Liste des 30 : les ailiers au crible

Par Leo Carta publié le 28 Mai 2016
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Italie-Nazionale

Federico Bernardeschi (Fiorentina)

Sa saison : 41 matchs joués, 6 buts inscris, 6 passes décisives délivrées, 2834 minutes jouées

Révélation florentine de l’année, Bernardeschi a crevé l’écran cette année. Occupant tout le couloir droit de la Viola, il a dépanné en défense bien que son poste de prédilection se trouve plus haut.  Homme à tout faire de l’équipe de Sousa, il a joué à droite comme à gauche, excentré comme recentré, en attaque ou bien plus bas. Partout avec une assurance dingue pour son âge qui lui vaut à présent bon nombre de considérations huppées.

Ce qu’il peut apporter : une imprévisibilité et de la créativité qui peut faire du bien dans un secteur qui en manque. De la fraîcheur, celle de la jeunesse et de la nouveauté. Celle du talent. Celle de l’insouciance. Cette pré-sélection comporte peu de jeunes joueurs, un critère à double tranchant.

Antonio Candreva (Lazio)

Sa saison : 44 matchs joués, 12 buts inscris, 5 passes décisives délivrées, 3141 minutes jouées

Antonio réalise une saison honnête compte tenu de la saison compliquée qu’a connu son équipe cette année. Il a gardé la bonne habitude de sortir un match quand il le fallait bien que le bilan de fin d’année soit très peu régulier. Malgré la mauvaise saison de sa Lazio, Candreva est devenu le seul milieu de terrain de Serie A à avoir dépassé la barre des dix buts sur les trois dernières années. Une carte de visite qui en jette.

Ce qu’il peut apporter : l’ailier laziale est l’un des incontournables de la Nazionale d’Antonio Conte. Piston insatiable sur le côté, il est l’un des points fixes de l’équipe. Si sa contribution défensive laisse à désirer, Candreva cultive un esprit de leader et quelques qualités bien utiles pour le système de jeu du sélectionneur italien : de l’abnégation, des centres de qualité et une aisance technique qui lui permet de percuter le flanc droit ou de repiquer au centre.

Matteo Darmian (Manchester United)

Sa saison : 39 matchs jouées, 1 but inscris, 1 passe décisive délivrée, 2710 minutes jouées

Sa première pige anglaise s’avère très correcte. D’autant plus correcte que Matteo débarque dans un Manchester United en difficulté, certes, mais qui reste l’un des clubs les plus attendus d’Albion. Si la saison des Red Devils ne s’est pas déroulée comme prévu, le latéral italien dresse un bilan individuel plutôt satisfaisant, malgré quelques blessures par ci par là qui ont inquiété la Nazionale jusqu’au bout.

Ce qu’il peut apporter : de la percussion, une bonne assise défensive et une polyvalence utile. Rien que ça. Darmian a le 3-5-2 de Ventura dans le sang et le souvenir des longues enjambées attaque/défense dans la tête. Rigoureux, il est sans aucun doute l’ailier avec le meilleur compromis attaque/défense de l’effectif et peut, surtout, dépanner dans l’axe en cas de pépin.

Mattia De Sciglio (Milan)

Sa saison : 29 matchs jouées, 2532 minutes jouées

Une saison compliquée pour le jeune milanais, autrefois promis à un avenir radieux, et qui semble se couler sous le poids de l’exigence. De Sciglio entretient surtout un rapport contrasté avec les supporters qui, parfois, voudraient s’en débarrasser avant de l’imaginer, après une belle performance, comme le prochain capitaine de l’équipe. Il termine son année avec autorité contre la Juve, en finale de Coppa Italia.

Ce qu’il peut apporter : une alternative plus défensive sur le côté et, surtout, une polyvalence droite/gauche. À l’aise sur les deux côtés de la défense, Mattia se sied plutôt des défenses à 4 mais ne se refuserait aucun poste en cas de convocation finale. De Sciglio c’est le petit gars conciliant qui fait ce qu’on lui.

Stephan El Shaarawy (Roma)

Sa saison : 42 matchs jouées, 11 buts inscris, 3 passes décisives délivrées, 2447 minutes jouées

Une première partie de saison ratée, après le pari monégasque. Une demi-pige en Ligue 1 qui démarrait pourtant sous de bons auspices mais qui s’est terminée en eau de boudin, cet hiver. Son retour rapide en Serie A sous les couleurs de la Roma prouve que l’on est bien que chez soi. Placé sur le flanc gauche du milieu de terrain offensif des giallorossi, le Pharaon s’est retrouvé et a permis à son équipe de sortir de l’eau en réalisant une belle deuxième partie de saison.

Ce qu’il peut apporter : de l’engagement offensif et une nouvelle conscience tactique. Car son retour à la Roma a surtout coïncidé avec l’arrivée de Spalletti et le boulot qu’il a entreprit pour le faire bosser également en phase défensive. Si elle reste parfois pour lui compliquée à exécuter, les super-pouvoirs que procure le maillot de la Nazionale l’aideront sûrement à la tâche.

Davide Zappacosta (Torino)

Sa saison : 26 matchs jouées, 1 but inscris, 1 passe décisive délivrée, 1350 minutes jouées

Fraîchement débarqué de l’Atalanta durant le mercato 2015, les débuts de l’ancien sont prometteurs et le Torino est heureux de couver un nouvel espoir de plus dans une période désignée pourtant comme sèche en terme de jeunes pépites italiennes. Pourtant, la tendance s’inverse très vite et les mauvaises performances s’accumulent. L’adaptation au 3-5-2 de Ventura s’avère si exigeante et compliquée qu’il échoue sur le banc pendant la phase retour de Serie A.

Ce qu’il peut apporter : latéral défensif à l’esprit très offensif, Zappacosta est souvent comparé à Zambrotta. Imposant physiquement, il prend souvent le dessus sur son opposant direct. À l’aise techniquement et fort d’une belle première accélération, il percute et peut se défaire des latéraux adverses avec une facilité parfois déconcertante.




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Leo Carta

Rédacteur Juventus



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