Roberto Pereyra, vogue la galère

C’est l’histoire d’un type qui se blesse et qui galère pour revenir. Une histoire fort commune dans le monde du sport, mais qui met le mental à rude épreuve. Roberto Pereyra en sait quelque chose, lui qui semble ne toujours pas avoir trouvé son rythme de croisière alors que se profile au loin l’emballage final de cette saison 2015-2016. Une saison qui ne veut pour l’instant pas lui sourire, mais qui marque surtout un coup d’arrêt après un exercice 2014-2015 qui avait fait de lui la petite révélation côté Juventus. Toujours présent lorsqu’on faisait appel à lui (52 matchs pour 6 buts), l’Argentin a dépanné à peu près partout au milieu, et même mieux que ça. Placé derrière les attaquants par Max Allegri, après que la Vieille Dame eu muté du 3-5-2 au 4-3-1-2, sa vitesse et sa capacité à éliminer en un contre un ont fait quelques victimes sur les terrains d’Italie et d’Europe, lui permettant par ailleurs de connaître les joies de la sélection argentine.

Quand la malchance s’en mêle

Le départ d’Arturo Vidal pour le Bayern et l’échec de la piste Draxler lors du mercato estival laissèrent présager le fait qu’une place de titulaire en puissance allait se libérer pour lui, mais le sort a comme souvent fait des siennes. Blessé d’octobre 2015 à janvier 2016 puis rarement aligné par Allegri (seulement 2 titularisations depuis lors), Pereyra rame sévère pour se remontrer à son avantage, en témoigne sa prestation relativement quelconque face à l’Atalanta dimanche dernier. Les opportunités de se refaire devraient pourtant se présenter compte tenu de sa polyvalence, mais l’impression générale, si elle devait se confirmer lors des prochaines semaines, est que sa première saison en pleine propriété dans le Piémont (rappelons qu’il appartenait pour moitié l’an passé à l’Udinese) ressemble à un rendez-vous manqué.

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