Top 5 : Les enseignements de la 38ème journée

5ème : Miro ne pouvait partir sans marquer

Malgré la farouche volonté de la Fiorentina de gâcher la fête du Kaiser Miroslav Klose organisée hier soir au stadio Olimpico, ce dernier ne pouvait faire de meilleurs adieux qu’en marquant. Et quand son équipe s’est vu bénéficier d’un penalty en fin de match, Miro a pris ses responsabilités et l’a parfaitement transformé. Cela dit pour la Lazio, cette lourde défaite à domicile est symptomatique de la saison écoulée pour le club biancoceleste qui termine à des années lumières de ses objectifs. Il faudra se trouver un bomber de renom pour le prochain cru.

4ème : Di Natale non plus, tiens

Plus dur côté Frioulan avec la réception d’un Carpi condamné à gagner pour espérer se sauver. Un temps gardé sur le banc par son coach De Canio, on voyait pas l’instant magique se produire surtout après les deux buts coup sur coup de Simone Verdi et l’expulsion de Théréau. Finalement, foutu pour foutu, l’entraîneur décide de lancer la bête qui fait ses adieux de la plus belle des manières en marquant un but sur penalty. La victoire de Carpi est cela dit plus anecdotique puisqu’elle s’avère au final être inutile à cause du succès dans le même temps de Palermo.

3ème : Sassuolo historique

Qui l’eut cru ? Il y a encore 4 ans, les neroverdi décrochaient leur première promotion en Serie B, les voici désormais potentiellement européens ! Une ascension fulgurante ponctuée par cette 6ème place chipée au Milan dans les dernières journées qui représente le meilleur classement de leur histoire. Facile vainqueur de l’Inter pendant que le Milan se faisait dominer par la Roma, la bande à Di Francesco devra encore attendre la finale de la coupe d’Italie pour connaître son sort. Si la Juve l’emporte, c’est dans la poche.

2ème : Le Barbera en ébullition

Ah les stades made in Italia ! Vétustes et démodés, leur attrait n’est cependant plus à prouver, surtout quand ils sont pleins et qu’ils chantent. Alors qu’on ne donnait plus cher des plumes de l’aquila rosanero il y encore quelques semaines, ce dernier s’est relancé la semaine dernière et avait rendez-vous avec ses tifosi qui lui ont littéralement redonné des ailes. Sous les yeux de Miccoli, Vázquez, Maresca (pour son premier et dernier but avec Palermo) et Gilardino (le bomber qui a fait le plus de victimes en Serie A avec 39 équipes différentes qui ont subi sa loi) ont offert une victoire étriquée aux locaux contre une équipe de l’Hellas qui sort la tête haute en ayant notamment touché les poteaux par deux fois. Palermo se maintient de justesse et les larmes de joie du héros Sorrentino en disent long sur la saison vécue du côté de la cité Sicilienne.

1er : Gonzalo Higuaín, le plus grand

La plupart des gens n’osaient pas l’évoquer, surtout après la lourde suspension écopée suite à son dérapage contre l’Udinese, mais l’international argentin l’a fait. A la mi-temps du match contre Frosinone le Napoli menait par la plus petite des marges mais Higuaín n’avait pas encore trouvé le chemin des filets. Le bomber avait alors 45 minutes pour marquer l’Histoire de son pied, il devait encore inscrire 3 pions pour dépasser le record de buts en Serie A sur une saison qui était de 35. Record atteint deux fois avant la version définitive de la Serie A c’est à dire 1929 avec le Hongrois Hirzer et l’Italo-Argentin Libonatti respectivement avec la Juventus en 1926 et le Torino en 1928. Le dernier en date à l’avoir atteint n’est autre que le mythique attaquant du Milan, le Suédois Gunnar Nordahl en 1950. En une mi-temps, Gonzalo marque trois fois dont le dernier but d’un magistral retourné accrobatique et termine à seulement quelques encablures du soulier d’or de l’année. 36 buts en 35 matchs, du jamais vu en Serie A. Tu es grand Gonzalo, tu es grand !

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