Coach Zola, enfin un succès ?

Par Jérémie Panizzoli publié le 19 Déc 2016
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West Ham, le premier défi

Gianfranco Zola possède une relation particulière et privilégiée avec l’Angleterre. Il est vrai que l’ancien joueur de Napoli, a passé la majorité de sa carrière outre manche. Il est donc logique que l’ancien fuoriclasse ait embrassé la carrière d’entraîneur au pays du Kick and Rush. Après avoir passé ses diplômes dans le courant des années 2000, il est nommé à la tête de West Ham en septembre 2008 à la place d’Alan Curbishley. Alors que le club se traîne en queue de classement, Zola va remonter le club et le mener à une belle neuvième place finale en développant un jeu de qualité. Pourtant, la seconde saison chez les Hammers sera bien moins enthousiasmante. Malgré les arrivées d’Alessandro Diamanti et de Luis Jimenez, ex Lazio, le coach natif d’Oliena ne parviendra pas à reproduire la belle saison 2008-2009. Si le maintien est assuré en fin de saison, l’aventure de Zola à West Ham s’arrêtera.

Watford, expérience mitigée

Après ce baptême du feu mitigé en Premier League, Zola doit se rendre à l’évidence. Il va falloir repartir à l’étage inférieur pour obtenir un poste d’entraîneur. Après deux années blanches, Gianfranco pose ses valises à Watford. Le club de la famille Pozzo, également propriétaire d’Udinese en Italie, voit en Zola l’homme idéal pour remonter le club en Premier League. Avec un effectif homogène, le coach va mener ses hommes jusqu’au barrage en terminant notamment 3ème de la saison régulière. Qualifié pour le barrage final, Watford va chuter face à Crystal Palace à Wembley sur le terrible score de 0-1. La saison suivante sera un fiasco total. Marqués par l’échec en finale du barrage, les joueurs de Watford ne parviendront pas à reproduire l’excellent exercice précédent. Résultat, courant décembre Zola est démis de ses fonctions alors que le club se traîne dans le ventre mou du classement.

Le retour à Cagliari

Conscient que sa cote en Angleterre commençait à sérieusement chuter, Zola décide de revenir dans son pays natal. La veille du réveillon de Noel 2014, il est nommé entraîneur de Cagliari. Si le coach connait parfaitement le club sarde pour y avoir évolué comme joueur, la situation du club est inquiétante pour ne pas dire alarmante. Pour bien débuter, Zola et sa formation encaissent un sévère 0-5 face à Palerme. Si la victoire face à Cesena permettra de calmer les tensions, la suite du bilan va être catastrophique. Élimination en Coupe d’Italie puis un nul en six matchs, Logiquement, le président Giullini ne conservait pas Zola et nommait Zeman pour terminer la saison.

Et maintenant Birmingham

On vient de le constater, Gianfranco Zola n’a pas une expérience de coach à la hauteur de celle de joueur qu’il était. S’il est toujours relativement compliqué d’être aussi bon sur le terrain que sur le banc de touche, le cas de l’ex numéro 10 ressemble à bon nombre d’anciens grands joueurs devenus anonymes du banc de touche. Certes, la situation à Birmingham dont il va hériter n’est pas catastrophique. La montée est encore largement envisageable avec seulement 3 points de retard sur la zone de barrage pour monter en Premier League. Cependant, cette expérience sera cruciale dans son parcours de coach. Car en cas d’échec à Birmingham, il ne serait pas étonnant de ne plus voir le mythique Gianfranco Zola sur un banc de touche. A lui de saisir sa chance et prouver définitivement qu’il est un coach à part entière.




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Jérémie Panizzoli

Rédacteur référent pôle events & live



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