Zappacosta ne décolle pas
De retour de leur grande victoire sur l’Inter d’entre les travées de San Siro, les coéquipiers de Belotti ont démontré détenir la force et la détermination pour renverser l’avantage initial nerazzurro, et ce grâce à la réalisation notable de Cristiano Molinaro, venu couronner une prestation de qualité ainsi que la nouvelle politique de son entraineur. Car derrière cela se cache l’écartement de Davide Zappacosta, talentueuse promesse qui est bien loin d’éclore comme on pouvait l’espérer cette saison.
Une intégration silencieuse
Acheté cet été en couple avec Baselli, Zappacosta est passé en une saison de consécration dans les rangs de l’Atalanta à un potentiel renfort de qualité pour le Torino. L’occasion à priori pour le défenseur de 23 ans de fleurir davantage sous la houlette de Giampiero Ventura. Le championnat n’a toutefois pas démarré selon les attentes de l’enfant de Sora qui a immédiatement vu son couloir obstrué par un retentissant Bruno Peres, devenu indispensable aux yeux du club, de part son apport offensif et son activité colossale de sa ligne de corner à celle opposée. Avec un continuel et silencieux travail, Zappacosta parait cependant conquérir en partie la confiance de Ventura, qui va l’aligner dès la première seconde le 27 Septembre et lui offrir depuis sa chance par intermittences, décalant même le brésilien sur le couloir gauche de son 3-5-2 afin d’appliquer l’idée d’une doublette particulièrement dangereuse en phase de contre-attaque.
Ventura l’écarte
Les résultats n’ont cependant pas reflété ceux espérés, et les prestations de Zappacosta se sont révélées relativement mitigées : malgré d’excellents débuts, le latéral accumule au fil des week-end des performances remplies d’erreurs banales, d’imprécisions balles au pied qui ne rassurent ni son arrière-garde, ni son duo d’attaque en quête de centres judicieux. Jusqu’en octobre se succèdent doucement des rencontres pâles et opaques, ce qui dans une formule aussi exigeante que celle du 3-5-2 se paie cash. L’influence de l’ancien joyau de Bergame est nulle et Ventura décide alors depuis début mars de retrouver son installation initiale : Bruno Peres sur le couloir droit, habitat naturel du sud-américain qui a décidément démontré sur la durée être indispensable au schéma organisationnel, et sur le couloir gauche un gaucher naturel et d’expérience (Gaston Silva lors du derby, Molinaro contre l’Inter). Pour Zappacosta en revanche, c’est la panade : un banc de touche et des entrées timides dans le dernier quart d’heure. Une condition que ce jeune espoir italien voudrait difficilement voir répéter au cours de la prochaine saison. À lui de décider cependant du rôle qu’il souhaitera assumer prochainement, l’Euro n’étant plus d’actualité : arme supplémentaire concrète pour le Torino ou jeune encore à sevrer.
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