La revanche d’Assassin’s Glik !

Par Boris Abbate publié le 02 Mai 2017
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Il est un peu plus de midi au centre sportif de l’AS Monaco, quand Kamil Glik apprend le nom de l’adversaire qui croisera la route de son équipe pour les demi-finales de la Champions League. Pris d’un élan de folie et submergé par l’émotion, le géant polonais s’empresse alors sur les réseaux sociaux pour poster différentes photos des ses affrontements avec la Juventus. Ses tacles assassins, ses cartons rouges, la victoire lors du derby, tout y passe, et le garçon crée alors une grosse polémique. S’il calmera le jeu par la suite en affirmant « que c’était juste une façon de rappeler ses années au Torino », ce geste en dit long sur le personnage de Kamil Glik, celui d’un homme qui n’a jamais réellement apprécié de vivre dans l’ombre du voisin bianconero.

Les chevilles de Giaccherini

Pour comprendre l’ascension et le statut du Polonais au Torino, il faut remonter quelques années en arrière. Nous sommes alors en automne 2012 lors du Derby Della Mole, et le défenseur va réaliser un geste qui va le faire entrer dans la légende. Un tacle de psychopathe et d’une rare violence sur le petit Giaccherini, et un carton rouge qui va le rendre célèbre. C’est la naissance de l’assassin. Ou plutôt « d’Assassins’s Glik » comme les supporters granata aiment le surnommer. Dans un Torino un peu morose et en manque de joueurs charismatiques, Glik devient rapidement le leader atypique auxquels les tifosi rêvaient de s’identifier.

Et c’est tout logiquement qu’il en devient le capitaine quelques mois plus tard. Avec ses coups de casques rageurs et ses interventions défensives de bouchers, le natif de Jastrzębie Zdrój laisse même un certain sentiment de romantisme dans l’art de partir à la guerre, et ce n’est pas un hasard s’il s’impose comme l’un des meilleurs défenseurs de Serie A. Seulement voila, le Toro ne retrouve pas sa gloire d’antan et Kamil veut jouer dans la cour des grands, et à l’été 2016 il choisit de s’envoler pour Monaco.

Le coeur toujours granata

Mais même loin du Torino, Glik reste une idole, et il suffit de se balader quelques instants dans certains lieux de Turin acquis à la cause granata pour comprendre l’héritage qu’a laissé le Polonais dans le Piémont. Ses larmes lors de la commémoration du drame de Superga ont marqué tout un peuple, et c’est depuis ce jour la que le joueur assure vouloir venir chaque années honorer le nom des 31 victimes du Grande Torino. Un rendez-vous qui tombe à pic puisque la commémoration annuelle aura lieu le lendemain du match contre la Juve et 2 jours avant le derby face à son Toro.

Coïncidence ou simple hasard du calendrier, Glik lui y voit déjà un grand signe du destin. Et si en 10 rencontres face à la Vielle Dame, le Polonais a perdu à 9 reprises et pris la moitié de ses cartons rouges en carrière, sa nouvelle équipe semble cette fois-ci pouvoir tenir tête aux Bianconeri. Buteur samedi dernier contre Toulouse, Glik est chaud comme la braise puisqu’il vient même de péter le nez de son pote Bakayoko à l’entraînement. Les attaquants de la Juventus sont prévenus, Kamil Glik est prêt, et il ne fera pas dans le détail. Comme souvent !




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Boris Abbate

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