Depuis son retour en Série A, la Juventus a fini à la 3ème place, puis à la seconde place la saison dernière derrière une Inter hors de portée. Cette saison devait être la bonne, celle du renouement avec la victoire. Les spécialistes s’accordaient à dire que le titre se jouerait entre les bianconeri et les nerazzuri! Si seulement….

Sous la gouverne du jeune coach Ciro Ferrara resté en place après le limogeage de Ranieri, c’est une Juve prête à gagner des titres, italiens et européens avec la Champions League dans le viseur, qui s’est présentée à nous en début de saison. Très active sur le marché des transferts l’été dernier, la Juve a dépensé beaucoup d’argent (une cinquantaine de millions d’Euros) pour faire venir principalement deux joueurs, les deux brésiliens Diego (Werder Brême) et Melo (Fiorentina). Cette saison fût aussi celle du retour en bianconero de Cannavaro. Côté départ, des joueurs tels que Zanetti ou Marchionni ont été vendu à la Fiorentina, ainsi qu’Almiron prêté à Bari. Tout commence bien pour Ferrara et ses joueurs, les matches de pré-saison s’enchaînent et laissent présager de bonnes choses. Le championnat débute et la Juventus gagne sans briller mais les résultats sont là: les trois premiers matches sont gagnés, pas de défaites en 6 journées. On notera même un match qui sera pour beaucoup la référence du nouveau prodige Diego: celui face à la Roma. Mais déjà à ce moment de la saison, la Juventus doit faire face à un nombre de blessés impressionnant, si bien qu’on n’a toujours pas vu sur le terrain le 11 type pensé par Ferrara, Secco et Blanc.

Côté européen et pourtant “gâtée” par l’UEFA, c’est une Juve mi-figue mi-raisin qui reçue un Bordeaux repartit de Turin avec 1 point. Une contre-performance pour Ferrara et les joueurs, la première d’une bonne série. La Juve n’arrivera pas à réellement s’imposer dans l’aventure européenne, en ne saisissant jamais l’opportunité de se qualifier définitivement. Même pire, le bilan final sur les 6 matches joués c’est 2 nuls, 2 défaites et seulement 2 victoires (face aux israéliens du Maccabi Haïfa). Jusqu’à la trêve hivernale, on oscille entre des performances mauvaises et moyennes avec quelques coups d’éclat, notamment face à la Samp‘ (5-1) et l’Atalanta (2-5), à noter que ce sont les rares fois où Giovinco aura eu sa chance car oui, une saison de plus que la formica atomica passera à jouer à la psp sur le banc. Un mot tout de même sur l’infirmerie, cette saison fut encore une fois le théâtre de trop nombreuses blessures de tous les juventini (autour de 80), ça n’aura clairement aidé personne. Le match face au Napoli restera comme symptomatique de la saison bianconera: la Vieille Dame mène 2-0 à la 60ème, et perd 2-3. La seule vraie satisfaction de la première partie de saison pour les tifosi sera la victoire contre l’Inter, qui s’enchaînera avec une triste leçon de football donnée en Coupe d’Europe par le Bayern, mettant ainsi un terme à l’aventure en C1 des juventini.

On sent bien que l’équipe est fragile mentalement, et ni le retour sur le terrain de Del Piero ni même les sacrifices de santé de Buffon n’y changeront rien. De plus en plus sur la sellette, la mauvaise gestion de cette crise par Ferrara fait ressortir son manque d’expérience. L’élimination en Coupe par l’Inter sera la goutte d’eau de trop, exit Ferrara, benvenuto Zaccheroni! Le Zac’ a pour objectif une place qualificative pour la Champions League, et se bat aussi en Europa League dans laquelle la Juve a été reversée. Après 6 matcehs sans défaites (dont 3 victoires), l’effet “électrochoc” du changement de coach se dissipe pour laisser place aux résultats que l’on connaît depuis le début de la saison, mi-figue mi-raisin voire mauvais… L’espoir pour tous les tifosi renaît après la large victoire face à Fulham en 8ème de finale de C3, mais se meurt aussi vite une semaine après avec la deuxième déculottée européenne de la saison: merci et au revoir juventini!

La fin de saison restera sur cette lancée où en 10 rencontres le bilan est plus que mauvais pour tous les supporters habitués saison après saison aux victoires de la Juventus: 3 victoires, 1 nul et 6 défaites, dont la dernière subie à Milan face au AC 3-0 qui clôturera la plus mauvaise saison depuis une vingtaine d’années.

- 7ème de Série A, qualifiée en Europa League grâce à la finale de Coupe d’Italie Inter-Roma

- Éliminée de la Champions League par le Bayern en poule, éliminée par Fuhlam en 8ème de finale d’Europa League.

- Éliminée en quart de finale de Coppa Italia par l’Inter (1-2).

Les records statistiques de la Juventus

- 3 défaites consécutives à domicile (Catania, Milan, Roma), un record que la Juventus co-détient avec Cagliari

Le man to man

Gianluigi Buffon (35 matches, 42 buts encaissés)

6

Jusqu’à sa première blessure Buffon a joué à un très grand niveau, impressionnant face à la Lazio notamment. En raison de blessures il a montré une légère baisse, même s’il est toujours resté l’un des meilleurs, sinon le meilleur gardien du monde. On retiendra aussi la boulette contre le Genoa, la première de puis 9 ans, c’est tout dire sur l’incroyable régularité de Superman !

Alexander Manninger (14 matches, 21 buts encaissés)

6

A chaque fois que l’on a fait appel à lui il répond présent présent, faisant parfois des parades dignes des meilleurs, il offre une grande assurance sur sa ligne. Mais ses sorties donnent parfois des moments d’inquiétude (le but de Marchionni pour la viola mais sans conséquences). Moins bon qu’il y a un an mais bien fiable tout de même pour une doublure. Sa blessure au mauvais moment casse brise les espoirs.

Antonio Chimenti (3 matches, 8 buts encaissés)

4,5

Pas bon, mauvais, pitoyable ; voilà son rendement en trois matchs ; la semaine durant laquelle l’Europa League et la 4ème place se sont envolés.. 8 buts de pris, mauvaise appréciation de la trajectoire face au Fulham, sortie ridicule sur centre contre Sizna et la plus belle à la Samp sur une frappe on ne peut plus sur lui de Cassano mais qu’il dévie dans sa propre lucarne. Pinsoglio, brillant avec la Primavera méritait sans doute de jouer…

Fabio Cannavaro (32 matchs, 1 p.d)

5.5

Auteur d’une saison moyenne, on note cependant que l’homme a du métier. Arrêté il est redoutable, mais dès qu’il faut se lancer à la poursuite d’un attaquant c’est plus compliqué. Physiquement juste, il aura quand même sauvé quelques matchs et il faut lui reconnaître ça. Maintenant âgé de 36 ans, il n’a plus la forme d’un titulaire indiscutable.

Giorgio Chiellini (40 matchs, 5 buts, 2 p.d)

7

Une saison de très haut vol pour un joueur seul contre vents et marrés ; il a multiplié les sauvetages in extremis, il a passé sa saison à couvrir les inutiles montés de Grosso et les nombreuses défaillances de Cannavaro. Chiellini s’est montré digne de ce maillot et mérite sans doute bien mieux que l’équipe actuelle. Avec ou sans lui, la Juventus n’est jamais la même, il suffit de voir l’écart entre une victoire sur l’Inter 2 1 et l’écroulement contre le Bayern à trois jours d’intervalle. Cette dernière ne sera pas la seule déculottée prise cette saison, c’était juste le tarif quand Giorgione ratait un match. S’il y a un reproche à lui faire c’est celui de ne pas s’économiser un minimum pour éviter certaines blessures et problèmes musculaires sans doute liés à son incommensurable grinta.

José Martin Caceres (21 matchs, 1 but, 4 p.d)

6

Ferrara le fait directement jouer à droite alors qu’il préfère l’axe. Le début de sa saison est tout de même bon même s’il commait une erreur en donnant à Olic le pénalty qui ramène le Bayern dans le match qui valait une poignée de millions, il n’en a pas reproduit. Sans doute l’une des rares satisfactions du mercato précédent avec un rendement offensif plus que respectable et des duels défensifs souvent bien gérés. Un futur grand latéral s’il continue comme ça.

Fabio Grosso (36 matchs, 2 buts, 2 p.d)

4,5

L’héros de Berlin n’a plus les jambes, n’a plus la vitesse ; il devient juste un joueur lambda … Son rendement offensif très insuffisant n’a donc pas compensé ses médiocres prestations défensives. Un autre pari manqué des recruteurs bianconeri.

Nicola Legrottaglie (29 matches, 2 buts)

6

Il aura très bien joué son rôle de remplaçant, en étant tantôt associé à Cannavaro, tantôt à Chiellini. Pas de grosses erreurs, mais il n’a pas non plus illuminé la défense à en faire un titulaire. Un bon intérimaire on dira. Une saison moyenne qui se ponctuera par une non-convocation au Mondial par Lippi.

Paolo De ceglie (31 matches, 2 p.d)

5,5

Milieu gauche, latéral gauche? On ne sait plus vraiment. Si défensivement il a plutôt bien rempli son rôle de remplaçant de Grosso, offensivement il semble un peu trop gauche. Ceci dit, il méritait d’avoir réellement sa chance et la confiance des coachs au poste de latéral gauche, qu’il gardait bien mieux que son compère.

Jonathan Zebina (22 matches, 1 but)

5,5

Toujours difficile de parler d’un joueur blessé aussi souvent que lui, il aura quand même réussit à assez bien tenir l’intérim en l’absence de Cacerès. Il mettra même son premier but en bianconero cette saison. Le plus dur pour lui aura été les tensions avec les tifosi, dont certains auront été jusqu’à lui coller une calotte.

Zdenek Grygera (25 matchs, 1 p.d)

4,5

Nul, très nul. En fait, il fait perdre à la Juve 2 ou 3 des plus importants matches de la saison. Pas grand chose défensivement, rien offensivement. On surpris même Camoranesi s’exaspérer de ses mauvais placements, de leur mésentente. Un joueur qui n’a strictement rien à faire dans un club comme la Juventus.

Hasan Salihamidzic (18 matchs, 2 buts)

5,5

Brazzo comme il est appelé aura une fois de plus jouer les doublures de Camoranesi. Et lorsque ce dernier a été blessé, il est rentré en amenant un but. Puis il s’est éteint au fur et à mesure, pour fournir au final des prestations moyennement moyennes. Ceci dit, on ne peut pas dire qu’il a fait une mauvaise saison, seulement en demi-teinte.

Christian Poulsen (31 matchs, 1 p.d)

5,5

Poulsen est une “révélation” de cette saison. Donné partant au dernier mercato, il est finalement resté et un nouveau Poulsen a débarqué. Plus sûr de lui, il a montré aux dirigeants que même s’il n’avait pas la carrure d’un titulaire indiscutable, il pouvait néanmoins s’avérer être un très bon remplaçant. Il a fait de bons matches, de moins bons mais il avait l’envie de bien faire. Il a bien assuré son rôle de récupérateur sans trop en faire.

Felipe Melo(40 matchs, 3 buts)

5

Arrivé en grande pompes de la Fiorientina, il devait être un pilier du milieu de terrain bianconero aux côtés de Sissoko. Mal utilisé, il a fauté à plusieurs reprises avec ses grandes enjambées vers l’avant ou encore avec des relances hasardeuses. Très vite pris injustement pour cible par les tifosi, sa saison en fut encore plus mauvaise. Le moral dans les chaussettes, il ne réussira pas à se relever. Cela dit, il a montré une grande envie ainsi qu’une grande détermination de réussir. Dans ses bons jours il est l’un des meilleurs à son poste.

Mohamed Lamine Sissoko (24 matches, 1 p.d)

5,5

Taulier du milieu de terrain la saison dernière, Sissoko a eu du mal a revenir de sa blessure au pied. On notera de bonnes prestations lorsqu’il était présent, mais clairement en manque de forme. Utilisé par la sélection du Mali à la CAN 2010, il en reviendra sur les rotules. On n’aura quasiment jamais revu le Momo Sissoko d’avant blessure, malheureusement.

Antonio Candreva (23 matchs, 2 buts)

6,5

Candreva a fait de belles entrées, a donner un peu d’air frais à une Juve asphyxiée. Certainement le remplaçant de Camoranesi sur le côté droit, il a encore beaucoup à prouver. Ses quelques bonnes prestations lui auront valu ses premières sélections en Nazionale. Une bonne arrivée hivernale qu’il faudra conserver.

Claudio Marchisio (35 matchs, 3 buts, 4 p.d)

6,5

On ne pourra rien reprocher à Marchisio sur cette saison, tout le temps baladé d’un poste à l’autre, Claudio a toujours eu le comportement exemplaire sur le terrain ; le premier à défendre et le premier à attaquer, si seulement il y en avait un ou deux autres comme lui. Il a largement mérité d’aller en Coupe du monde.

Luca Marrone (2 matches)

non-noté

Manuel Giandonato (1 match)

non-noté

Mauro German Camoranesi (33 matchs, 4 buts, 5 p.d)

5

Quelques bons matchs sous Ferrara, même s’il n’était pas toujours important dans le nouveau système de jeu, mais depuis qu’il a eu ses premiers pépins physiques Camo n’a jamais retrouvé son niveau. Le milieu en 3-1 n’est pas fait pour lui. Mais le jeu de l’équipe aussi a souffert de son absence et ses centres ont beaucoup manqué.

Diego (44 matchs, 7 buts, 16 p.d)

5,5

Annoncé comme une arrivée salutaire, il en aura déçu plus d’un. Pourtant bon intrinsèquement, il a eu du mal à s’imposer en trequartista alors que l’historique 4-4-2 a été “adapté” pour lui. Une saison en dents de scie où on ne retrouva pas un Diego décisif, notamment sur coups de pied arrêtés. Tout n’est pas à jeter, sa complicité sur le terrain avec Del Piero a esquissé de bonnes choses, sans jamais vraiment payer. L’énigme du prochain mercato.

Sebastian Giovinco (19 matches, 1 but, 1 p.d)

5,5

Beaucoup trop de blessures et pas assez de temps de jeu concédé par les deux coachs. On peut tout de même juger sa saison moyenne mais ses entrées ont sans doute fait regretter ce manque de temps de jeu.

Alessandro Del Piero (29 matches, 11 buts, 6 p.d)

6

Saison gâchée par les blessures, Del Piero n’a quasi jamais joué avant la trêve hivernale ; quand il a retrouvé la forme il a marqué 11 buts en une moitié de saison (moyenne d’1 but toutes les 127 mn) ce qui en fait le meilleur buteur du club pour la quatrième année d’affilé. Il aura franchi la barre des 300 buts en carrière mais cette statistique correcte pour un trentenaire fut insuffisante pour sauver la saison de la Juventus. Même si Del Piero a sorti le grand jeu pour faire gagner quelques matchs il n’a pas su le faire avec constance et personne ne l’a fait… Il serait temps d’apprendre à vivre sans lui.

David Trezeguet (27 matches, 10 buts, 1 p.d)

6

Très bon début de saison avec 7 buts en championnat à la clé mais à il se blesse en suite et à son retour il n’eu jamais la confiance de Zac en championnat. Malchance aussi quand il rechute en tout début du match retour contre l’Ajax. Ses buts face à Fulham, comme celui contre le Bayern, ne servirent à rien, tellement la défense était aux abois.

Vincenzo Iaquinta (18 matches, 7 buts, 3 p.d)

6

Iaquinta était très bien parti en début de saison et marquait but sur but ; les passes de Diego semblaient toutes faites pour lui mais comme la saison de la Juve ne devait pas aller bien, il s’est blessé en Octobre pour ne plus retoucher un ballon avant Mars. Le retour fut difficile, une rechute aussitôt mais lors des derniers matches Iaquinta s’est relevé et a fait beaucoup de bien à l’attaque bianconera. Encore un qui aura passé plus de temps à l’infirmerie.

Amauri (40 matches, 7 buts, 2 p.d)

4

Quand on est l’attaquant vers qui le jeu converge, que l’on marque 7 buts en 40 matches, que l’on commet des fautes gratuites sur presque tous les ballons, que l’on ne donne jamais l’impression de vouloir participer au jeu ni de se bouger ; on doit certainement être l’un des pires joueurs du championnat et c’est sans aucun doute le cas d’Amauri.

Michele Paolucci (5 matches)

non-noté

Rappelé pour ne jamais jouer (1 titularisation en 5 mois et quelques entrés dans les arrêts de jeu). Qu’a-t-il fait le pauvre ?

Ciro Immobile (4 matches)

non-noté

Le petit prodige de la Primavera est appelé à jouer quelques matches suite à la cascaed de blessures dans le secteur offensif

Ciro Ferrara

5

Pas chanceux, oui, une hécatombe de blessures qui ne s’est jamais arrêtée mais la Juve se doit de faire mieux. Il avait laissé espérer beaucoup mieux quand il avait une bonne partie de son groupe mais il ne s’est jamais adapté aux manques (certes bien trop conséquents), n’a pas vraiment donné leurs chances à Giovinco et De Ceglie. Nous retiendrons qu’il s’est comporté avec classe jusqu’au bout et n’oublierons pas quel joueur il était.

Alberto Zaccheroni (11 matchs)

5

Un bon départ, comme son prédécesseur, mais il s’est perdu en route. Il a d’abord tenté de mettre en place son 3 4 1 2 mais les jambes n’ont pas suivi, il est revenu à 4 derrière mais pas plus chanceux que Ferrara avec les blessures, le Zac’ a commis de grosses erreurs. Il a manqué d’audace quand il fallait lancer Pinsoglio, donner du temps de jeu à Paolucci et surtout Giovinco.

Ils sont partis au mercato

Tiago (10 matches)

5

Trois matchs corrects en tout debut de saison dans le losange et l’on croyait trouver le Tiago de Lyon mais il n’en fut rien par la suite, beaucoup de passes latérales, pas assez de vivacité dans son jeu c’était juste le Tiago de la Juve. Preté à l’Atletico depuis janvier et sera très probablement vendu dans les jours à venir.

Cristian Molinaro (7 matches)

non-noté

Remplaçant au départ de la saison, il sera titularisé à Cagliari et à Bari pour des défaites dont il n’est pas exempt de reproches, la dernière l’a sans doute condamné à l’exil; bon exil d’ailleus pour lui à Stuttgart.

La saison prochaine

La saison prochaine? Du changement assurément! Du changement dans l’organigramme pour commencer: Andrea Agnelli reprend les rênes de la maison bianconera laissant, Blanc se chargera de ce qu’il connaît le mieux et où il excelle, c’est à dire la gestion financière. Secco renvoyé et remplacé à la gestion sportive par Beppe Marotta, en provenance de la Sampdoria avec Luigi Del Neri qui sera le nouveau coach. Bettega reste en place et travaillera en collaboration avec Marotta et Agnelli. On aurait tout de même espérer un changement de staff médical.

Mais le vrai chantier sera sportif, avec des choix à faire d’abord sur les départs. Trop de joueurs moyens dans l’effectif qu’il faudra absolument transférer avant même de penser à qui faire venir. Conclure les prêts en transferts pour des joueurs comme Tiago ou Molinaro, s’occuper du cas Diego qui a fait une mauvaise saison, mais aussi gérer les vieux: Cannavaro, Trezeguet, Buffon ou encore Del Piero. Le premier ne devrait pas être renouvelé, le second demande du temps de jeu, les deux autres devraient rester encore 1 an au moins. Del Neri l’a dit: “le futur de la Juve repart de Marchisio”. Voilà qui annonce la politique de la nouvelle direction, espérons qu’ils ne se trompent pas comme les précédentes années. De toute façon, la saison prochaine ne pourra pas être pire que celle-ci, mais il faudra absolument rebondir vite pour que la Vieille Dame ne devienne une ancienne légende du football, mais au contraire récupère son trône.