Calciostory : 86-87, une saison inoubliable

Par Gilbert Simonutti publié le 01 Mai 2017
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Le Milan AC dans une nouvelle ère

S’il est devenu président du club le 20 février 1986, ce n’est qu’à l’intersaison suivante que Silvio Berlusconi peut réellement commencer son travail de reconstruction du Milan. Il inaugure d’ailleurs sa première vraie saison à la tête du club à sa façon en arrivant en hélicoptère à l’Arena de Milan le 18 juillet pour le Raduno de l’équipe. Une arrivée en grande pompe qui signait le début d’une nouvelle ère pour le club mais aussi pour tout le football italien. Les bases pour l’avenir sont jetées. Avec le travail de Galliani et Braida, arrivés en même temps que lui, le Milan s’offre Roberto Donadoni, talentueux ailier de l’Atalanta alors promis à la Juventus. Lors d’un match amical estival contre le PSV, Berlusconi repère un jeune joueur du nom de Gullit dans l’équipe adverse puis en Coupe d’Italie, le Diavolo affronte une équipe de Serie B, Parma, entrainée par un certain Arrigo Sacchi. Les Rossoneri sont éliminés mais le Cavaliere a compris que l’entraineur de Fusignano serait l’homme idéal pour son Milan. Peu importe que l’équipe ne termine le championnat qu’à la 5eme place, l’avenir lui appartient.

Le Roi Michel s’en va

Championne d’Italie, la Juventus commence un relifting lors de l’intersaison 86-87. Le groupe historique qui a tout gagné laisse la place aux jeunes. Trapattoni rejoint l’Inter et Michel Platini commence à se sentir un peu seul. D’autant plus que le physique du numéro 10 ne suit plus. Des problèmes récurrents aux chevilles depuis un an, l’empêche de jouer à son véritable niveau et dans une interview faite au Stadio Comunale, Platoche annonce la fin de sa carrière à 32 ans. « J’ai tout gagné mais j’ai perdu le football. » En 5 saisons à la Juventus, Michel Platini remporte 2 Scudetti, 1 Coppa Italia, 1 Coupe des Coupes, 1 Coupe des Champions, 1 Coupe Intercontinentale et 3 ballons d’Or. Il aura marqué à jamais la Vieille Dame et le football italien.

Pas de miracle à Udine

6 ans après le premier scandale du Totonero, une nouvelle affaire, appelée Totonero-bis voit le jour en Italie durant l’été 86. Un scandale de large ampleur surtout en Serie B et C. Dans l’élite, c’est l’Udinese qui s’est fait prendre. La relegation avait été demandé en premiere instance mais le club frioulan s’en sort en appel (comme les autres dans les categories inferieures) avec une pénalisation. 9 points de retard et un challenge à relever. Plusieurs grands noms comme Graziani, Collovati et Bertoni signent à Udine pour realiser le miracle. Si l’Udinese fait une saison plus qu’honorable, la relégation ne peut etre évitée. En contrepartie, c’est le neophyte Empoli qui se maintient en Serie A.

Napoli! Napoli! Napoli!

Le 10 mai 1987 restera gravé à jamais dans les mémoires des tifosi napolitains. Ce jour-la, le Napoli remporte son premier Scudetto après un championnat géré de main de maitre par la bande à Ottavio Bianchi. Si le début de saison a été à l’avantage de la Juve, la victoire 3-1 à Turin le 9 novembre expédia le Napoli en tête du classement. Maradona et consort ne la lâcheront plus jusqu’à la fin du championnat malgré la tentative de retour de l’Inter. Déjà champion du Monde avec l’Argentine, Diego Armando Maradona devient l’idole et la fierté de tout le peuple napolitain. A ses cotés, Les Garella, Bruscolotti, Bagni, Renica et Giordano réalisent la saison parfaite. Celle-ci s’achèvera d’ailleurs par le doublé puisque le Napoli remportera également la Coppa Italia quelques jours plus tard.

 




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Gilbert Simonutti

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