Zamparini, bientôt fini ?

Par Antoine Martin publié le 13 Mar 2016
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Depuis 2002, le volcanique Maurizio Zamparini fait les beaux, et moins beaux jours de Palermo. L’homme se lance dans le football en 1987 en achetant le Venezia Calcio alors en Serie C2 et promis à une faillite certaine. En 2002, le club a réussi à retrouver la Serie A, et Zampa’ souhaite assouvir son appétit d’ogre en relevant un nouveau défi : Palermo. Alors en Serie B, le club regagne l’élite deux ans plus tard. Le problème, c’est que l’argent ne fait pas toujours le bonheur. Zamparini est un homme volcanique, qui a connu 46 entraîneurs différents depuis 1987, rien que ça. Cette année, la blague est arrivée à son paroxysme, 9 changements de situation, avec en dernière facétie le retour/départ de Giuseppe Iachini. Le technicien italien à peine revenu a été critiqué pour le retour d’une défense à 5. « Il n’y a aucune audace, on ne joue même pas pour jouer, on joue pour perdre ». Iachini a répondu par une démission et un « J’en ai assez de batailler avec un vieillard de 74 ans ». Visez l’ambiance !

Une année catastrophique

Après avoir réussi à faire remonter Palermo en Serie A en 2014 en remportant la Serie B, le tandem Iachini – Zamparini parvient à maintenir le club de fort belle manière en 2015. Poussés par l’éclosion de Paulo Dybala et de Franco Vazquez, les rosanero attaquent une troisième année consécutive avec le même entraîneur, un miracle. Seul hic, si la vente de Dybala rapporte un beau pactole au club, « U picciriddu » n’est absolument pas remplacé, et Palermo reste orphelin de son jeune argentin. Il faut dire que Zamparini, entouré par une nuée de conseillers de l’Europe de l’Est, mise des pions sur des jeunes premiers avec des noms d’artistes mais des CV de taulards. Balogh, Chochev, Jajalo, Makienok, Trajkovski, Djurdjevic, Andjelkovic. Ces noms ne vous disent peut être rien, autant d’arrivées sur deux ans, et autant de flops à tous les postes. Les leaders et joueurs d’expérience en revanche ont été priés de quitter le navire pour alléger un effectif pléthorique et le portefeuille du patron. Rigoni fait le bonheur de Genoa, Barreto, le cadre du milieu de terrain, est parti à la Sampdoria, reste Sorrentino comme le dernier des mohicans esseulé dans sa cage.

La colère gronde

Le départ de Iachini a mis le feu aux poudres. Cette semaine les joueurs ont été bloqués au camp d’entraînement par plus de 300 tifosi en colère entonnant des slogans contre les joueurs et surtout contre le président. Le second départ de Iachini est vraiment la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Comme l’apogée du cirque. Zamparini parle de revendre le club en fin de saison si Palermo ne se sauve pas. Beaucoup sont prêts à accepter une relégation si elle était synonyme de départ de Zamparini. Pour qu’enfin Palermo trouve un peu de stabilité et nous rappelle à la gloire de Grosso, Barzagli, Barone ou Zaccardo que 4 champions du monde portaient ce beau maillot rose en 2006 lors du titre de la Squadra. Que des légendes locales comme Miccoli, Toni ou Pastore ont porté ce maillot. Alors oui tout n’est pas à jeter dans toutes ces années de règne, mais il est clair que Zamparini appartient au passé. Ce vieux fou sénile a fait assez de dégâts, il est désormais grand temps de le déloger.




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Antoine Martin

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