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Chronologie Juventus

23 novembre 2013 à 21h25         Valentin Pauluzzi

Chronologie Juventus

Juventus Turin Juventus 

1897 : La fondation

Les membres fondateurs de la Juventus

Les membres fondateurs de la Juventus

Quelques jeunes étudiants du Lycée Massimo D’Azeglio qui se retrouvaient en dehors des cours pour s’amuser, décidèrent de fonder une équipe de football. C’est sur un banc de Turin que ces lycéens prirent la grande initiative, parmi les fondateurs, les frères Canfari offrent leur atelier au nouveau club, ce sera le premier siège. Le nom du club doit être élu suite à un vote. Pour l’anecdote “Sport Club Juventus” arriva troisième derrière “Società Via Fori” et “Società Sportiva Massimo D’Azeglio”. La concurrence étant très forte entre les deux dernières propositions, un consensus est trouvé pour choisir “Sport Club Juventus” qui deviendra “Football Club Juventus” un peu plus tard. “Juventus” signifiant “jeunesse” en latin. La Juventus est donc née en 1897, le plus souvent on parle du 1er novembre mais on ne peut être sûr que ce soit la date exacte, la presse de l’époque ne consacrant que très peu d’espace au sport.

1897-1930 : Vers les deux premiers scudetti

Premier scudetto conquis en 1905

Premier scudetto conquis en 1905

Trois ans plus tard, la Juve dispute son premier championnat s’inclinant 1-0 contre le FBC Torinese lors du premier match officiel de son histoire, elle est devancée dès les éliminatoires par d’autres clubs turinois, mais elle devient très vite une concurrente sérieuse au titre suprême, en témoignent ses places de finaliste en 1903 et 1904 à chaque fois face au Genoa. Le premier scudetto arrive l’année suivante en devançant justement le Genoa et l’US Milanese aujourd’hui disparue, en 1906 la Juventus se refuse de jouer un match de barrages et laisse ainsi le titre au Milan AC. En effet le match d’appui pour décider du titre devait se jouer sur le terrain de l’US Milanese et donc à Milan. Quoi qu’il en soit, le scudetto de 1905 reste orphelin pendant 21 ans : la plus longue période de disette dans l’histoire de la Juve qui eut du mal à affronter des clubs mieux organisés et qui échappe même à une relégation en 1913 grâce à une réforme des championnats. La vieille dame est aussi régulièrement devancée par le Torino, club rival fondé en 1906. Les compétitions sont ensuite interrompues à cause de la Grande Guerre, le co-fondateur du club et ex-président Enrico Canfari mourut au front.

Edoardo Agnelli, premier du nom à lier son nom au club

Edoardo Agnelli, premier du nom à lier son patronyme au club

Lorsque le football reprend son droit, la Juventus finit de suite vice championne derrière l’Inter mais ce n’est qu’avec l’arrivée de la famille Agnelli (qui a fondé la FIAT) via Edoardo que le club est structuré correctement. En 1923 le premier coach est désigné, il s’agit du hongrois Jeno Károly, en 1925-26 il réalise une grande saison mais succombe le 28 juillet 1926 à un infarctus; la Juve gagne son deuxième scudetto peu après sa mort en terrassant l’Alba Roma (7-1 à Turin et 5-0 à Rome) mettant un point final à un championnat triomphant. Elle reste en haut de l’affiche les années suivantes confirmant être une des places fortes du football italien, on compte dans la foulée de ce scudetto deux troisièmes places et une seconde, la légendaire régularité de la Juventus prend forme. Lors de la première édition de la Serie A en 1929-30, les bianconeri se classent encore sur le podium, à la troisième place. C’est également à cette époque que le gardien Combi et les défenseurs Rosetta et Caligaris se font connaitre, formant l’ossature d’une future grande Juve.

1930-1947 : Le Quinquennio puis la traversée du désert

La Juve du quinquennio et ses cinq scudetti consécutifs

La Juve du quinquennio et ses cinq scudetti consécutifs

Avec l’arrivée de la famille Agnelli, l’abnégation, le sérieux et l’organisation sont de mise. L’équipe est régulièrement compétitive et remporte pas moins de cinq titres d’affiliée (ce qu’on appellera le Quinquennio (le quinquennat), un record, en Italie, que seul le grand Torino et l’Inter égaleront. C’est l’ossature de cette grande Juve (composée entre autres de l’italo-argentin Raimundo Orsi, meilleur buteur du Mondial 1934) qui aide l’Italie à conquérir sa première Coupe du Monde (parmi les 22 azzurri champions du monde 1934, 9 évoluaient à la Juve ), tandis que Felice Borel empile les buts et Carlo Carcano est le coach de ce fabuleux cycle. Cette série de succès s’interrompt avec la tragique disparition d’Edoardo Agnelli décédé suite à un accident aérien en juillet 1935, mais la vieille dame remportera sa première Coupe d’Italie contre le Torino en 1938.

Les festivités du scudetto en 1932

Les festivités du scudetto en 1932

La Juventus rentre quelque peu dans le rang se contentant des places d’honneur derrière Bologna et l’Inter avant l’arrêt des championnats suite au deuxième conflit mondial, elle remporte cependant une deuxième coupe nationale aux dépends du Milan. L’après-guerre est marquée par la domination incontestable d’un grandissime Torino (l’autre club de la ville de Turin) que seule la tragédie arrêtera mais les bianconeri restent bien ancrés dans les premières places du classement. Douze ans après le Quinquennio, un autre Agnelli est à la tête de la Juve, Gianni (l’un des fils du défunt Edoardo), le nouveau président déclara après la tragédie du Superga “La ville de Turin aura une autre grande équipe”.

1947-1961 : Sivori, Charles et surtout Boniperti

De gauche à droite, Omar Sivori, John Charles et Gianpiero Boniperti

De gauche à droite, Omar Sivori, John Charles et Giampiero Boniperti

Aussitôt dit, aussitôt fait. Trois stars danoises sont recrutées pour redorer le blason de la vieille dame : Karl et John Hansen ainsi que Karl Praest. Avec Boniperti et Parola, ce trio danois va contribuer à la conquête du 8ème (1950, 15 ans après le dernier) et 9ème (1952) scudetto de la Juve. A partir de 1952, la Juventus, à l’image du championnat, est dominée par le Milan AC et son légendaire trio suédois Gren-Nordhal-Liedholm. Trop sollicité par le reste de ses fonctions, Gianni Agnelli part en 1954 et la Juventus ne peut jouer le titre (7ème place en 1955, 12ème en 1956, 9ème en 1957). Son frère Umberto Agnelli, nouveau président, engage en 1957 le fuoriclasse argentin Omar Sivori pour une somme record à l’époque (180 millions de lires) ainsi que le Gallois John Charles. Avec eux et Boniperti la Juve à son tour a son tridente.

Il Dottore Umberto Agnelli et ses joueurs en fond

Il Dottore Umberto Agnelli et ses joueurs en fond

Le résultat est immédiat, elle décroche son 10ème scudetto et sa première étoile (1958) et une troisième Coupe d’Italie l’année suivante en battant l’Inter 4-1 en finale. La Vecchia Signora fait aussi ses débuts en compétitions européennes, précisément en Coupe d’Europe des Clubs Champions mais se fait éliminer dès le 1er tour contre le Wiener Sportclub, avec un sévère revers 7-0 au match retour. Ls tifosi bianconeri sont en croissance continue en Italie et ont pu profiter de la classe d’un Sivori extrêmement divertissant (premier pensionnaire de Serie A à obtenir le ballon d’or en 1961) et des derniers buts de la grande carrière de Boniperti. Ce dernier établit un record intouchable – jusqu’en 2006 pour Del Piero – de 182 buts en 444 matchs et prend sa retraite suite à son ultime sacre de 1961, laissant un vide que lui seul saura combler. Durant la fin de cette ère, on compte un doublé coupe-scudetto en 1960 (la coppa par 3-2 contre le Fiorentina) et le 12ème titre de champion la saison suivante (avec la fameuse victoire 9-1 contre la formation Primavera de l’Inter), c’est une razzia !

1961-1976 : Des bas et des hauts

Beppe Furino, huit scudetti avec la Juventus

Beppe Furino, huit scudetti avec la Juventus

Le coup de massue arrive dès la première saison sans Boniperti, 12ème en championnat, seul satisfaction, l’élimination en quarts de la C1 en match d’appui contre le grand Real, la première finale européenne arrive lors de la saison 1964-65 et une défaite 1-0 contre les Hongrois de Ferencvaros, c’était pour le compte de la Coupe des villes de Foires, dans la foulée la Juventus remporte déjà sa 5ème coupe d’Italie contre l’Inter. En plus d’une décennie le club ne gagne qu’un seul scudetto en 1967 avec Heriberto Herrera sur le banc, ce qui lui permet d’accéder une nouvelle Coupe d’Europe des clubs champions. L’honorable parcours s’arrête en demi-finale, la faute à un Benfica trop fort, la Juve durant cette période est éclipsée par le Milan et l’Inter qui se tirent la bourre en Italie et triomphent en Europe. A signaler une nouvelle finale de Coupe des villes de foires, perdue cette fois contre Leeds lors de la saison 1970-71, tandis que se forme petit à petit une nouvelle ossature avec notamment les débuts de Beppe Furino.

Une des nombreuses défaites de la Juventus dans une finale européennes, ici face à l'Ajax en 1973

Une des nombreuses défaites de la Juventus dans une finale européenne, ici face à l’Ajax en 1973

Depuis la retraite de Boniperti, la Juve n’y arrivait plus, son retour en tant que président va redonner vie au club, qui repart de l’avant. Un scudetto en 1972 puis un autre au terme de la saison 1972-73 avec Čestmír Vycpálek sur le banc, la Juve gagne le championnat le plus passionnant de son histoire. Une longue bataille avec la Lazio et le Milan, leader jusqu’ici, deux défaites des deux derniers et une victoire arrachée à trois minutes de la fin grâce à un but de Cuccureddu offre à la Juve le scudetto numéro 15. Cette même année est synonyme de première finale de Coupe d’Europe des Clubs Champions, la vieille dame s’incline 1-0 face à l’Ajax de Cruyff, idem en finale de Coupe d’Italie avec une défaite aux tirs aux buts contre le Milan, le triplé était tout proche. La Juventus dispute tout de même la Coupe Intercontinentale à la place des néerlandais mais s’incline à Rome contre l’Independiente. S’ensuivra un autre scudetto lors de la saison 1974-75, entrecoupée de deux secondes places derrière la Lazio en 1974 et le Torino en 1976

1976-1986 : L’ère Trapattoni

Giovanni Trapattoni avec un de ses joueurs fidèles, le libero Gaetano Scirea

Giovanni Trapattoni avec un de ses joueurs fidèles, le libero Gaetano Scirea

Boniperti a engagé un jeune coach du nom de Trapattoni, qui va gagner tout ce qu’il y a à gagner sur terre. Il commence par le premier trophée européen de la Juve, la Coupe de l’UEFA en mai 1977 face à l’Athletic Bilbao puis enchaine sur deux scudetti, le 17ème (51 points, record dans un championnat à 16 équipes et duel historique avec le Toro) et le 18ème ainsi qu’une nouvelle Coupe d’Italie en battant Palermo. Scirea, Furino, Cabrini, Tardelli et Bettega (pur produit de la formation bianconera et troisième buteur historique avec 178 buts) forment l’une des plus grandes Juve de l’histoire. D’abord la conquête de la deuxième étoile avec les championnats 80-81 et 81-82 marqués par des duels contre la Roma et la Fiorentina, puis le président ramène ensuite Rossi, Boniek et Platini (triple Ballon d’Or !). Cette Juventus fournit à l’Italie l’ossature d’une autre Nazionale championne du monde. Après une septième Coupe d’Italie en retournant la situation face au Hellas (défaite 2-0 à Verona, victoire 3-0 à Turin), en mai 1983, nouvelle occasion de conquérir le graal européen mais Hambourg et Magath mettent au tapis une vieille dame pourtant ultra favorite (défaite 1-0).

Un cliché légendaire du "Roi" Michel Platini

Un cliché légendaire du “Roi” Michel Platini en finale de Coupe Intercontinentale

La saison suivante, c’est la Coupe des Coupes qui est accrochée au Palmarès en disposant du FC Porto (2-1, buts de Vignola et Boniek), vient aussi s’ajouter un 21ème Scudetto et la première Supercoupe d’Europe contre Liverpool. Enfin le tristement célèbre 29 Mai 1985 et la catastrophe du Heysel qui voit la Juve être sacrée championne d’Europe pour la première fois de son histoire en battant justement les Reds mais au milieu des victimes (1-0, pénalty de Platini). Avec le Trap, la Juve devient le premier club européen vainqueur des trois coupes d’Europe. En y ajoutant la Coupe Intercontinentale (gagnée aux pénaltys contre l’Argentinos Juniors), plus rien ne manque au palmarès du club qui devient définitivement une grande puissance du football mondial. A signaler la série qui va de 1972 à 1984, en 13 éditions de la Serie A, la Juventus ne descend jamais du podium ! Lorsque le Trap s’en va en 1986 (après avoir conquis le Scudetto numéro 22), la transition est difficile, de plus en 1989 Gaetano Scirea – qui a intégré le staff – décède tragiquement dans un accident.

1986-1994 : Baisse de régime

Roberto Baggio, une des seules notes positives de cette périodes

Roberto Baggio, une des seules notes positives de cette période

Rino Marchesi débarque sur le banc de la vieille dame tandis que Platini prend sa retraite, lors de la saison 1987-88, la Juve accroche l’Europe en battant le Torino lors d’un barrage puis Dino Zoff est désormais entraineur de la vieille dame, avec lui, elle réalise un joli doublé (8ème Coupe l’Italie en battant en finale le Milan de Sacchi et 2ème Coupe UEFA, cette fois aux dépends de la Fiorentina). La saison suivante est un gros flop malgrè l’arrivée de Roberto Baggio (qui remporte le ballon d’or en 1993), car avec une 7éme place, pour la première fois depuis 29 ans, la Juve ne gagne pas le droit de disputer une Coupe d’Europe, l’entraineur Gigi Maifredi ne sera pas à la hauteur, il fut un choix personnel de Luca Cordero di Montezemolo alors président de la Juventus. Le Trap effectue ainsi son retour après son intermède à l’Inter, mais pas de Scudetto, une deuxième place et une finale de Coupe d’Italie perdue contre Parma, il remporte tout de même une 3ème Coupe de l’Uefa face à Dortmund l’année suivante avec un 6-1 sur l’ensemble des deux matches grâce notamment aux Baggio, la troisième saison du retour du Trap se termine sur une nouvelle seconde place derrière le Milan de Capello.

1994-2004 : Les années Lippi

Vialli soulève la 2ème C1 de l'histoire du club

Vialli soulève la 2ème C1 de l’histoire du club après la victoire aux tirs aux buts contre l’Ajax

Arrive alors au club un certain Marcello Lippi accompagné de la “Triade” de dirigeants (Moggi, Bettega, Giraudo), une première saison pour devenir champion d’Italie neuf ans après la dernière fois (ce sera d’ailleurs un doublé avec une 9ème coupe nationale face à Parma (1-0 et 2-0) sans oublier l’UEFA perdue…contre Parma (1-2 sur l’ensemble des deux rencontres), une deuxième pour dominer l’Europe face à l’Ajax (victoire aux tirs aux buts, capitan Vialli soulève le trophée) puis le monde un 27 décembre 1996 à Tokyo contre River Plate grâce à un but de Del Piero qui a maintenant émergé et est rejoint par Zidane. C’est une Juve costaude et très disciplinée, elle remporte deux nouveaux scudetti lors des saison 1996-97 et 1997-98, ce dernier suite à un duel acharné et rempli de polémiques contre l’Inter et atteint parallèlement deux nouvelles finales de Champions League qu’elle perd cette fois, contre le Borussia Dortmund et contre le Real.

Un Conte déchainé fête le 26ème scudetto en 2002

Un Conte déchainé fête le 26ème scudetto en 2002, gagné lors de la dernière journée

Lippi s’en va et est remplacé par Ancelotti, Zidane lui emboite le pas peu après (pour 64 Millions d’€) non sans avoir remporté le Ballon d’Or, la Vecchia Signora passe par deux fois tout proche du Scudetto, en perdant un sous des trombes d’eau à Perugia en 2000, au profit de la Lazio, elle enchaine cependant sur une nouvelle demie de Champions League perdue contre Manchester. C’est une période creuse où la Juventus dispute même (et remporte) la Coupe Intertoto. On rappelle alors Lippi tandis que Nedved, Buffon et Thuram ont débarqué et la Juventus gagne de nouveau, un scudetto arraché à l’Inter en 2002 puis un autre en 2003, cette même saison elle atteint de nouveau la finale de la Champions League, mais cette finale est encore perdue, aux tirs au but, face au Milan…d’Ancelotti. La dernière saison de Lippi est plus compliquée, la finale de Coupe d’Italie face à la Lazio n’est qu’une illusion et le technicien de Viareggio se consacre à la Nazionale. A noter que Il Dottore Umberto et L’avvocato Gianni (les frères Agnelli) décèdent durant cette période.

2004-2011 : Capello…Serie B…puis Serie A.

Une des Juventus de Capello

Une des Juventus de Capello avec 5 champions du monde 2006

La Triade fait donc appel à Capello qui a tout gagné ou presque, sa mission est de continuer à le faire. Il réussit la première année à décrocher le titre mais est sorti par Liverpool en quarts de la Champions League. Pareil l’année suivante, avec à chaque fois des mano à mano avec le Milan et souvent des stats records, mais ces deux scudetti sont révoqués suite à l’affaire Calciopoli, la Juventus est reléguée en Serie B pour la première fois de son histoire, une équipe stratosphérique est démantelée (8 joueurs en finale du Mondial 2006, une nouvelle ossature d’une Nazionale championne du monde), les grandes stars s’en vont (Ibrahimovic et Vieira à l’Inter, Zambrotta et Thuram au Barca, Cannavaro, Emerson et Capello au Real). Les plus fidèles restent et la ramènent vite parmi l’élite malgrè la pénalisation, aidés par quelques jeunes et Deschamps venu au secours de son ancien club.

Les débuts en Serie B à Rimini

Les débuts en Serie B à Rimini, capitan Del Piero est resté

Mais ce dernier démissionne et est remplacé par Ranieri qui un an après guidera la Juventus vers un autre retour : en Champions League cette fois, grâce à une troisième place et à l’une des plus belles saisons de son capitaine Del Piero qui possède désormais les records de présences et de buts de la maison et termine meilleur buteur de Serie A cette année-là (devant Trezeguet !). La vieille dame est encore deuxième l’année suivante, mais s’ensuit une succession d’entraineurs (Ferrara, Zaccheroni, DelNeri) et de résultats décevants malgré les investissements, deux fois 7ème, la Juve loupe même une qualification européenne, elle n’est plus que l’ombre d’elle même et enchaine les transferts loupés (Diego, Poulsen, Tiago, Andrade, etc….)

2011-… : Conte et le retour de la juventinità

Del Piero soulève un dernier trophée en tant que capitaine

Del Piero soulève un dernier trophée en tant que capitaine avant de s’en aller

Un Agnelli (Andrea) revient aux commandes, Marotta est le nouveau dirigeant (en provenance de la Sampdoria) et surtout Conte le nouvel entraineur, l’ancien capitaine de la vieille dame change tout et ramène la Juventus sur le devant de la scène, un scudetto sans perdre le moindre match (le 30ème sur le terrain, le 28ème selon le palmarès officiel), c’est sur cet exploit qu’Alex Del Piero prend congé de son peuple en mai 2012 suite à la finale de coupe perdue contre le Napoli. Avec un Pirlo régénéré à la baguette (et arrivé gratuitement), c’est un nouveau scudetto (la série d’invincibilité en championnat arrive jusqu’à 49 rencontres !) tandis que le parcours en Champions League s’arrête en quarts contre le Bayern, dans sa nouvelle antre du Juventus Stadium. Et de trois avec le scudetto de tous les records et ses 102 points, du jamais vu en Europe (mais aussi un sans fautes à domicile) ! En revanche, des difficultés sur la scène européenne, élimination au 1er tour de la Champions League et en demis de l’Europa League alors que la finale se joue à Turin. Qu’importe, la vieille dame règne de nouveau sur le football italien et en est une fois de plus sa locomotive.

Valentin Pauluzzi       Twitter @CalcioBilly

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