Cristiano Lucarelli appartient, sans aucun doute, à la catégorie des chasseurs de buts. Doté d’un physique imposant, il possède un très bon jeu de tête et un sens de la finition aiguisé. À l’image d’un Trezeguet ou d’un Inzaghi, Lucarelli est un attaquant de surface capable d’inscrire un but dans n’importe quelle position ou presque.

Cristiano Lucarelli est sans doute l’une des figures les plus originales du football italien de ces vingt dernières années, notamment en raison de ses convictions communistes affirmées. Après avoir beaucoup voyagé pour ses débuts, connaissant des clubs tels Lecce, le FC Valence ou le Torino, le natif de Livourne perce définitivement à se faire un nom lorsqu’il rejoint le club de sa ville de naissance, à 28 ans. Tifoso du Livorno depuis sa naissance, il s’impose rapidement comme étant le symbole de ce club à forte connotation communiste, notamment après avoir refusé un salaire mirobolant (3m/an) venant de Russie afin de rester dans son équipe de cœur. Après avoir mené son équipe de la Serie B à la première partie de tableau en Serie A (9ème en 2004-05 et 2005-06), l’homme aux 92 buts en 146 matches sous le maillot amaranto dispute même six matchs avec la Nazionale, lors desquels il inscrira trois buts. Il devient ensuite le premier italien à jouer dans le championnat ukrainien (au Shakhtar), son départ faisant suite à une brouille avec les tifosi et la direction. L’expérience tournera court, il revient rapidement en Italie à Parma. Après une ultime pige à Livorno, il rejoint le Napoli à l’été 2010. Ardemment désiré par Mazzarri, Lucarelli se blesse au genou dès les premiers matchs et ne fait son retour à la compétition que de longs mois plus tard. Il conserve néanmoins la confiance de son entraîneur, qui fait de lui la doublure de Cavani pour la saison 2011/12 avant de quitter le club en fin de contrat et de prendre sa retraite.