Les enseignements d’Italie-Arabie Saoudite

Par Hugo Calamini publié le 29 Mai 2018
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L’Italie de ce soir s’est montrée globalement convaincante. Bien qu’en face se trouvait l’Arabie Saoudite, les azzurri ont su montrer de bonnes choses tout au long du match. Dans un premier temps, la composition annoncée par Roberto Mancini fut très intéressante et mérite d’être récidivée pour la prochaine rencontre. Par exemple, le choix de Mario Balotelli a fait son effet avec un but et de nombreuses occasions manquées. D’autre part, l’Italie n’a rien lâché. Alors que les tifosi étaient par le passé habitués à voir une Nazionale minimaliste dans chacun de ses matchs amicaux, celui de ce soir marque certainement une exception à la règle. Un été sans mondial a-t-il changé certaines mentalités ? L’effet Mancini, véritable déclic ? La tendance générale pencherait sur plusieurs de ces facteurs réunis…

Doit-on regretter Balotelli lors des éliminatoires de la Coupe du Monde ?

Son dernier match avec la sélection remonte au 24 juin 2014 lors de la Coupe du Monde au Brésil contre l’Uruguay. Il s’est pourtant refait une santé avec 17 buts en 28 matchs la saison dernière et 26 en 38 matchs cette année avec l’OGC Nice. Balotelli était-il le joueur qui aurait fait changer le terrible sort de l’Italie ? Il est certes trop tard de regretter mais « Super Mario » a encore démontré ce soir qu’il avait sa place en sélection. Son match en est d’ailleurs la preuve. A la 7e minute, il réalise la première occasion italienne, puis marque le premier but de la rencontre à la 21e, en faisant toute l’action par lui même, suivi d’une frappe qui se termine dans les cages adverses. Bref, ce dernier arrive à être dangereux tout le long de son temps de jeu en jouant de manière simple mais avec efficacité. Balotelli, indispensable ?

Un bon match, mais la reconstruction sera longue

L’Italie a dans l’ensemble été convaincante. Comme évoqué précédemment, Balotelli a bien joué, mais d’autres joueurs se sont eux aussi démarqués. En effet, il n’était pas le seul italien de retour en sélection. Criscito l’était aussi et semble être une des pièces qui manquait depuis plusieurs années au puzzle italien avec sa transversale qui aurait pu être le but du 2-0 tout comme ses nombreuses passes dangereuses. Sa baisse de régime physique ayant entrainé quelques erreurs à corriger. D’autre part, la rencontre de ce soir marquait également la première sélection de Politano, un autre bon choix du technicien italien. Par exemple, l’ailier droit de l’US Sassuolo a réalisé une belle passe qui aurait pu se concrétiser en but. Au milieu, la reconstruction se ferait logiquement autour de Jorginho. On peut enfin souligner la bonne deuxième mi-temps d’Insigne qui a corrigé ses défauts des 45 premières minutes et Belotti en attaque.

Alors qu’en est-il de ces enseignements ? Il est certain que l’Italie se reconstruira mais en aucun cas en une soirée. En effet, bien que ce soir là, l’équipe a gagné, certaines maladresses sont encore à corriger. De nombreuses occasions sont gâchées et auraient pu largement alourdir le score. Des erreurs se sont fait voir, en particulier celle de Zappacosta  avec une mauvaise sortie de Donnarumma qui coûte un but à l’Italie. En définitive, on ressent encore un gros manque de confiance et de réalisme au sein de cette équipe, encore très jeune. Il ne faut pas oublier que la moyenne d’âge est de 26 ans ce qui est la moyenne d’âge la plus basse depuis novembre 2010 ! L’Euro 2020 est encore loin, alors autant avancer doucement, mais sûrement…

 




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Hugo Calamini

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