Les meilleurs joueurs de l’Inter : 19ème

Par Nicolas Soldano publié le 27 Mai 2017
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Hernán Crespo. L’archétype, le prototype, l’illustration même du buteur, du 9, de la pointe. Jeu de tête, placement, pied droit, pied gauche, crochet. L’attaquant complet. Cheveux longs et bandeau, puis cheveux courts poivre et sel, il aura marqué l’histoire de la Serie A, et plus particulièrement celle de l’Internazionale.

Parti pour mieux revenir

l’histoire d’amour entre Crespo et l’Inter est assez particulière. Une sorte de je t’aime moi non plus. Il arrive pour 36 millions d’euros de la Lazio qui doit sérieusement dégraisser à cause de problèmes financiers (pour rappel la Lazio avait déboursé 110 milliards de Lires, soit 56 millions d’euros pour l’acheter à Parma, ce qui en a fait pour quelques temps le footballeur le plus cher de l’histoire). Malgré la lourde tâche de devoir succéder à Ronaldo, ses débuts sont idylliques : il marque buts sur buts en Champions League et enchaîne les performances de haut niveau en championnat. Mais peu après la mi-saison, une grosse blessure l’éloigne des terrains jusqu’à la fin de la saison. C’est d’ailleurs certainement à cause de son physique qui semble parfois fragile que l’Inter, un peu à la surprise générale, ne s’oppose pas vraiment contre son départ à Chelsea, à peine un an après son arrivée. Vieri en avait même pesté devant la presse, en expliquant qu’il ne comprenait pas cette décision du club de vendre un tel joueur, tout en remettant publiquement en cause le projet intériste de l’époque. Après trois années bien étranges où l’Argentin continuera de marquer, à Londres mais aussi lors de son prêt d’un an au Milan AC, il fait part aux dirigeants de Chelsea de son envie de retourner définitivement en Italie. Après un imbroglio avec sa hiérarchie qui ne souhaite pas le vendre sans empocher une belle contrepartie, il est d’abord prêté 2 ans à l’Inter avant de s’y engager libre pour une troisième année. Il connait donc les années faste des Nerazzurri, avec 3 scudetti consécutifs, même si sa dernière saison avec Mourinho n’aura rien d’aboutie puisqu’il jouera très peu, ce qui précipitera son départ pour le Genoa.

L’art d’être décisif

Le buteur argentin aura marqué l’inter de par ses actions de classes, mais surtout de par son art d’avoir su mettre le but qu’il fallait, quand il le fallait. On retiendra entre autres son incroyable édition 2002-2003 de Champions League où il marque 9 buts en 12 matchs, portant littéralement son équipe sur les deux premières phases de poules. Il inscrit le premier but du derby fou de 2006 (4-3 pour l’inter score final) d’un gros coup de casque. Toujours en 2006, contre la Roma, d’abord en finale de Supercoppa, il marque le but du 3-2 qui enclenche définitivement une des plus grande remontée de l’histoire du club, puis en championnat il marque très certainement son plus beau but avec les interistes, le seul but de la rencontre, où il part le long de la ligne de touche côté gauche pour ensuite mettre Mexes sur les fesses et prendre toute la défense de vitesse avant de frapper à bout portant entre les jambes de Doni. Mais son véritable match référence avec les nerazzurri restera probablement celui du 13 mai 2007, où il écœure à lui seul la Lazio avec un triplé (victoire 4-3) qui offre le scudetto à l’Inter.

Palmarès et statistiques

Matchs joués avec le club : 119

Buts : 46

Scudetti : 3

Supercoppa : 2




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