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Bilan de la saison 2010-2011 : Juventus - Calciomio.fr

Bilan de la saison 2010-2011 : Juventus

19 juin 2011 à 20h48         Hicham Serhir
Bilan de la saison 2010-2011 : Juventus

Bilan de la saison 2010-2011 : Juventus

Juventus Turin Juventus 

On ne prend pas les mêmes et on recommence ou quand la Juventus fait une révolution qui en terme de résultats à très court terme n’amène rien de nouveau puisque le club termine la saison pour la seconde fois de suite à la septième place, à la différence que cette fois il n’y aura pas d’Europe à la clé, peut être un mal pour un bien mais cette position n’en reste pas moins étrangère à un club habitué à la gloire et les devants de la scène…

Il était très difficile de faire pire que la saison dernière et pourtant la Juventus et après un renouvellement qui a englobé tous les secteurs du club, n’a pas fait mieux cette saison réussissant même l’exploit de ne pas participer à l’Europe la saison prochaine, chose qui n’était pas arrivé depuis une vingtaine d’années (décisions juridiques exclues). Le club partait sur de nouvelles bases au niveau technique et sportif avec la conviction que cette saison de “transition” serait dure et jonchée de hauts et de bas mais se solderait par une qualification à la plus prestigieuse des coupes, il n’en fût pas ainsi puisqu’en fin de compte, il n’y eût qu’un seul haut et un seul bas, le haut représenté par une première partie de saison plutôt réussie en championnat même si le club n’arrivait jamais à aligner plusieurs victoires à la suite, il y’ eût certes quelques difficultés au début mais par la suite, le club enchaîne une série de 18 matchs consécutifs sans défaite qui le positionnait à la seconde place fin décembre mais l’éliminait aussi de l’Europa League après une série de six nuls en autant de matchs, une compétition prise à la légère par des joueurs qui semblaient forcés à la jouer tant ils montraient de l’envie sur le terrain. Après la trêve, le premier match à domicile contre Parma marque la fin de la bonne série après une défaite sonnante 1-4 mais le pire n’était pas la, la Juventus perdait dans ce même match deux hommes importants du dispositif de Del Neri, Quagliarella sur grave blessure au genou (fin de saison) après une mauvaise articulation sur un appui et Melo sur suspension de 3 matchs après un rouge pour geste antisportif devant les yeux de l’arbitre.

La cascade de blessures, l’arbitrage et le rapprochement des matchs se sont chargés du reste écroulant la créature de Del Neri qui commençait à peine à marcher sur ses pieds. Il faut dire aussi que depuis 5 ans et malgré beaucoup de changements au niveau du staff, la Juventus connaît chaque saison une hécatombe de blessés qui ne permet pas aux entraîneurs d’aligner une formation type avec continuité ou les oblige à faire évoluer des joueursà d’autres postes que les leurs, selon une analyse détaillée, on a énuméré à Turin un cumul de 220 absents sur les 38 journées de championnats à cause de blessures. La frustration de la saison précédente commençait à pointer son nez et les résultats devenaient très irréguliers, comme exemple, la victoire contre l’Inter qui semblait effacer toute la période de doutes des mois précédents mais qui est suivie par deux défaites contre Lecce et Bologna. Heureusement que Marotta a recruté Matri en janvier, il a permis grâce à ses 9 buts et l’irrégularité des adversaires d’au moins espérer jusqu’à la fin une accession à l’Europe qui compte mais le rêve prendra fin contre le Chievo dans un match tout compte fait bien représentatif de la saison du club, par la suite la Juventus ne réussira même pas à accrocher l’Europa League, en même temps si c’est pour la snober, c’est mieux ainsi.

La saison de la Juventus.

- 7ème de Serie A.
- Éliminée en phase de poules de l’Europa League.
- Éliminée en quarts de finale de la Coupe d’Italie par la Roma

Le man-to-man.

GIANLUIGI BUFFON (17 matchs, 17 buts pris)

6

Blessé depuis la Coupe du Monde, il enregistre son retour en janvier quand l’équipe commençait la chute libre qu’il ne pût empêcher, il tardera à retrouver les bons réflexes mais sans pour autant causer beaucoup de dégâts mis à part sur le semblant de tir de Gattuso parcontre son attitude à plaisanter avec les adversaires même à la fin de matchs perdus ne laissera pas indifférents une majeure partie des tifosi.

MARCO STORARI (29 matchs, 33 buts pris)

7

Recruté cet été pour 4,5M du Milan AC pour pallier l’absence de Buffon, le moins que l’on puisse dire c’est que cet argent n’a pas été jeté par les fenêtres, ses prestations en première partie de saison l’ont même poussé jusqu’à inquiéter la place du numéro 1 et diviser en quelque sorte la tifoseria, un exemple de professionnalisme comme en atteste son match contre la Roma ou il apprend qu’il est titulaire à la toute dernière minute et sort le match de la saison.

ALEXANDER MANNINGER (5 matchs, 7 buts pris)

6

Le gardien Autrichien fera son apparition essentiellement en Europa League brillant face à ses compatriotes du Salzboug, à part ça pas grand chose à signaler, un grand professionnel lui aussi, il ne mérite pas de jouer aussi peu et pourtant jamais un mot en trop.

GIORGIO CHIELLINI (43 matchs, 4 buts)

6

Après un début de saison mi-figue mi-raisin, il s’éclipsera totalement et on ne verra plus que rarement sur le terrain le Chiellini qui défend pour 4, par la suite il sera replacé à son poste de formation, celui de latéral gauche sans décevoir. A son retour de blessure, il retrouvera le centre et proposera un niveau plus acceptable toutefois pas son meilleur, en même temps quand on est pas aidé par les latéraux…

LEONARDO BONUCCI (43 matchs, 4 buts)

6

Une première saison à la Juventus moyenne, il aura souffert de la suffisance (pour être gentil) des latéraux. Le jeune joueur possède une élégance respectable balle au pied et a montré qu’il pouvait sortir de grands matchs, il semble avoir une bonne marge de progression et il sera très intéressant de le voir évoluer la saison prochaine aux côtés de latéraux plus à même de couvrir leur rôle. Pour une première saison dans un grand club à grosse pression, on va fermer l’œil.

ANDREA BARZAGLI (15 matchs, 0 but )

7

L’ex-Palermitano arrivé en provenance de Wolfsburg pour trois fois rien se révèlera être une très belle surprise du mercato hivernal, auteur de grandes prestations il arrivera même en fin de saison à déloger Bonucci pour gagner ses galons de titulaire aux côtés de Chiellini, encore un qui ne devait pas quitter l’Italie.

LEANDRO RINAUDO (1 match, 0 but )

non noté

Un match puis s’en va, il aura passé toute la saison à l’infirmerie de la Juventus, le veinard…

FREDERIK SORENSEN (18 matchs, 0 but )

6

Recruté initialement pour la primavera, le Danois aura disputé 18 matchs avec la Vieille Dame sans décevoir malgré quelques erreurs de jeunesse tout à fait normales. Del Neri s’est vu presque obligé de le faire jouer à droite quand il fallait défendre alors que c’est un central de formation. Sa meilleure performance restera le match contre l’Inter ou en plus de marquer brillamment Samuel Eto’o, il fournit même la passe décisive de la victoire à Matri.

MARCO MOTTA (32 matchs, 0 but )

4

Comment a t-il pu être capitaine de toutes les équipes de jeunes de l’Italie? une question qui ne trouvera probablement pas de réponse, mis à part un toucher de balle respectable, ce joueur n’a rien d’un latéral digne de ce nom, ni non plus d’un joueur de football tout court d’ailleurs, une piètre qualité de centre, des amnésies défensives en veux-tu en voilà, une agressivité anormale, encore heureux qu’il ne soit que prêté avec option d’achat.

ZDENEK GRYGERA (19 matchs, 0 but )

6

Quelques bons matchs que ce soit à droite ou à gauche en début de saison puis plus rien, disparu et pour cause les blessures encore une fois, néanmoins il a passé assez de temps au club, il devrait changer d’air cet été.

HASAN SALIHAMIDZIC (10 matchs, 0 but)

5,5

Ayant refusé de quitter le club l’été dernier, il était bien parti pour faire de la tribune toute la saison jusqu’à fin de contrat (et carrière) cet été mais à cause des blessures, il arrivera quand même à jouer quelques bouts de matchs et à provoquer le but victorieux contre la Lazio, ses larmes à la fin du dernier match contre le Napoli constituent toute de même une belle image d’un joueur très apprécié par ses coéquipiers grâce à son caractère très jovial et plaisantin.

PAOLO DE CEGLIE (14 matchs, 0 but)

6

Del Neri se fera le pari de faire de cet ailier de formation un bon latéral gauche et c’est au moment ou le travail des deux hommes commence à donner ses fruits que le garçon se blesse gravement, on ne le reverra plus jusqu’au dernier match de la saison.

FABIO GROSSO (21 matchs, 0 but)

6

Tout comme Salihamidzic, ayant refusé de quitter le club il était parti pour faire de la tribune toute la saison mais les blessures encore et toujours obligent Del Neri à le réintégrer et le joueur ne lui donnera pas matière à la regretter, il a été auteur de bonnes prestations comme de moins bonnes, devrait finalement quitter quand même le club cet été.

ARMAND TRAORE (12 matchs 0 but)

5,5

Arrivé en prêt le 31 aout déjà blessé pour faire la doublure de De Ceglie, finalement les deux ne se côtoieront qu’à l’infirmerie ou ils passeront la majeure partie de la saison, il retournera gentiment à Arsenal, mis à part une bonne capacité d’infiltration ce joueur est assez limité pour faire partie de l’effectif d’un grand club.

VINCENZO CAMILLERI (2 matches)

6

Arrivé cet été après des problèmes d’adaptation à Chelsea, il disputera deux matchs corrects en Europa League sur le côté droit lui qui est central de formation.

MATTEO LIVIERO (1 match)

non noté

Prendra part comme beaucoup d’autres jeunots au match contre Salzbourg à Turin.

FELIPE MELO (38 matchs, 1 but)

7

Alors qu’il sortait d’une saison désastreuse, Del Neri et Marotta décident quand même de lui faire confiance, l’entraîneur lui demande de jouer facile en cherchant Aquilani s’occupant plus des tâches défensives, il ne le décevra pas et donnera plusieurs fois l’impression d’être un des seuls leaders de cet équipe, il s’efforcera aussi de changer son image de délinquant agressif et déséquilibré et ça aurait été parfaitement réussi s’il n’avait pas pété un câble contre Parma.

ALBERTO AQUILANI (34 matchs, 2 buts)

6

La Juventus a eu droit à deux Aquilani, celui de la première partie de saison, qui était très entreprenant, créatif, fluidifiait le jeu et choisissait la bonne solution puis celui de la suite de la saison qui paraissait plus mou, moins combattif, se contentait de jouer à la baballe sans pour autant éclairer le jeu. Son rendement aura été très suffisant dans l’ensemble. Seul point positif, il a tenu le coup physiquement et démenti les détracteurs qui le jugeaient “sempre rotto”.

CLAUDIO MARCHISIO (41 matchs, 4 buts)

7

Un des joueurs les plus réguliers de la saison encore une fois même s’il a dû évoluer la plupart des fois à un poste qui ne lui était pas naturel. On lui reproche parcontre un manque de présence quand il évolue au centre mais à 25 ans ce n’est pas encore très alarmant même s’il commence déjà à hériter parfois du brassard de capitaine, ce manque de présence se traduit par un certain manque de confiance en soi détectable aussi en dehors des terrains, le nouvel entraîneur Conte devrait l’aider à corriger cela lui qui évoluait exactement au même poste que Marchisio.

MOHAMED LAMINE SISSOKO (29 matchs, 0 buts)

5,5

Malgré les apparences, il a peu joué et mal joué surtout, ses apparitions pas très convaincantes en Europa League n’ont pas poussé Del Neri à le faire jouer les rares fois ou il était disponible, il n’aura pas su profiter de l’absence de Melo à cause de ça. On retiendra quand même de sa saison l’excellent match contre Bari et sa transversale en toute fin de match pour Krasic contre la Lazio qui permet au Serbe de conclure.

SIMONE PEPE (42 matchs, 5 buts)

7

Ne possède pas une technique fine mais dieu sait ô combien il court, il s’impose dans son couloir à l’usure, infatiguable et polyvalent sont ses principales qualités qui lui permettent de sortir quelques bons matchs et de marquer des buts importants. Il ne possède pas la carrure d’un titulaire à la Juve mais peut faire un remplacent tout à fait respectable prêt à dépanner un peu partout.

MARCEL BUCHEL (2 matches)

non noté

Il fournit deux prestations timides au milieu de terrain notamment contre Salzbourg en EL.

MANUEL GIANDONATO (4 matches)

6,5

Le capitaine de la primavera et un des meilleurs espoirs du club, il compte 4 apparitions cette saison dont 2 titularisations, il fournit une prestation timide la première fois contre Salzbourg mais se rattrapera bien en fin de saison contre Parma.

FILIPPO BONIPERTI (2 matches)

6

Le petit fils du très grand Giampiero Boniperti fait deux entrées en jeu respectables, il a le mérite de provoquer et de tenter même si ça ne réussit pas toujours.

JORGE MARTINEZ (20 matchs, 0 but)

5

Un des rares joueurs à être achetés par Marotta, et à 12M en plus, c’est dire toute la confiance mise en lui, il aura déçu énormément et crée le flop de la saison. Après des débuts encourageants en préliminaires d’EL, il enchaîne les blessures puis réussit un bon match contre le Milan avant de se reblesser, cette fois il en aura pour longtemps, à son retour prématuré il est méconaissable, une vraie déception ce joueur…

MILOS KRASIC (41 matchs, 8 buts)

6,5

Le Serbe a éclaboussé de son talent la Serie A en première partie de saison, il aura donné du fil à retordre à tout le monde humiliant tout les arrières gauches qui lui faisaient face mais comme prévu, il a souffert par la suite après la trêve hivernale du changement de championnat et de la Coupe du Monde disputée l’été, la fatigue l’a rattrapé et le Krasic du début de saison se faisait de plus en plus rare. Il sera très intéressant à suivre la saison prochaine après une période de repos bien méritée.

ALESSANDRO DEL PIERO (45 matchs, 11 buts)

7,5

A 36 ans il est encore capable de terminer la saison avec le record de présences et de buts. Une fois n’est pas coutûme, il aura été le seul capable d’éclairer le jeu de son équipe quand celle ci peinait à faire 3 passes de suite, un vrai leader dans tout les sens du terme qui s’apprête à vivre sa dernière saison au club en protagoniste comme il l’a toujours été.

FABIO QUAGLIARELLA (17 matchs, 9 buts)

7,5

Ce joueur a eu un impact énorme sur le club, il a tenu à bout de bras l’attaque pendant la première partie de saison jusqu’à sa blessure. Sans lui, la Juventus est passé de meilleure attaque du championnat à une des moins productives. Tout le monde attend de voir ce que pourrait donner une possible association avec Matri.

VINCENZO IAQUINTA (23 matchs, 6 buts)

6

il a fait son temps au club, sa fragilité physique en plus de sa faible maîtrise du ballon le pénalisent beaucoup et l’empêchent de rendre avec continuité et qualité, ce n’est tout juste plus possible de compter sur lui, un départ imminent se profile.

ALESSANDRO MATRI (16 matchs, 9 buts)

7,5

Tout comme Quagliarella, il a eu un impact énorme sur l’attaque permettant de sauver les meubles et de faire croire aux tifosi qu’une possible qualification à l’Europe qui compte était toujours possible, il a réussi avec brio le grand saut de Cagliari à la Juventus.

LUCA TONI (15 matchs, 2 buts)

6,5

Recruté en janvier pour compléter l’attaque, il n’est pas souvent parti titulaire mais a réussi quand même à changer le cours de quelques matchs par sa capacité à mobiliser les défenseurs sur lui et à prendre tout les ballons aériens.

NICCOLO GIANNETTI (3 matches, 1 but)

6,5

Arrivé cet été en provenance de Siena, il profitera de la cascade de blessures en attaque et l’impossibilité de voir évoluer Quagliarella en EL avec la Juve pour disputer trois matchs réalisant l’exploit de marquer un but digne du meilleur Trezeguet contre Manchester City sur caviar de Del Piero.

ALBERTO LIBERTAZZI (2 matches)

non noté

Deux entrées en jeu qui ne marquent pas les esprits et pourtant il aurait pu le faire dans les toutes dernières minutes du fameux match contre Poznan en Pologne sur une tête à bout portant.

LUIGI DELNERI

6

Finalement Del Neri aura échoué et prouvé qu’il n’avait pas les épaules assez larges pour un grand club à trop grande pression, il avouera même pendant la dernière conférence de presse que son équipe a souffert de cette pression. Cependant la faute ne peut lui être attribuée entièrement, les joueurs ont aussi une belle part de responsabilité, c’est tout à fait inadmissible de se montrer vaillants et combattifs contre les “gros” (premiers au classement des confrontations directes) pour après sombrer dans l’amateurisme contre les “provinciales”. Son manque de flexibilité et ses choix lui seront reprochés pendant toute la deuxième partie de saison et pour cause sa fidélité à toutes épreuves à son 4-4-2 convaincant à Gênes qu’il a cherché à imposer à Turin aussi même quand il n’avait pas les joueurs nécessaires pour le mettre en place.

Ils sont partis au mercato.

NICOLA LEGROTTAGLIE (8 matchs, 1 but )

6

Pas grand chose à retenir de ses 8 matchs à la Juve cette saison avant d’aller en janvier au Milan AC mis à part son but inutile contre Parma et son excellente prestation contre le Milan justement ou il avait dû prendre la place de Chiellini à la toute dernière minute.

DAVIDE LANZAFAME (9 matchs, 0 but)

5

Après de bons débuts en préliminaires d’Europa League, il a tout simplement été désastreux en championnat même si très peu utilisé, finalement il sera prêté à Brescia pendant le mercato hivernal.

AMAURI (16 matchs, 3 buts)

5

2 buts contre le Shamrock puis 1 but contre Salzbourg en préliminaires d’EL lui valent même la première sélection en Nazionale mais tout de suite il se blesse et à son retour on retrouve l’Amauri de la saison dernière incapable de planter même pas un but en Serie A, son prêt à Parma lui a fait le plus grand bien, il a trouvé sa dimension là bas.

La saison prochaine.

Trêve de plaisanteries, les saisons s’enchaînent et la Juventus s’embourbe de plus en plus dans une des périodes les plus noires de son existence, les tifosi n’en peuvent plus de voir leur équipe de cœur malmenée partout en Italie alors aujourd’hui plus que jamais, le club doit profiter de l’inauguration de son nouveau stade de propriété (une première en Italie) pour relancer définitivement la machine bianconera après toutes les dernières déceptions. Un retour aux sommets tant désiré qui ne peut se matérialiser qu’à travers des décisions intelligentes et des investissements, l’Exor, société mère du club s’en doute bien et compte dans ce sens augmenter le capital du club d’une centaine de millions d’euros pour permettre un assainissement du bilan financier qui clôturera en plein dans le négatif la saison mais aussi pour procurer à Marotta et Antonio Conte (fraîchement nominé entraîneur de l’équipe pour la saison prochaine) un budget mercato suffisant qui permette de recruter les champions dont a besoin l’ancienne bandiera pour redorer le blason de son club de cœur, parce qu’il ne faut pas se leurrer, un nouveau stade c’est bien, mais un nouveau stade avec Conte entraîneur, Del Piero capitaine et une équipe compétitive, c’est encore beaucoup mieux..

Hicham Serhir

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