Le Milan AC épouse la Chine, Adriano Galliani 2.0

Depuis la reprise des entrainements du Milan AC sous la houlette du nouveau coach Vincenzo Montella, Adriano Galliani, fait mine devant les journalistes de ne pas penser à son avenir personnel au sein de l’institution lombarde. L’historique dirigeant milanais, sait pourtant pertinemment que son rôle va évoluer, quand le protocole d’accord final sera enfin signé entre Silvio Berlusconi et les représentants chinois à l’orée du mois de septembre prochain.

Pour le moment

Il est important de préciser avant toute chose qu’à l’issue de la vente des 80% des parts appartenant à Silvio Berlusconi aux acheteurs chinois, Adriano Galliani gardera son titre d’administrateur délégué du club rossonero. Le bémol introduit depuis la prise de contact entre les deux parties est que le mercato soit placé sous le regard très attentif d’un certain Nicholas Gancikoff qui doit en parfaite symbiose avec Galliani valider toutes les décisions dans ce domaine. Âgé d’une quarantaine d’années cet italo-americain est un businessman accompli qui a déjà eu l’occasion de travailler dans le milieu du foot avec l’Inter, la Sampdoria ou l’Atalanta. Il est entendu que dans un futur à moyen terme il sera l’homme qui succédera au vieux condor au poste unique d’administrateur délégué du club. Il devra dans un premier temps cohabiter avec le duo actuel Galliani-Barbara Berlusconi. Galliani est dans tous les cas serein puisque son contrat avec la société Fininvest qui appartient à la famille du Cavaliere coure jusqu’en 2019. Il peut alors se montrer totalement actif sur le domaine sportif sans penser à son avenir. D’ailleurs, après avoir bouclé rapidement l’arrivée de Lapadula il est sur le front comme à ses plus belles heures et se démène actuellement sur des dossiers comme Musacchio et Pjaca.

Ses aspirations

Il est clair que l’égo du bonhomme va le pousser à vouloir inverser ce cycle négatif dans lequel est entré le Milan AC depuis 3 longues saisons désormais. Avec l’arrivée de nouveaux capitaux financiers, il veut tenter de monter une équipe de qualité en tentant de répondre du mieux possible, aux aspirations du nouvel entraineur Vincenzo Montella adepte des joueurs techniques. Fini la course aux joueurs à paramètres zéro et les arrangements avec son ami Preziosi qui était le crédo ces dernières années avec les échecs qui s’en sont suivis. Désormais, il peut retenter des coups à l’image du dossier du jeune prodige croate Pjaca qui pourrait arriver pour plus de 20 millions d’euros dans une lutte acharnée avec la Juventus (qui possède néanmoins une longueur d’avance). L’un des clubs les plus prestigieux au monde a besoin que la tête du pont du club lombard puisse remettre ce club à une place décente au classement la saison prochaine. Avec comme ambition première, de retrouver la scène européenne, là ou les tifosi rossoneri ont vécu des émotions uniques mais qui commencent à être de plus en plus lointaines et poussiéreuses.

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