Le carnet de notes européen : AS Roma

Qualifiée dans le groupe de la mort avec l’Atletico et Chelsea, peu donnaient alors l’AS Roma sortante de son groupe. Grand maximum, elle faisait office de trouble fête, d’outsider dans une poule qui devait être dominée par les anglais et les espagnols. Il n’en a rien été.

Incroyable et déterminée

Cette AS Roma était sur une autre planète. Si les débuts ont été compliqués, la double confrontation face à Chelsea a été révélatrice d’une force collective retrouvée dans une compétition où la Louve s’est trop souvent faite humiliée. Ce groupe de la mort annoncé fatal aux romain ne l’a finalement pas été et c’est en première position, méritée, que les hommes d’Eusebio Di Francesco ont clôturé ce premier exercice, sous le feu des projecteurs. En héritant du Shakhtar en huitièmes, c’est un autre piège qui se présentait devant les pensionnaires de l’Olimpico. Le type de match où la Louve fait figure de favorite mais se plante finalement. Si le match aller a pu faire craindre un nouveau scénario de ce type, le retour a été maitrisé et a permis une qualification en quarts, la première fois depuis 11 ans pour une Louve avide de sensations européennes.

Le FC Barcelone, l’obstacle trop haut annoncé pour une équipe encore en rodage, qui se cherche tant sportivement que financièrement. Le match aller met alors en exergue les failles d’une équipe qui défensivement balbutie son football. 4-1 pour des Catalans loin d’être fabuleux et une remontée improbable qui devient nécessaire. Le miracle a cependant lieu puisqu’en gagnant 3-0 grâce à un ultime but de Manolas, l’AS Roma réussit l’exploit qui lui manquait depuis tant d’années et s’offre un dernier carré inespéré. Face à Liverpool cependant, les failles défensives de la Louve auront été cette fois fatale car ce n’est pas 4 buts qui ont été encaissés mais bien 7 sur une double confrontation qu’ils n’auront jamais lâché. Au courage, le match retour se solde par une victoire mais l’aventure s’arrête là. En attendant l’année prochaine ?

Le bilan pour l’Italie

12 matchs joués, 6 victoires, 2 nuls et 4 défaites. Si au coefficient UEFA, l’AS Roma n’a pas été incroyable dans les matchs disputés, sa qualification en demi-finale a apporté un bonus indispensable pour sécuriser à moyen terme la place de l’Italie dans le top 3 européen. Quoi qu’il en soit la Louve a porté haut et fort les couleurs de l’Italie sur la scène européenne, montrant qu’il n’y a pas que la Juventus qui peut représenter le pays. Bravo.

Notes de la saison européenne : 17/20

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