Le bilan à la mi-saison : Hellas

Par Giuliano Depasquale publié le 29 Déc 2015
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Ce qui a fonctionné

– L’envie : S’il y a bien quelque chose à retenir de cette première partie de saison catastrophique des gialloblù, c’est bien l’envie de se bouger. Les joueurs sont conscients de la situation dans laquelle ils se trouvent et tentent désespérément de relancer la machine. Néanmoins, sans véritable jeu, cela ne suffit évidemment pas.

– Le retour des blessés : C’est sans doute la raison principale de la place du Hellas au classement. Longtemps privé d’éléments importants, le groupe s’est recomposé et les retours de l’infirmerie font énormément de bien. Il s’agit désormais de repartir sur cette bonne base pour recommencer l’année en confiance. Par contre, il sera compliqué de réaliser un résultat directement, puisque le prochain adversaire est la Juventus, la grande équipe en forme du moment.

– Le mercato : Avec le nombre de blessés enregistrés, chacun a eu sa chance sur le terrain, dont Pazzini. En soi, le mercato du Hellas a été bien géré pour l’envergure du club, avec la venue de joueurs de qualité. Les performances des recrues épargnées par les blessures sont contrastées, mais tendent tout de même vers le bon. Ainsi, Souprayen s’est révélé important, tout comme la polyvalence de Pisano. Seul Pazzini n’a pas réussi à s’imposer lorsque le coach comptait sur lui pour remplacer Toni.

Ce qui n’a pas fonctionné

– Le jeu : En un mot comme en cent, c’est le néant concernant le jeu du Hellas. C’est simple, les actions offensives ne consistent qu’en une succession de centres imprécis. Et c’est pareil en ce qui concerne la défense, puisque les joueurs peinent à établir une ligne défensive et à empêcher les incursions adverses. Cependant, le retour des blessés tend à améliorer progressivement ce jeu, égaré jusqu’ici.

– La gestion du calendrier : Avec une défaite contre Bologne, ainsi que Frosinone, et un seul point pris sur le terrain de Carpi, les Gialloblù auraient pu décrocher leur première victoire à plusieurs reprises. Malheureusement pour eux, ils n’ont pas profité de ces opportunités contre des écuries qui se trouvent être du même niveau.

– Le changement d’entraîneur : Lors du départ de Mandorlini, beaucoup de supporters affirmaient que le problème ne venait pas de lui, mais bien d’un ensemble de petits facteurs. Del Neri n’a pratiquement rien apporté à l’équipe, mais a tout de même remporté deux points importants contre le Milan AC et Sassuolo.

Le joueur à retenir

– Federico Viviani : Malgré sa pubalgie qui l’a tenu éloigné des terrains de mi-octobre à fin novembre, il est le joueur qui a le plus apporté sur le plan tactique. Alors que Hallfredsson est méconnaissable par rapport aux saisons précédentes, Viviani parvient à le substituer et à créer le jeu lui-même.

Le joueur à oublier

– Giampaolo Pazzini : La recrue phare de cet été n’est finalement qu’un gros raté. Pourtant dans un rôle d’attaquant pivot qui lui correspond entièrement, le Pazzo est perdu dans la défense adverse. Ses tirs sont imprécis, son marquage est hasardeux et même ses passes en retrait n’atteignent pas les pieds de ses équipiers. Heureusement pour lui et son équipe, il sait toujours tirer des penalties. Il ne manquerait plus que ça…




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Giuliano Depasquale

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