de coller des 3-0 à l’Athletic Bilbao. Cependant l’enchaînement des rencontres, les suspensions et les blessures ont emporté les certitudes du groupe de Di Francesco. Bouclant l’année 2016 à une inquiétante 16ème place, les Neroverdi semblaient à bout de force. Revenu avec un moral regonflé et un Berardi sur le banc puis sur la pelouse, Sassuolo vient d’enchaîner deux matchs sans défaite dont une belle victoire 4-1. S’il convient de relativiser ces performances (Torino et Palermo), un certain renouveau est en train de gagner l’équipe. Évidemment, un joueur ne fait pas une équipe. Qui plus est, en revenant d’une blessure plus ou moins longue. Seulement, sans un Berardi de haut vol, Sassuolo peut véritablement peiner. La fin du mois de janvier et le début de février seront capitaux dans l’optique du maintien avec notamment le déplacement chez le dernier : Pescara, la réception du Chievo et le match de gala au Juventus Stadium notamment.

Un retard à combler

Durant son absence, la Nazionale et Giampiero Ventura ont accumulé les matchs et plusieurs certitudes concernant l’attaque. Si Belotti et Immobile partent avec un certain avantage dans l’esprit de l’ex Mister du Torino, d’autres sujets restent ouverts. L’un d’entre eux concerne principalement Berardi. Lors de sa prise de fonctions, le sélectionneur avait expliqué que Berardi ne partait pas favori pour obtenir une place dans le groupe. La raison ? Son positionnement tactique faisant de lui un véritable ailier de percussion voire de débordement, ce que ne cherchait pas initialement Ventura. Cependant, le schéma de la Nazionale a évolué pour se retrouver en 3-4-3 par séquences. Pas figé sur ses positions, le sélectionneur pourrait changer d’avis sur le sujet Berardi. Pour cela, le natif de Cariati Marina en Calabre sait ce qu’il lui reste à accomplir sur le terrain. Plus de densité physique et de travail défensif sur l’ensemble des 90 minutes.

Déjà auteur de 56 buts en professionnel pour 141 matchs disputés en l’espace de 5 saisons dont quatre de Serie A, Berardi est à la dernière étape avec son club de cœur, celle du départ sur une note positive. Avec un coach qui l’adore et une équipe qui joue pour lui, l’international U21 a toutes les cartes en main pour franchir définitivement les portes d’un top club. Sassuolo en rêve, l’Italie n’attend que cela…




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Jérémie Panizzoli

Rédacteur référent pôle events & live



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