Si le Chievo pointe actuellement à la douzième place du classement et a réussi à se relever de son mauvais début de saison, Cyril Théréau n’y est certainement pas étranger. Arrivé en août 2010 après avoir fini deuxième meilleur buteur de Jupiler Pro League, le français a réussi à faire son trou du côté de Verona et a définitivement obtenu sa place de titulaire dans l’équipe de Corini. Pourtant, à ses débuts en Italie, Théréau devait se contenter de jouer les remplaçants mais à force d’abnégation et de volonté il parvient à décrocher une place de titulaire pour finalement disputer 22 rencontres et marquer deux buts lors de sa première saison en Serie A. Cependant, victime de nombreuses blessures, il passe beaucoup de temps à l’infirmerie ce qui ternit un peu ses premiers mois en Italie. Sa deuxième saison dans le club gialloblù est bien meilleure et Théréau confirme définitivement son statut au sein de l’équipe alors dirigée par Domenico Di Carlo. Une saison qui le verra marquer 7 buts lors de ses 34 apparitions pour le club (toutes compétitions confondues), avec notamment un but important en Coupe d’Italie face à l’Udinese qui qualifiera le Chievo pour le tour suivant.

Cette saison, et après le remplacement de Di Carlo par Eugenio Corini à la tête de l’équipe, le français confirme les belles promesses entrevues la saison dernière et son statut au sein du Chievo. Titulaire à vingt reprises, Théréau a déjà cinq buts et quatre passes décisives à son compteur. Baladé entre l’attaque et le milieu (souvent en numéro 10, plutôt atypique vu son gabarit), le joueur offre toujours des prestations de bonnes factures et s’affirme comme l’un des meilleurs éléments de l’équipe à chaque rencontre, mettant à l’œuvre son talent dans le jeu et sur phases arrêtés. Nul ne doute que s’il continue sur ce chemin, il attirera l’intérêt de clubs plus huppés (on parle souvent de la Fiorentina), ce qui serait la cerise sur le gâteau d’une carrière pour le moins atypique puisque rappelons que le natif de Privas n’a jamais évolué en Ligue 1 et n’est passé par aucun centre de formation. Une belle histoire en somme.