Une Nazionale de vieux mais gagnante

Par Gilbert Simonutti publié le 14 Juin 2016
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Euro 2016 - Calciomio

Alors que les hymnes italiens et belges retentissaient dans la magnifique arène de Lyon, la Nazionale battait déjà un premier record. En effet, quelques minutes avant le début de la rencontre, la BBC sortait la news qui annonçait que le onze azzurro était le plus vieux ayant jamais commencé un match de toute l’histoire du championnat d’Europe des nations. Une moyenne d’age de 31 ans et 169 jours pour les hommes de Antonio Conte qui allaient affronter la jeune et talentueuse sélection belge. Pour beaucoup de monde, ce n’était qu’une stat de plus qui allait faire pencher la balance en faveur des Diables Rouges. Une Italie de vieux qui ne pourrait tenir bien longtemps le rythme effréné qu’Hazard, De Bruyne et compagnie allaient lui imposer.

Les trentenaires assurent

Au fil des minutes, les craintes des tifosi allaient pourtant très vite se dissiper devant la débauche d’énergie mise sur le terrain par les Azzurri. Pendant 90 minutes, les Italiens ont pressé, défendu, contre-attaqué et n’auront, au final, laissé que des miettes aux jeunes diables belges. Buffon et ses 38 ans ont protégé la cage azzurra avec bravoure, aucun minot n’a réussi à passer du coté de Barzagli et de ses 35 piges (sauf peut être Origi), De Rossi, 32 ans, cramé pour certains, a montré ce que le mot regista veut dire et les buteurs Giaccherini, 31 ans et Pellè, 30, ont marqué de leur empreinte les débuts de l’Italie dans cet Euro 2016. Le premier froidement en un contre un face à Courtois, le second d’une reprise de volée sur une passe de Candreva à la dernière minute.

Le présent est italien

A la fin du match la « vieillesse » s’est transformée en expérience et l’Italie est devenue d’un coup beaucoup plus belle que ce qu’elle laissait apparaitre pendant la préparation. La Belgique pourra se rassurer en se disant que l’avenir appartient à sa jeunesse dorée. Le présent, lui, est teinté d’Azzurro. Celui du onze italien le plus vieux de l’histoire de l’Euro. Quant à la fête, le beau Lyon a choisi de la faire avec l’expérimentée italienne plutôt que la jeune belge ingénue. Un choix dans l’air du temps.




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