Aller sur Calciomio.fr

Vous visitez actuellement une ancienne version du site Calciomio.fr (Publications avant Juillet 2015).
Rendez-vous sur Calciomio.fr pour consulter les dernières actualités.

Bilan de la saison 2013-2014 : Juventus - Calciomio.fr

Bilan de la saison 2013-2014 : Juventus

26 mai 2014 à 10h00         Matthias Bertoncelli
Bilan de la saison 2013-2014 : Juventus

Bilan de la saison 2013-2014 : Juventus

Juventus Turin Juventus 

Et de trois. La Juventus a donc raflé un troisième scudetto d’affilé, peut-être même l’un des plus beaux, tant les bianconeri ont littéralement marché sur la concurrence. Souveraine intouchable en Serie A où une multitude de records sont tombés, la vieille dame n’a en revanche pas su montrer le même visage sur la scène européenne où elle a chuté dès la phase de groupe en Champions League et en demi-finale de l’Europa League consumant ses rêves de coupe d’Europe 18 ans après sa dernière victoire.

Cette Juventus de Conte restera pour toujours dans les mémoires. Ce n’est pas nous qui le disons mais les statistiques. Après deux titres nationaux raflés de manière aisée, on pouvait s’attendre à une sérieuse lutte cette saison. Que nenni. L’hégémonie turinoise n’a encore pas eu de limites. Dès le coup d’envoi de la saison, les hommes d’Antonio Conte ont annoncé la couleur à la faveur d’une victoire nette et sans bavures obtenue en Supercoupe d’Italie face à la Lazio. Les prémices d’une longue série de succès, du moins dans le giron national. En effet, le parcours en Champions League n’a pas été du tout du même acabit. Des débuts poussifs, des points lâchés bêtement à domicile et il n’en fallait pas plus pour que la Juve passe à la trappe. Éliminée dès la phase d’un groupe qui était pourtant plus qu’abordable, les bianconeri ont été reversés en Europa League avec une finale prévue au Juventus Stadium. Longtemps mise au second plan et jugée moindre par rapport à l’obtention d’un troisième scudetto d’affilé, cette compétition n’a véritablement été prise au sérieux qu’une fois les demis-finales accrochées. Une prise de position plutôt tardive qui a comme annihilé l’inconscient collectif et par la même les espoirs de tout un peuple. Sortie par une équipe de Benfica habituée de la compétition, la Juventus a encore démontré toute l’étendue de ses carences dès lors qu’il s’agit de l’Europe.

Un constat cinglant qui dénature fortement avec la Juventus du championnat. Cyniquement tueuse le weekend et sans idées, presque affable, la semaine. Une saison européenne décevante et en demi-teinte mais une année stratosphérique en Serie A où un nombre impressionnant de record est tombé dans l’escarcelle bianconera. Il faut dire que l’arrivée de Carlos Tevez et Fernando Llorente a fait du bien. Pour une première saison en Italie, le duo a inscrit la bagatelle de 35 buts en Serie A (19 pour l’argentin et 16 pour l’espagnol). Après deux années où l’artificier maison était en tête de liste avec 10 buts, on ne peut que souligner l’influence de ces deux joueurs, surtout quand on se souvient que rien n’était écrit d’avance avec l’épisode du numéro 10 offert à l’apache et la saison fantôme du basque l’année précédente. Au final, et avec tous ces paramètres, la Juventus a livré une nouvelle saison de haut niveau où seule la Roma de Rudi Garcia, auteure d’une saison non moins impressionnante, l’a obligé à se magnifier jusqu’au bout. Au final, elle a fait main basse sur les titres honorifiques de meilleure attaque et meilleure défense du championnat, a été invaincue dans sa forteresse du Juventus Stadium (19 victoires de rang) et a raflé 102 points au compteur, une première historique jamais vu en Italie et dans les cinq championnats majeurs. Une nouvelle page dans l’histoire du football transalpin depuis l’Inter post-calciopoli et qui inaugure désormais une prise de position forte pour l’ultime pallier qui manque encore à ce monstre sacré : la course à l’Europe.

La saison de la Juventus

juventus-graph

- 1ère de Serie A

juventus-graph2

- Éliminée en phase de poules de la Champions League

- Éliminée en demis de l’Europa League par Benfica

- Éliminée en quarts de la Coupe d’Italie par la Roma

- Vainqueur de la Supercoupe d’Italie contre la Lazio

- 55 matches, 41 victoires, 8 nuls, 6 défaites, 106 buts marqués, 37 buts encaissés

L’équipe-type

Meilleur buteur : Tevez 23
Meilleur passeur : Pogba 10
Joueur le plus utilisé : Pogba 4192
Joueur le + de fois entré en jeu : Giovinco 17
Joueur le + de fois remplacé : Tevez 23
Joueur le plus averti : Vidal 12
Joueur le plus expulsé : Chiellini, Ogbonna, Vucinic, Buffon 1
Joueur le plus âgé : Storari 37
Joueur le plus jeune : Bouy 20

Le man to man

* statistiques toutes compétitions confondues
* le barème des notes est italien

GIANLUIGI BUFFON (48 m, 33 b.e)

Note 7.5

Et une saison supplémentaire pour notre Gigi national. Encore une année pleine pour l’éternel portier italien qui rentre toujours un peu plus dans la légende. Charisme et fair-play sont ses maîtres-mots, amour et fidélité ses lettres de noblesse. A moins que…goujat !

MARCO STORARI (8 m, 4 b.e)

Note 6.5

Encore une saison de doublure pour Storari qui reste tout de même une valeur sûre dès qu’il rentre sur le terrain. On se répète sans cesse le concernant, mais un gardien de sa stature serait sans aucun doute titulaire dans presque n’importe quelle autre équipe de Serie A. Malgré cela, il semble lié à la Juve et sa présence dans le vestiaire fait un bien fou.

RUBINHO (1 m)

Note (non noté)

En jouant désormais ses 90 petites minutes traditionnelles lors de l’ultime match de championnat, Rubinho va et vient au rythme de l’équipe telle une ombre. Un fantôme qui vaut quand même désormais deux scudetti !

ANDREA BARZAGLI (33 m)

Note 7

Une belle saison pour le mur bianconero qui comble son manque de vitesse pour un sens du placement souvent impeccable. Solide dans les duels et propre dans la relance, Barzagli a tout de même connu quelques soucis physiques cette année. Il faut également reconnaître que le poids de l’âge semble peu à peu pointer le bout de son nez et il serait judicieux de songer dès à présent à l’après-Barzagli.

LEONARDO BONUCCI (44 m, 3 b, 3 p.d)

Note 6.5

Et si Bonucci stagnait voire régressait ? C’est toute la question que l’on peut se poser à la vue de cette saison écoulée. Après une saison magistrale et une place de titulaire indiscutable acquise, Bonucci (re)commence à balbutier son football. Doté d’une vision de jeu hors norme pour un défenseur et d’une qualité de relance subtile, Leo n’a pour autant pas mis à profit ses qualités. Il suffit de visionner les matchs face au Galatasaray, l’Olympique Lyonnais ou le Benfica pour s’en rendre compte. Titulaire indiscutable pour la Serie A, en est-il de même pour l’Europe ?

GIORGIO CHIELLINI (44 m, 4 b, 3 p.d)

Note 8

Mine de rien, Chiellini vient de boucler sa neuvième saison à la Juventus. Toujours précieux en défense et capable de remontées éclaires balle au pied, il s’inscrit encore et toujours dans le cercle fermé des meilleurs défenseurs en Europe. Adoré par ses paires et détesté par ses adversaires, le coude toujours bien placé et le nez fier, le gorille est l’un des artisans de ce troisième scudetto d’affilé. Une valeur sûre.

ANGELO OGBONNA (25 m)

Note 5.5

Arrivé de chez le voisin granata sur la pointe des pieds, Ogbonna avait pour lourde tâche de s’inscrire petit à petit dans le onze type bianconero. Physiquement impressionnant et intéressant dans la relance, l’ange noir a globalement déçu. Mis à mal quand il fait face à de petits gabarits, et malgré une potentiel indéniable, Ogbonna paraît être un peu juste pour l’Europe. Ce n’est pas pour rien qu’un an seulement après on parle déjà d’un possible départ…

MARTIN CACERES (30 m, 1 b, 1 p.d)

Note 8

Alors qu’il s’armait à connaître une énième année en qualité de remplaçant de luxe, Caceres a beaucoup joué. Mieux, il a même très bien joué. Régulier dans ses performances, il est un de ces joueurs qui ne lâchent pas d’une semelle leur vis à vis, se tenant prêt à leur happer le ballon ou les jambes à la moindre occasion. Monstre de puissance, il doit encore s’améliorer dans la relance et dans son positionnement défensif. Il n’empêche, Caceres vient de prouver à Conte qu’il est beaucoup plus qu’une simple solution de rechange. A suivre de près l’année prochaine.

STEPHAN LICHTSTEINER (36 m, 3 b, 9 p.d)

Note 7.5

Le TGV suisse continue ses va et vient incessants sur le côté tel un défourailleur de l’extrême. Jamais avare de duel musclé pour jouer à “qui a la plus grosse” (condition physique), Lichtsteiner se donne toujours à fond pour le reste de l’équipe et ses appels en profondeur sont sans cesse récompensés par son acolyte Pirlo. Malgré cela, l’absence d’un remplaçant valable lui a fait défaut, et la panne sèche s’est trop souvent faîte ressentir.

FEDERICO PELUSO (14 m, 1 b, 2 p.d)

Note 5

Dans la lignée des défenseurs pas très techniques mais ô combien physique, Peluso n’a rien à envier aux autres. Il faut juste se rendre à l’évidence : il n’a pas le niveau pour évoluer dans une équipe qui vise la Champions League. En substance, Peluso est beaucoup trop limité et il va sans doute s’envoler vers une autre destination cet été. Ciao.

MAURICIO ISLA (27 m)

Note 5.5

Le deuxième chilien de l’effectif bianconero est toujours porté disparu. Certes, on a presque cru un moment en un improbable retour mais ce ne fut en fait qu’une poudre de plus à nos yeux humides. Mauricio à une bonne tête et on a envie de le voir réussir à la Juve (nostalgie quand tu nous tiens) mais force et de constater que les jokers mis à sa disposition ont tous été grillés. Départ imminent ou on continue tête baissée ?

SIMONE PADOIN (25 m, 1 b)

Note 6

Padoin est un des joueurs que la moitié de la Serie A envie à la Juve. Il a encore effectué une saison en qualité de second couteau mais est toujours appliqué quand il a sa chance, prenant son rôle à cœur et rendant souvent un fier service. Un joli but face à l’Atalanta et une savate sur Yepes en prime ; on appelle ça coup-double.

KWADWO ASAMOAH (47 m, 2 b, 3 p.d)

Note 8

Une énorme saison encore pour le bulldozer ghanéen. Puissant et même finisseur à ses temps perdus, Asamoahninho porte sur ses frêles épaules l’animation de l’attaque bianconera sur le flanc gauche. Modèle de discrétion hors du terrain, il incarne à la perfection le joueur-travailleur qui ne dit jamais rien de déplacé mais qui se donne corps et âme pour le reste de l’équipe. Comme son compère de droite, il aurait mérité davantage de moments de répit. Tel est le prix à payer quand on devient indispensable à la Juve.

ANDREA PIRLO (45 m, 6 b, 7 p.d)

Note 8

Le sommelier turinois est véritablement un monstre sacré du football mondial. Oui, ce n’est pas lui qui va mouiller le maillot tel un gladiateur et courir comme un dératé partout sur le terrain, mais la seule façon dont il martyrise le ballon rend exactement le même effet et est un plaisir pour les papilles. Pirlo a la capacité innée de vous dégoutter toute une défense par une seule passe. Sa série de coup-francs dans la dernière ligne droite de l’Europa League et du championnat a porté l’équipe dans un moment clé et tendu de la saison. Au panthéon du calcio à tout jamais.

CLAUDIO MARCHISIO (43 m, 4 b, 2 p.d)

Note 7

Le petit prince de Vinovo est vraiment lui aussi un joueur à part. Alors qu’il était dans le creux de la vague et relégué sur le banc des remplaçants une bonne partie de la saison, sa persévérance et sa classe lui ont ouvert à nouveau le chemin du terrain. Ce n’est pas sa meilleure saison avec les bianconeri mais ce pourrait être celle de la maturité. Travailleur de l’ombre et capable de coups de génie, en témoigne son but contre Cagliari, Marchisio est tout simplement indispensable à la Juve. Un amour réciproque fait pour durer.

PAUL POGBA (51 m, 9 b, 10 p.d)

Note 8

Le français est bel et bien devenu un pion essentiel du rouage bianconero. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il est tout simplement le joueur le plus utilisé cette saison par Antonio Conte. Des tentacules à la place des jambes et une technique au-dessus de la moyenne font de Pogboom une perle du football mondial. Il faut juste reconnaître qu’il a encore besoin de temps pour épurer son jeu et s’améliorer dans le dernier geste. Avec la folle multiplication des matchs joués, il a connu un moment de flottement cette année qui lui était jusque-là inconnu. Fortement désiré par de nombreuses formations, il représente l’avenir européen de la Juve.

ARTURO VIDAL (46 m, 18 b, 5 p.d)

Note 8.5

Quelle immense saison effectuée une nouvelle fois par le roi Arturo. Devant, derrière, en attaque, en défense, le Chilien est partout. Puissant, technique, capable de marquer et de défendre à la perfection, les superlatifs manquent presque pour le définir. Un fuoriclasse que le reste du monde envie à la Juventus. Cette année en revanche, Vidal a connu une petite méforme inédite en fin de saison. Ajouté à cela un genou douloureux et c’est l’ensemble du jeu bianconero qui s’est vu amputé de son maître à tout faire. Lui souhaitant un prompt rétablissement, une excellente coupe du monde et à la saison prochaine !

SIMONE PEPE (3 m)

Non noté

Encore une saison calvaire pour le joueur de golf. C’est à se demander si les infirmières turinoises ne lui font pas oublier le goût du terrain…une reconversion possible dans le golf échangisme ?

SEBASTIAN GIOVINCO (30 m, 3 b, 4 p.d)

Note 6

La fourmi atomique est décidément un cas bien à part. Mis au placard en début de saison, Giovinco a ensuite joué avec continuité mais n’a pas su tirer profit des situations compliquées de Vucinic et Quagliarella. Le point d’orgue du problème a eu lieu lors d’un match face au Chievo où la grande majorité du stade l’a sifflé lors de sa sortie. Une montée au créneau de Conte plus tard, et on a vu un Giovinco nouveau, appliqué et toujours autant remuant. Au final, il devrait être le seul joueur en attaque à être conservé avec Llorente et Tevez. Le changement tactique l’année prochaine lui confère une toute dernière chance de briller enfin dans son club de cœur. Vedremo.

MIRKO VUCINIC (18 m, 2 b, 1 p.d)

Note 5

Des débuts en tant que titulaire indiscutable aux côtés de Tevez et puis plus rien. Sa fâcheuse blessure contractée face à Galatasaray l’a contraint de rester un moment loin des terrains et c’est du coup Fernando Llorente qui en a tiré profit. Par la suite, on n’a plus vu Vucinic, mis à part de rares apparitions en fin de saison. Au cœur d’un incroyable imbroglio lors du mercato hivernal avec l’échange contre Guarin et l’Inter avorté, le monténégrin n’a plus été dans le coup et va terminer son aventure avec la Juventus bien tristement. Une page se tourne.

CARLOS TEVEZ (48 m, 21 b, 8 p.d)

Note 9

“Qu’il est le beau le lavabo, qu’il est laid le bidet.” Lors de son arrivée à la Juve beaucoup s’interrogeaient sur son réel niveau et son apport à l’équipe. Flanqué du numéro 10 mythique sur les épaules on le disait trop gros et en manque de rythme. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’air italien lui a fait du bien. Une activité incessante tant offensivement que défensivement pour l’apache qui se paye en plus le luxe de claquer 19 buts en Serie A pour sa première saison. Leader du vestiaire, il est devenu la pierre angulaire du dispositif Conte. Même si on est certaines fois irrité par son côté “bourrin” on ne peut que courber l’échine face à un tel joueur. Il ne lui manque désormais plus qu’à franchir ce fameux cap en compétitions européennes…

FABIO QUAGLIARELLA (23 m, 4 b)

Note 5

Une saison cauchemardesque et à oublier pour Quagliarella. Très peu utilisé par Conte et en manque de repères sur le terrain, il n’a jamais su trouver la clé pour s’inscrire dans le projet bianconero. Il faut dire qu’on connaît la relation plutôt houleuse qu’il entretient avec le mister. Mis de côté pour l’Europa League le futur d’eta beta n’est plus à Turin. On ne se fait pas de soucis pour lui car les prétendants sont nombreux. Merci et bonne chance à lui !

FERNANDO LLORENTE (45 m, 18 b, 5 p.d)

Note 8

Le beau gosse du vestiaire a vécu sa première saison en Italie en deux vitesses bien distinctes. Une première, difficile et éprouvante psychologiquement ; il faut dire que son ultime saison en Espagne ponctuée par seulement quatre réalisations ne lui a pas donné une réelle légitimité au poste. On s’est même demandé à un moment s’il n’allait pas quitter la navire dès le mercato hivernal. Au final, l’Zspagnol s’est inscrit peu à peu dans le projet de jeu bianconero et s’est mis à marquer de nombreux buts importants. Avec 16 réalisations au compteur, il fait même mieux qu’un certain Trezeguet pour ses débuts avec la Juve. Même si l’on peut souligner le fait qu’il doit encore s’améliorer dans la finition, Llorente fait parti des satisfactions de cette année.

DANIEL PABLO OSVALDO (18 m, 3 b, 1 p.d)

Note 5.5

Arrivé à la surprise générale lors du mercato d’hiver, le tombeur de ces dames Osvaldo n’a pas convaincu. Pourtant parti sur des bases élevées avec un poteau face à l’Hellas en championnat et deux buts en autant de match pour ses débuts en Europa League, Jack Sparrow s’est ensuite éteint peu à peu. On ne peut pas lui enlever sa propension à marquer et son but face à la Roma offre les 99 points à la Juve. Aujourd’hui, le futur d’Osvaldo ne devrait pas être sur la route des bianconeri, encore plus quand on regarde le prix fixé par Southampton pour son rachat.

Ils sont partis au mercato

OUSMAN BOUY (1 m)

La perle hollandaise tarde à exploser au très haut-niveau et n’a disputé que très peu de match dans une formation du Hambourg qui a sauvé sa peau dans l’élite allemande de justesse.

PAOLO DE CEGLIE (6 m)

Le play-boy s’en est allé au Genoa pour trouver du temps de jeu. Après quelques bonnes apparitions et notamment un but, De Ceglie peut tout de même considérer cette expérience comme loupée. Bien qu’issu du centre de formation, il n’est désormais plus considéré comme un espoir et on se demande bien ce que va décider la Juve à son sujet…

MARCO MOTTA (3 m)

On retiendra de lui son bon match face à la Juve. Motta continue son parcours du combattant avec un huitième club italien visité pour le même constat final…bientôt la quille ou la corde ?

L’entraîneur

ANTONIO CONTE

Note 8

Troisième saison pour Antonio Conte sur le banc de la Juventus et troisième scudetto. Après une première année ponctuée sans défaite et une seconde dirigée de main de maître, la troisième est au-delà de ses espérances. Avec 102 points au compteur et de nombreux records établis, Conte a réussi son pari de faire de sa Juve une bête de scène en Italie. Discours différent en revanche concernant l’Europe, où le jeu de la Juventus est transparent et sans saveurs. L’ambitieux qu’il est veut désormais jouer les premiers rôles en Champions League et maintenant que sa présence sur le banc est actée pour la saison prochaine, on s’attend à vivre une révolution tactico-technique. Telle sera en tout cas la clé pour conserver ce maestro du coaching.

La saison prochaine

Leitmotiv depuis maintenant quelques temps, la saison prochaine devra être celle de la confirmation au niveau européen. Après trois scudetti d’affilée et une place de choix dans les bouquins de l’histoire du football à la faveur des 102 points glanés en championnat, la Juventus doit hisser désormais son niveau de jeu en Europe également. Pour ce faire, le schéma tactique en 3-5-2 devrait être mis de côté et remplacer par une composition en 4-3-3 ou 4-2-1-3. En prenant exemple du Borussia Dortmund d’hier et de l’Atletico d’aujourd’hui, les bianconeri doivent aussi opérer un changement psychologique dans leur manière d’appréhender la plus prestigieuse des compétitions. Une issue obligatoire pour une formation qui règne sur l’Italie mais qui se fait marcher dessus en coupe d’Europe. Après une longue période d’interrogation, Antonio Conte a finalement accepté de rester au bercail une saison de plus et cette confirmation, même si elle ne lève pas le doute pour autant, doit être suivie d’une période des transferts abordée en qualité d’acteur. Beaucoup de joueurs (notamment en attaque) vont partir et il va donc falloir être intelligent afin de poursuivre la politique “mercato et fair-play financier” sous les meilleurs auspices et prendre le virage escompté avec optimisme.

Matthias Bertoncelli       Twitter @BERTONCELLIM

Vous souhaitez réagir ?


Partage Facebook : Bilan de la saison 2013-2014 : Juventus

Vous avez aimé cet article ?

Fil info du calcio

RSS

26/06  A LA UNE Tévez-Mandzukic, destins croisés

25/06  PRESSE Les unes du 25 Juin 2015

22/06  A LA UNE L’Inter verrouille sa défense et passe à l’attaque

21/06  PRESSE Les unes du 21 Juin 2015

20/06  PRESSE Les unes du 20 Juin 2015

19/06  PRESSE Les unes du 19 Juin 2015

18/06  A LA UNE Bilan de la saison 2014-2015 : Juventus

18/06  Bilan de la saison 2014-2015 : Chievo

18/06  PRESSE Les unes du 18 Juin 2015

17/06  Bilan de la saison 2014-2015 : Sassuolo

17/06  Les prêts au secours des finances de l’Inter

17/06  A LA UNE Bilan de la saison 2014/2015 : Roma

17/06  PRESSE Les unes du 17 Juin 2015

16/06  Bilan de la saison 2014-2015 : Atalanta

16/06  VIDEO Le dernier Italie-Portugal

16/06  L’Italie contre le Portugal pour conclure la saison

16/06  A LA UNE Bilan de la saison 2014-2015 : Lazio

16/06  PRESSE Les unes du 16 Juin 2015

15/06  Carlos Tevez élu joueur étranger de la saison !

15/06  Claudio Marchisio élu joueur italien de la saison !

15/06  Claudio Marchisio élu joueur de la saison !

15/06  Bilan de la saison 2014-2015 : Torino

15/06  SONDAGE Rappel : élisez le joueur de la saison 2014-2015

15/06  Bilan de la saison 2014-2015 : Palermo

15/06  PRESSE Les unes du 15 Juin 2015

14/06  La saison 2014-2015 du football italien

14/06  Bilan de la saison 2014-2015 : Genoa

14/06  Sami Khedira à la Juventus, chat noir chat blanc

14/06  SONDAGE Rappel : élisez le joueur de la saison 2014-2015

14/06  A LA UNE Bilan de la saison 2014-2015 : Napoli

14/06  PRESSE Les unes du 14 Juin 2015

13/06  Bilan de la saison 2014-2015 : Cagliari

13/06  SONDAGE Élisez le joueur de la saison 2014-2015

13/06  Luca Toni élu briscard de la saison !

13/06  Bilan de la saison 2014-2015 : Sampdoria

13/06  Les notes de l’Italie contre la Croatie

13/06  PRESSE Les unes du 13 Juin 2015

12/06  Bilan de la saison 2014-2015 : Udinese

12/06  Une petite finale pour la Nazionale

12/06  A LA UNE Bilan de la saison 2014-2015 : Fiorentina

Jouer foot