Le Chievo, le maintien haut la main

Par Matteo Pogliani publié le 14 Avr 2016
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Chievo

44 points en 32 journées et la barre fatidique des 40 points atteinte, le Chievo Vérone a atteint son objectif de maintien bien en avance. Le total des points de la saison dernière a déjà été dépassé. Contrat rempli, tant pour les dirigeants du club que pour l’entraîneur Maran, avec comme cerise sur le gâteau la suprématie de la ville.

L’économie au service de l’équipe

Le président Luca Campedelli a une préoccupation majeure : celle d’avoir des finances saines, dans la mesure du possible. Cela passe par un équilibre entre l’obtention d’un maintien saison après saison et une retenue lors des sessions de mercato. Une descente en Serie B serait une catastrophe, on connait d’ailleurs les ascenseurs descendants possibles dans ces cas-là. Mais à nouveau, tel ne sera pas le cas du Chievo qui a validé son maintien lors de ces dernières journées. Maran confirmé au poste d’entraîneur pour offrir la majeure stabilité du groupe, le mercato low-cost opéré par les dirigeants gialloblù avait fait plus d’un réticent. Des Lodi, Pepe, Pinzi, Gobbi sont arrivés (sans citer tout le monde), sans gros coup d’éclat tant médiatique qu’économique. Le tout pour vraiment pas cher. Et le président ne s’en est pas caché, d’où les doutes émis sur le maintien du club dans l’élite. Cette forte dose d’expérience a surement fait la différence sur la durée de la saison, bien que l’équipe s’est aussi appuyée sur un excellent début d’exercice. Et que dire de la vente fructueuse de Paloschi lors de la session hivernale du mercato. Une plus-value non négligeable pour un club comme le Chievo, même s’il s’agissait de l’un des chouchous des tifosi. Comme quoi, toutes les économies sont bonnes à prendre.

L’efficacité au service de l’équipe

Autre source de satisfaction, la suprématie de la ville vu la saison très difficile qu’a connu le Hellas de son côté. Suprématie qui n’était pas de mise les saisons passées. S’ils n’avaient pas non plus la prétention de « replacer l’église au centre du village », il n’en reste pas moins que cela fait du bien aussi d’inverser la tendance. Avec une Curva Nord uniquement à disposition des supporter gialloblù, le plaisir a été partagé durant toute la saison par joueurs, entraîneur, dirigeants et tifosi. Mais tout n’est pas rose pour autant pour la bande à Maran. En effet, le jeu n’a pas toujours été au rendez-vous. Le passif est plus important que l’actif niveau buts encaissés et buts marqués, ce qui permet de pointer du doigt l’inefficacité devant le but (la vente de Paloschi n’ayant pas aidé), étant entendu que la défense tient la baraque de manière plus que correcte. L’expérience et la rigueur défensive ont eu un impact peut-être négatif sur le jeu vers l’avant proposé par l’équipe. Reste à noter tout de même que Maran a su sublimer les caractéristiques de chacun pour aboutir à ces résultats. Et on ne peut le lui reprocher. Jouant ainsi, le Chievo a d’ailleurs très bien négocié les confrontations directes avec les autres équipes jouant le maintien, et cela a fait la différence. Propres et efficaces. Campedelli a mené à bien sa politique cette saison, lui qui vise désormais la 10ème place du championnat pour la fin de championnat. Le jackpot quoi.




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