Top 5 : les enjeux de la 13ème journée

Par Leo Carta publié le 21 Nov 2015

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5ème : « Ground Control to Major Tom« , décollage imminent pour l’Aeroplanino

Premier match pour Montella sur son nouveau banc. Après quelques jours de négociations, la Fio a lâché l’affaire et a laissé libre de tout contrat le technicien campanien. Retour à la Sampdoria où Vincenzo avait terminé sa carrière (après y avoir déjà passé trois piges entre 96 et 99, son expérience romaine et quelques matchs en Premier League). Premier test contre l’Udinese. Si les deux équipes, qui n’ont plus gagné depuis un mois, sont en plein doute, nul doute que la suprématie de Montella sur Colantuono (9 matchs, 8 victoires et aucune défaite) fera pencher la balance. À moins que le dieu Football n’y mette son grain de sel.

4ème : « En haut. En bas. » – Yannick, Ces soirées-là (2000)

En haut, le Napoli est en pleine bourre (7 victoires et un nul sur les 8 dernières journées de championnat). En bas, l’Hellas est dans la mouise. Plus qu’un simple refrain, leurs confrontations se suivent et se ressemblent pour les deux équipes. Car les statistiques ne sont clairement pas du côté des Véronais, qui ne comptent qu’une victoire contre les partenopei en Serie A. C’était le 15 mars dernier. Un 2-0 tout propre à la maison et un doublé pour Luca Toni. Malheureusement pour les gialloblu, les raisons d’espérer un même scénario sont minces. Car le capitaine est absent depuis quelques semaines déjà, et les oppositions passées penchent, clairement, du côté azzurro (6-2, 5-1, 0-3). Avec Mandorlini sur la sellette, l’objectif pour les deux équipes est le même : gagner.

3ème : C’est l’histoire de deux aigles qui volent trop bas

Le premier, la Lazio, a besoin relancer son championnat. Parce qu’elle vient de perdre le derby, mais surtout parce que les biancocelesti sont en mal de jeu et de fantaisie. Loin des étincelles produites l’an passé par les combinaisons offensives des attaquants, les laziali attendent encore leurs détonateurs Felipe Anderson et Candreva, méconnaissables depuis le début de la saison. Car le « début de saison » n’est pas éternel et la Serie A est belle et bien lancée aujourd’hui. De son côté, l’aigle rosanero accueille Davide Ballardini, déjà passé par la Sicile en 2008-2009, et qui avait réalisé l’exploit de ne pas se faire remercier par le tonitruant Zamparini (big up). Avec lui Palerme espère inverser la triste tendance de ces dernières années (leur dernière victoire contre la Lazio le 19 février 2012 sur un score de 5-1).

2ème : Atalante chasse le Minotaure

Les nerazzurri sont en pleine bourre, pointent à une belle 8ème place au classement général et comptent 18 points. Soit autant que la Juve. Le Toro quant à lui est en pleine corrida. Les toréadors que sont la Juve et l’Inter l’ont sérieusement blessé (deux défaites d’affilée) et il s’agit à présent pour les hommes de Ventura de se relever pour repartir au combat. Car l’objectif pour eux est bien clair : se battre pour une place européenne. Et cela passe par une victoire ce dimanche à Bergame où l’Atalanta l’attend retranchée dans son arène.

1er : Questions pour des champions

Grâce à une victoire, la Juventus pourrait continuer son inespérée reconquista et bien débuter son « mois de la mort ». Car sur les 6 prochains matchs, la Vieille Dame enchaîne le Milan AC, City, la Lazio, Seville et la Fiorentina. Gros programme pour une équipe qui se cherche encore. Autant dire que le mois prochain, on pourra d’ores et déjà tirer quelques enseignements et comprendre où en est la Juve. Et cela passe par une victoire au Stadium contre le Milan, qui n’a plus gagné contre les bianconeri depuis trois ans (c’était à San Siro, le 25 novembre 2012, sur un score de 1-0). Un tabou qu’il faut rompre pour l’équipe de Mihajlovic, elle aussi en quête de réponses. Samedi, on aura donc une résolution de problème et une descente aux enfers. Beau scénario en perspective.