Les clés pour affronter l’Espagne

Par Giuliano Depasquale publié le 26 Juin 2016
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Euro 2016 - Calciomio

Dans la continuité de l’ère Del Bosque, l’Espagne s’est renouvelée au niveau de son effectif et est toujours un candidat sérieux au triomphe final. Les pensionnaires de la sélection évoluent en harmonie avec les quelques nouveaux titulaires et ça a déjà fait plusieurs dégâts. Rien qu’en phase de qualifications, les Espagnols avaient enfilé huit victoires consécutives et confirmaient ainsi leur forme de champions d’Europe. L’alchimie jeunesse-expérience fonctionne jusqu’à présent à merveille, avec un trio Busquets-Iniesta-Fabregas qui s’occupe de servir le désormais ex-Juventino Morata, épaulé par Silva et Nolito. Le véritable grand changement par rapport aux précédentes compétitions est la présence de De Gea, héritier de Casillas dans les cages.

Pour ce qui est de son parcours en phase de groupes, l’Espagne s’est débarrassé sans trop de problèmes de la République tchèque (1-0) et de la Turquie (3-0) avant de se faire piéger par des Croates (2-1) bien plus réalistes et entreprenants.

Comment la Nazionale peut en venir à bout

 

Les points forts

– Le collectif. Ce n’est plus une surprise pour personne, l’Espagne a toujours un jeu basé sur son collectif qui fait voyager le ballon jusqu’à trouver la faille dans la défense adverse. Cette tactique est apparue un peu moins efficace que les années précédentes, mais elle a toujours posé beaucoup de problèmes à l’Italie qui se voit à chaque fois vite dépassée par la rapidité de jeu des Espagnols.

– Le milieu de terrain. Ce point est directement lié au précédent, puisqu’il est le moteur même de la tactique. Avec Busquets, Fabregas et un Iniesta en très grande forme, l’adversaire a de quoi devenir fou. Que ce soit dans la récupération ou dans la vitesse d’exécution des passes, le milieu est la base de toute action offensive espagnole, même si les trois compères ont montré qu’ils avaient aussi leurs limites face à la Croatie.

– Les individualités. De Ramos à Nolito en passant par Busquets et Morata, l’Espagne n’a quasiment que des joueurs qui font partie des meilleurs éléments des clubs dans lesquels ils évoluent le reste de l’année. Chacun d’entre eux est donc capable de faire pencher le match sur un coup de génie, ou même de tête, comme Piqué qui a offert la victoire à son équipe contre la République tchèque.

 

Les points faibles

– Le réalisme. S’il y a un point sur lequel les Espagnols ont déçu pendant les trois premiers matchs, c’est bien le manque d’efficacité devant les buts adverses. Même en étant très bien fourni par les milieux, le trio Silva-Morata-Nolito a gâché pas mal d’occasions contre la République tchèque et encore quelques-unes décisives contre la Croatie.

– L’inconstance défensive. Il ne s’agit là pas d’une grosse faiblesse de l’Espagne, qui possède toujours une défense bien solide. Néanmoins, le match contre la Croatie a aussi révélé ses défauts, comme quelques problèmes de marquage, de mauvaises passes qui peuvent coûter cher, ou même des interventions peu rassurantes de De Gea.




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Giuliano Depasquale

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