Les meilleurs joueurs de l’Inter : 9ème

Par Anthony Maiorano publié le 16 Juin 2017
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Arrivé en Lombardie en provenance de la Maison Blanche madrilène pour une quinzaine de millions, la dirigeance nerrazzura ignorait encore qu’elle venait de réaliser un coup de poker des plus majestueux. En effet, l’âpre et rugueux défenseur argentin, qui faisait du sens de l’anticipation un de ses atouts meilleurs, allait écrire de sa plus belle plume l’histoire du club de Moratti et consorts. Champion d’Italie en 2001 avec la Roma, son charisme et sa mentalité de gagnant sont attendus avec grand plaisir et engouement lorsqu’il effectue son come-back en Serie A. Période qui coïncide avec la longue et malheureuse descente aux enfers de la Juventus qui permettra d’accélerer le processus du renouveau interiste afin de régner au plus vite sur le plan national mais également européen. Chose prédite et réalisée en 2010, lorsque le soldat Samuel et ses fidèles compagnons s’installeront sur le toit du monde.

Parti pour mieux revenir

Dès que l’éventualité d’un retour en Italie a toqué soudainement à sa porte, le joueur issu des Newell’s Old Boys n’a pas dû y réfléchir bien longtemps avant de plier bagages à destination de paysages pour lui déjà connus. Au terme son premier exercice, l’Argentin se paye le scalp de réaliser avec son escouade le doublé coupe-championnat en écrasant la concurrence de manière évidente. En bref, Samuel, c’était le genre de défenseur méchant au sens sportif du terme et toujours placé au bon endroit au bon moment. Dès que le coup de sifflet retentissait et en bon roublard, il adorait se coller aux basques de son adversaire en lui faisant sentir sa présence. En outre et notamment lors des bouillants derbys, il avait cette capacité à hausser encore un peu plus le niveau de son jeu. « Quand un attaquant souhaite t’humilier, fais-lui sentir la profondeur de tes crampons sur ses protège-tibias« . Tout est dit.

Un mur en béton armée

Avec l’avènement de Mourinho en 2008, Samuel formera avec Lucío une charnière centrale autant costaud qu’inamovible, une des meilleures du Vieux Continent. L’Argentin, un fou furieux capable de jouer à 30% de ses moyens même avec un genou défectueux, franchira mille et un paliers sous la houlette du Special One. En janvier 2010, lors de la réception de Sienne qui pensait enfin vaincre l’invincibilité interiste, un Mourinho désespéré fait entrer en jeu tous ses attaquants mais le costume de sauveur reviendra à un seul et unique bonhomme ce soir-là. Doublé de Samuel (quelques bons vieux restes de goleador grâce à quelques apparitions en pointe lors de ses débuts en Argentine), victoire 4-3 au finish et titre en ligne de mire. Mais le Nirvana sera atteint lors du triplé de 2010, avec une Champions League cueillie avec les tripes. La paire Eto’o-Milito sera affichée en première page des couvertures certes, mais comment oublier les duels Samuel-Ibrahimovic en demi-finale face à l’ogre catalan, remportés haut la main par le défenseur, qui resteront ancrés dans les mémoires collectives. Et pendant qu’on y est, une coupe du monde des clubs pour remplir un palmarès déjà bien garni. En mai 2014, après 9 ans de bons et loyaux services avec des trophées à la pelle, il quitte la maison nerazzurra en larmes et avec le sentiment du devoir accompli. Oui, car l’Inter aura toujours une chambre d’ami à disposition pour le guerrier Samuel, c’est d’ailleurs pour cela qu’il est membre du staff technique de l’équipe désormais. Tout ça fait que Samuel est notre 9ème meilleur joueur de l’histoire de l’Inter depuis 1990.

Statistiques avec l’Inter

Matchs : 236

Buts : 17

Scudetto : 5

Coppa Italia : 2

Supercoppa : 3

Champions League : 1

Coupe du monde des clubs : 1

https://www.youtube.com/watch?v=K9MtqPR1s8s&list=PLtK8ftgg24N696tAitWHa3gB0ZcD9j6ez




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Anthony Maiorano

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