Les meilleurs joueurs de l’Inter : 26ème

Par Gilbert Simonutti publié le 13 Mai 2017

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Dans son histoire, l’Inter a connu une pléiade de joueurs hors normes. Certains l’étaient par leur talent, d’autres par leur charisme et d’autres encore pour leur douce folie. C’est dans cette troisième catégorie que se classe notre homme du jour. Joyeux luron en dehors du terrain, l’insolent et attachant Nicola Berti est pour les tifosi nerazzurri l’emblème de l’anti-milanisme. Ses passes d’armes avec les cousins rossoneri resteront gravées à jamais dans les mémoires.

L’homme des Derby

Formé à Parma, Nicola Berti se fait connaitre du grand public à la Fiorentina entre 1985 et 1988. Cet été la, le président Pellegrini débourse 7.5 Milliard de Lire pour s’attacher les services de ce milieu de terrain athlétique de 22 ans. Il deviendra tout de suite l’une des pièces maitresses du onze que Giovanni Trapattoni mènera au titre de Champion d’Italie en 1989 lors d’une chevauchée record pour les nerazzurri aux nez et à la barbe du Napoli de Maradona et du Milan d’Arrigo Sacchi. Surnommé Cavallo Pazzo, Berti s’y connait en chevauché puisqu’en novembre 88, il signe face au Bayern l’un des plus buts de l’histoire du club en passant en revue toute l’équipe allemande. Entre blessures et erreurs de casting des dirigeants, les lendemain seront un peu moins gai pour SuperNick. Figure maitresse d’une Inter appauvri au début des années 90, il se distingue principalement lors des derby endiablés contre le voisin honni. Parmi ceux-ci, celui du 10 avril 93 est symbolique de son état d’esprit. Inarrêtable une fois lancée, il dribble Maldini, et fait un petit pont à Costacurta qui l’abat. Berti se relève menaçant et prend un jaune avant de crier aux défenseurs milanais que de toute façon il marquera. Sur le coup franc de Ruben Sosa, Nicolino trompe Sebastiano Rossi de la tête. Tout Nicola Berti en une action. Il remportera comme grand protagoniste (2 buts décisifs) deux Coupe de l’UEFA en 91 et 94 mais aussi celle de 98 sans jouer. Seul interiste au milieu des milanisti (7) lors du mondial 94, il y disputera tous les matchs dont la maudite finale de Pasadena. Il quittera l’Inter en 98 après y avoir disputé 229 matchs d’une belle histoire.