Strict minimum pour la Juve, mais que ce fut laborieux. L’équipe réussi à se qualifier en Ligue des Champions en ayant la certitude de ne pas jouer les tours préliminaires seulement à l’avant dernière journée. Les 74 blessures n’auront pas permis à la Vieille Dame de lutter à armes égales avec l’Inter pour le scudetto.

Cette saison ce caractérise par trop de bas et trop peu de haut. Une équipe qui fait onze matchs nuls et qui perd à six reprises ne peut prétendre gagner le championnat. La Juve a eu dans l’ensemble trois crises, la première au mois d’octobre où elle enchaîne 5 rencontres (2 défaite, 3 nuls) sans victoires. Ranieri était déjà à l’époque très critiqué par les supporters mais les dirigeants le soutiennent. Contre Napoli l’entraîneur fait sortir Del Piero à la place de De Ceglie alors que l’équipe faisait match nul (1-1) aura été une grossière erreur, l’équipe terminera le match par se défendre tel un petit club qui affronte une grosse écurie a l’extérieur. Résultat ? Napoli gagne 2-1. La Vieille Garde avec Del Piero en tête décide alors de prendre l’équipe en main et demande à Ranieri de leur faire confiance. Les résultats ne se font pas attendre, la Juve gagne à domicile en Champions League contre le Real et 4 jours plus tard le derby contre le Torino. Le bilan jusqu’à la pause hivernal est très satisfaisant : 11 victoires, 2 matchs nul et une défaite contre l’Inter à San Siro qui coûtera cher même si on peut parler là d’une petite faute de parcours. Cela reste le meilleur moment de forme de cette saison de la Juve qui bat deux fois le Real, gagne facilement 4-1 contre la révélation Genoa et bat sans trop de problème en faisant un match fantastique contre le Milan 4-2. Et tout cela avec énormément de blessés : Camoranesi, Trezeguet, Buffon, C. Zanetti, Poulsen, et nous citons seulement les joueurs les plus importants.

Après la pause estival l’équipe peine à retrouver le niveau qu’elle avait les mois précédent, l’équipe gagne mais souffre terriblement et perd deux fois consécutivement contre l’Udinese et Cagliari (alors qu’elle menait 2-1). Perdre à domicile contre Cagliari aura scellé en partie le sort de la Juve en Championnat, impossible de reprendre l’Inter, et nous sommes qu’en début février. Puis vinrent les huitièmes de finale de Champions league contre Chelsea. La Juve après une mauvaise entame de match où elle encaisse un but de Didier Drogba se reprend, joue bien a diverses occasions pour égaliser et marquer ce but si important à l’extérieur. Mais rien n’y fait. Le match retour est ponctuée par la malchance, en effet Sissoko se blesse le jour de l’avant-match et sera indisponible pour le reste de la saison, un coup dur pour toute l’équipe. Pour ne pas changer l’un des meilleurs joueurs du match, Nedved se blesse pendant la rencontre et doit déclarer forfait. La Juve fait une superbe première mi-temps, ouvre le score avec Iaquinta et est patronne du terrain. Mais en cette période la chance n’est pas avec elle et sur un tir dévié par Grygera, Essien égalise et anéanti les espoirs des joueurs et des supporters, le match se terminera 2-2.

La Juve réagi les deux matches qui suivirent l’élimination plutôt bien en s’imposant deux fois de suite 4-1 contre Bologna et la Roma. On continue d’espérer au scudetto mais si tout le monde sait que cela va être très compliqué. Arrive le match contre le Chievo et ce match nul qui laissera amer tout le monde, l’équipe en premier. Les joueurs démotivés par leur élimination en Champions League n’ont plus cette hargne et cette envie sur le terrain qui ont souvent fait la différence. Ranieri n’arrive pas remotiver ses troupes et ne veut pas changer cette tactique du hors-jeu qui en devient suicidaire. Conséquences ? Plus de 2 mois sans victoire. Un record négatif pour la Juve de sept matches sans avoir empoché une seule fois les trois points. De plus, la Juve est éliminé par la Lazio à domicile en coupe. Commencent les protestations de la part des supporters, Les plus visés sont les dirigeants et l’entraîneur Ranieri qui sera limogé après un autre match triste et médiocre face à l’Atalanta. Ferrara est appelé à la rescousse, change les méthodes d’entraînement donne des motivations aux joueurs. La Juve fini enfin par gagner et à se qualifier sans passer par le tour préliminaire de la Champions League grâce à son Capitaine. Le dernier match sera le premier de Ferrara à l’Olimpico en tant qu’entraîneur mais surtout le dernier match d’un grand champion du nom de Nedved.

Le Man To Man

GIANLUIGI BUFFON (23 matchs)

6

Année difficile pour Gigi qui aura manqué pendant toute la première partie de la saison. Il n’a pas fait de bourde ni même porté préjudice au résultat de son équipe mais il a eu besoin de temps pour retrouver son meilleur niveau. L’année prochaine il sera plus facile de le juger sur une saison complète.

ALEXANDER MANNINGER (16 matchs)

7

Acheté pour moins d’un million d’euro, l’autrichien s’est révélé être un excellent gardien qui a remplacé Buffon comme il le faut (et Dieu sait qu’il est compliqué de remplacer un monument comme Buffon), Manninger était dans les cages lorsque la Juve battait le Real dans les deux confrontations, il était aussi présent lors de la très belle victoire 4-2 contre le Milan. Le mérite de ces belles victoires lui revient également. On pourrait presque dire que c’est un gâchis qu’il soit numéro 2, mais on ne va pas s’en plaindre.

ANTONIO CHIMENTI (0 match)

non noté

Aucune présence pour Chimenti qui a plus un rôle d’homme des vestiaires qu’autres chose. Notre cœur est soulagé de ne pas l’avoir vu jouer.

GIORGIO CHIELLINI (27 matchs, 4 buts

8

La saison de la totale et définitive consécration pour Chiellini. Non il n’est plus un espoir, oui il fait partie du top 5 des meilleurs défenseurs de la planète. Un des joueurs qui fait partie de la colonne vertébrale de l’équipe, un des leaders de l’équipe.Très propre sur ses tacles, attentif, imposant physiquement, très fort de la tête, rapide, marque une bonne quantité de buts. Bonne chance aux attaquants qui devront dans le futur passer sur son chemin.

PAOLO DE CEGLIE (19 matchs, 0 but)

6

De Ceglie a confirmé en partie son talent cette saison. Ranieri l’a souvent préféré en tant que vice-Nedved (au profit de Giovinco) parce que défensivement le jeune Paolo né à Aoste a encore beaucoup de progrès à accomplir surtout qu’il se considère latéral gauche défensif. Son meilleur match : contre le Milan en décembre 2008, il avait été intenable sur le côté gauche en remplaçant un Nedved blessé.

ZDENEK GRYGERA (31 matchs, 2 buts)

6

La moyenne entre sa première moitié de saison étincelante et une deuxième moitié de saison à oublier. En début de saison il semblait être plus conscient de ses moyens et offensivement Zdenek était plus dangereux que la saison précédente tout en faisant son travail en défense. Mais après la pause hivernal Grygera a été pendant trop de match à la débandade la plus totale. Malheureusement il n’a jamais eu une véritable doublure puisque le blessé chronique alias Zebina était blessé pendant pratiquement toute la saison.

DARIO KNEZEVIC (3 matchs, 0 but)

5

3 présences, 270 minutes de jeu seulement pour le croate prêté par Livorno avec option d’achat (il retournera bien entendu en Toscane). Le pire c’est que pour le peu qu’il a joué il n’a été en rien rassurant. Une blessure en automne contre Napoli lui sera ensuite fatal.

OLAF MELLBERG (27 matchs, 2 buts)

6.5

Arrivé à la Juve en fin de contrat en provenance d’Aston Villa (où il était le Capitaine et une idole des supporters) Mellberg a eu un impact assez délicat avec la Serie A, en effet à la première journée contre la Fiorentina il ne fait pas un bon marquage sur Gilardino dans les dernières minutes de la rencontre et ce dernier égalise. Mais Mellberg a démontré au fil des rencontres qu’il était un joueur auquel on pouvait faire confiance. Il a en effet répondu toujours présent lorsqu’il devait remplacer Legrottaglie ou Chiellini dans l’axe et même Grygera sur le côté droit. Excellent joueur de rechange.

NICOLA LEGROTTAGLIE (26 matchs, 1 but)

7.5

Malgré une fin de saison en dents de scie du a une tactique suicidaire du hors-jeu de la pair de l’ex entraîneur Claudio Ranieri, sa saison reste toutefois fort positive et sa complémentarité avec Chiellini reste un point fort de la Juve cette saison. Défenseur doté d’une certaine classe, Il Duca de son surnom est le joueur qui dirige la défense de la Juve. Mémorable sa prestation contre la Lazio à l’Olimpico alors qu’il avait a côté de lui un jeunot du nom d’Ariaudo, il aura tenu la baraque en défense à lui seul et a permis au jeune issu de la primavera de débuter en douceur. Legro’ sera concurrencé la saison prochaine par Cannavaro mais il saura sans nul doute sortir son épingle du jeu.

JONATHAN ZEBINA (8 matchs, 0 but)

5.5

8 matchs pour un total de 409 minutes de jeu, Zebina sera une nouvelle fois passé à côté de sa saison à causes de ses récurrentes blessures. Revenu à disposition il est ignoré par Ranieri qui lui préfère Grygera, c’est avec l’avènement de Ciro Ferrara sur le banc de touche de la Juve que Zebina retrouvera sa place de titulaire les deux derniers matches de la saison.

CRISTIAN MOLINARO (29 matchs, 0 but)

7

Après un début de saison délicat où il s’est même fait siffler à sa sortie contre le Zénit en Champion’s League, Molinaro persévérant face aux difficultés qu’il a rencontré a travaillé dur à l’entraînement et cela s’est vu sur le terrain. Ses bonnes prestations étaient constantes, défensivement impeccable. Semble avoir 4 poumons au lieu de deux, on ne compte en effet plus ses aller-retour sur son côté gauche. Certes, on pourrait lui reprocher ses centres mais qui n’a pas un manque de lucidité lorsqu’il pique un sprint de 60 mètre ?

LORENZO ARIAUDO (6 matchs, 0 but)

6

Ariaudo jeune promesse de la Juve, défenseur central de formation a débuté avec l’équipe première au mois de Janvier en huitièmes de final de la Coupe d’Italie contre Catane. Quelques jours plus tard il joue son premier match en Serie A face à la Lazio à l’Olimpico. Ses prestations ont été très rassurantes même s’il a eu quelques difficulté contre la Reggina en fin de saison. A un bel avenir devant lui.

MAURO CAMORANESI (19 matchs, 1 but)

6

Saison émaillée de beaucoup trop de blessures qui lui auront causé un grand préjudice. Il a vraiment manqué à l’équipe qui manquait de qualité au milieu du terrain. Quelques cartons rouges qu’il aurait pu éviter (contre le Genoa en championnat ou la Lazio en Coupe d’Italie), mais pour le peu qu’il a joué Camo a été plutôt bon. On se rappellera son match héroïque contre la Reggina où avec une luxation d’épaule il réussi a faire la différence en marquant le premier but du match.

ALBIN EKDAL (3 matchs, 0 but)

non noté

Ce grand talent suédois arrivé l’été passé en provenance de Brommapojkarna a surtout joué avec la Primavera cette saison, avec seulement 91 minutes de jeu il en devient difficile de juger ses prestations bien qu’il ait montré lors de ses rares apparitions posséder un grand talent.

SEBASTIAN GIOVINCO (19 matchs, 2 buts)

6.5

Seba’ qui a été très peu considéré par Claudio Ranieri aura quand même montré dans les 895 minutes concédé par l’ex-entraîneur de quoi il était capable. Talent a l’état pur Giovinco barré par des monstres sacrés tel que Nedved ou encore Del Piero a su dans la plupart des cas répondre présent lorsque l’équipe avait besoin de lui même s’il est encore un peu trop inconstant dans ses prestations. Ses meilleurs matchs ? Sa première titularisation en championnat contre Catania où il fourni un assist à Amauri, contre le BATE Borisov en Biélorussie où là il fait deux passes décisives à Iaquinta, contre Lecce en décembre dernier où il débloque le résultat grâce a un splendide coup-franc. Au mois de mars il fait également une superbe entrée contre Chelsea et trois jours plus tard un match fantastique contre Bologne.

MARCO MARCHIONNI (27 matchs, 1 but)

6.5

Il a eu enfin la possibilité de jouer toute une saison complète avec la Juve après 2 années d’infirmerie. Marco a très bien remplacé Camoranesi pendant la période automne-hiver. Bien sûr cela n’a rien à voir avec Camoranesi mais Marchionni a démontré être un excellent remplaçant, mais quand le titulaire est blessé pour le 3/4 du temps le remplaçant est le titulaire et là c’est insuffisant pour une équipe comme la Juve. Même si lors des plus belles victoire de la saison, le titulaire c’était lui. Il ne semble plus faire partie des plans de la Juve la saison prochaine, devrait normalement être vendu.

CLAUDIO MARCHISIO (24 matchs, 3 buts)

7.5

La révélation de la Juve cette saison. Grâce aux blessures et aux mauvaises prestations de ses concurrents Marchisio a réussi à se faire une place dans le milieu de terrain bianconero. Milieu de terrain à tout faire (dans le style d’un De Rossi) Marchisio n’est plus un espoir mais un vrai joueur. Doté d’une très grande personnalité pour son jeune âge il n’a pas eu peur de se prendre ses responsabilités les moments venus. Trois buts à son actif cette saison dont deux décisifs contre la Fiorentina et Napoli (score final 1- 0 dans les deux matchs). En continuant ainsi les portes de la Nazionale lui seront grandes ouvertes.

CRISTIAN POULSEN (23 matchs, 1 but)

4.5

“Purtroppo Poulsen” (Malheureusement Poulsen) intitulait Tuttosport après l’officialisation de l’achat du joueur Danois de la part de la Juve pour 10 millions d’euro et un contrat de 3 millions d’euro d’une durée de 4 ans. Il n’avait pas tord, Poulsen s’est révélé être un “bidone”. Où est passé le joueur qui mordait les chevilles de l’adversaire, qui récupérait une grosse quantité de ballons et qui avait un fort caractère ? Ce que l’on peut dire c’est qu’il s’est trop assagi avec le temps devenant un ectoplasme sur le terrain, et c’est pas sa technique qui va l’aider à remonter la pente. Bon il a l’excuse de la pubalgie mais ça n’excuse pas toutes ses piètres prestations. Merci Ranieri de l’avoir préféré à Xabi Alonso.

MOHAMED SISSOKO (21 matchs, 2 buts)

8

Sûrement un des joueurs les plus performant de la saison, Sissoko a été cette saison d’une importance fondamentale pour la Juve et sa blessure avant le match retour contre Chelsea qui l’a contraint à rester à l’infirmerie jusqu’à la fin de la saison a été un véritable coups de massue pour l’équipe. Dans son rôle de pur récupérateur il est sûrement un des meilleur joueurs de la planète évoluant à ce poste. Momo a un volume de jeu assez extraordinaire et ses longues jambes le favorise lorsqu’il doit tacler l’adversaire. Cette année il s’est aussi affiné techniquement, pour preuve le but qu’il a marqué contre Palermo au mois de Février. Il a encore une grande marge de progression.

HASAN SALIHAMIDZIC (11 matchs, 1 but)

6

Joueur important dans l’effectif bianconero parce que très polyvalent. Capable de jouer défenseur gauche/droit, milieu gauche/axial/droit et dans sa carrière il a même évolué en tant qu’attaquant de soutien. Brazzo (son surnom qui veut dire jeune en bosniaque) a moins eu de temps de jeu que la saison précédente à cause d’une blessure en automne dernier. Mais il a tout de même répondu présent lorsque l’équipe avait besoin de lui.

CARDOSO MENDES TIAGO (15 matchs, 0 but)

5.5

Après une longue léthargie Tiago c’était bien repris en première partie de saison en composant avec Sissoko un excellent duo qui aura permis notamment à la Juve de gagner 7 fois consécutivement. Mais pas de chance dans sa meilleure période il se blesse contre l’Inter à San Siro et il n’aura jamais réellement retrouvé son niveau après sa blessure. Son style de jeu ne semble toutefois pas adapt& à la Juve et surtout à la Serie A.

CRISTIANO ZANETTI (12 matchs, 2 buts)

6

On le savait très fragile niveau musculaire et cette saison l’a une nouvelle fois confirmé. Le géomètre de l’équipe aura énormément manqué à la Juve. Ces multiples blessures lui ont permis de jouer toutes compétitions confondues seulement 861 minutes. A noté qu’il a marqué un des plus beau but de la saison (dommage qu’il n’y avait pas de public) à la der’ de Ranieri contre l’Atalanta. En espérant qu’il sera opérationnel pendant tout la saison prochaine, il sera d’une grande utilité à la cause bianconera.

PAVEL NEDVED (32 matchs, 7 buts)

7.5

La Furia Ceca a fini sa carrière en beauté, comme on veut qu’un monument finisse sa carrière, au haut niveau sans qu’on puisse dire “il aurait du arrêter plus tôt”. A 37 ans Pavel est avec Amauri le joueur ayant le plus de présence cette saison. A son actif 3’402 minutes, ce qui confirme son excellente état de forme. Nedved après une saison 2007-08 demi-teinte est revenu à son niveau habituel, surtout en deuxième partie de saison où il aura été un des meilleurs de l’équipe en marquant notamment 7 buts en championnat ce qui n’est pas rien. Dommage qu’il se blesse pendant le match le plus important de la saison contre Chelsea à l’Olimpico, surtout qu’il était le meilleur sur le terrain avant sa blessure. Ce joueur blond avec cette crinière en perpétuelle mouvement nous manque déjà. Merci pour tout Pavel.

DAVID TREZEGUET (8 matchs, 1 but)

5.5

Sûrement la saison la plus difficile pour Trezeguet qui n’aura marqué qu’un petit but (contre Palermo). Blessé après avoir jouer contre le Zénit, David fait son retour 4 mois plus tard contre l’Udinese (la Juve perd ce soir là 2-0). La concurrence est rude en attaque et Trezeguet peine à retrouver son niveau, néanmoins Ranieri décide de le titulariser au match retour contre Chelsea. David sorti à 10 minutes du terme de la rencontre se plaint aux médias d’être sorti ce qui provoquera la colère de Ranieri qui décide en quelque sorte de l’évincer bien qu’il soit titulaire en demi-finale retour de la Coupe d’Italie contre la Lazio. Donné partant il sera le protagoniste de ce mercato d’été.

VINCENZO IAQUINTA (28 matchs, 12 buts)

7.5

Première moitié de saison difficile pour Vincenzo qui entre blessures et concurrence ne joue pas beaucoup. Mais il revient en très grande forme en 2009 (9 buts marqués), il gagne sa place de titulaire et la confiance de Ranieri enchaînant les grosses prestations et en marquant des buts très importants. Depuis son but et son expulsion quelques minutes plus tard contre Catane, Iaquinta s’est senti pousser des ailes et a été le meilleur joueur des derniers mois. Parti en tant que 4ème attaquant, il devient en fin de saison intouchable. Chapeau.

AMAURI (32 matchs, 12 buts)

7

Amauri avait très bien commencé sa saison, on aurait dit qu’il jouait à la Juve depuis des lustres. Avec Del Piero il forme un excellent duo et Amauri contribue aux bons résultats de la Juve après la crise d’octobre. Malheureusement il y a eu un brusque coup d’arrêt en 2009, Amauri peine physiquement et son niveau de jeu est en baisse. La chance n’est pas avec lui puisqu’il se blesse pour une durée d’un mois en mars. Tout cela fait qu’il n’a marqué qu’un seul petit but en 2009 (contre la Sampdoria au mois de février). Pour une première on peut qualifier sa saison comme bonne mais peut mieux faire.

ALESSANDRO DEL PIERO (31 matchs, 13 buts)

8

Une valeur sûr, le Capitaine ne déçoit jamais. Meilleur buteur de l’équipe avec 21 réalisations et meilleur passeur de l’équipe avec 9 assist (dont 1 en Coupe d’Italie). Alex a littéralement porté la Juve sur ses épaules en Ligue des Champions, difficile qu’elle se qualifie en huitièmes sans ses buts décisifs, le capitaine nous régale de buts sur coups franc fantastiques et est le véritable leader technique de l’équipe. Il subi un baisse de forme fin hiver début printemps qui lui fera perdre sa place de titulaire au profit d’Amauri et Iaquinta. Mais avec le retour de Ferrara qui lui donne toute sa confiance Del Piero termine la saison en beauté en marquant 2 buts contre Siena qui permet à la Juve de se qualifier en Champions League. Le plus beau moment de la saison ? Ses deux buts au Santiago Bernabeu et la Standing Ovation lors de sa sortie en fin de match. Peu de joueurs ont eu ce privilège.

La saison prochaine

La Juve et ses supporters veulent renouer au plus vite avec la victoire en gagnant un trophée de prestige. Les dirigeants ont défini l’achat de Diego les premiers jours du mois de mai, le brésilien sera le remplaçant naturel de Nedved. Bien qu’il soit un joueur très différent du tchèque, Diego a toutes les qualités requises pour être son digne successeur. Avec lui, la Juve devra obligatoirement changer de tactique de jeu. Oublié le rigide 4-4-2, place au 4-3-1-2 ou au 4-2-3-1.

Le retour de Cannavaro n’aura pas fait plaisir à grand nombre de supporters mais le Capitaine de la Nazionale sera précieux la saison prochaine, son expérience et son leadership sera un plus pour l’équipe. Si l’achat de D’Agostino se concrétise le milieu de terrain subira une forte hausse de qualité. On avait l’habitude ces dernières années d’avoir un milieu musclé très pauvre en idées. Avec D’Agostino et Diego la qualité sera bel et bien présente dans l’axe. Le staff sera complètement renouvelé avec la venue de Ferrara, un changement radical et obligatoire au vu des multitudes de blessure cette saison.

L’équipe et les dirigeants n’ont désormais plus le droit à l’erreur, plus le temps avance et plus l’excuse de la Serie B devient de moins en moins valable. La deuxième place ne doit pas être considéré comme un bon résultat, la Juve ne peut se contenter de terminer deuxième et doit viser constamment les sommets. C’est son destin.