Le Chievo est classé 16ème et est éliminée au 3ème tour de la Coupe d’Italie.

Ce qui a fonctionné

- Le changement de coach. Premier entraineur de la saison à se faire licencier, Eugenio Corini a fait ses valises, victime des mauvais résultats de son équipe et des divergences d’opinions avec ses dirigeants. Pour le remplacer, Rolando Maran a mis le temps afin de trouver le bon rythme dans un 4-4-2 classique. Lorsqu’il a pris l’équipe, elle était dans la zone rouge avec 4 points en 7 rencontres. Désormais, le Chievo passe les fêtes au chaud à une 16ème place inespérée il y a quelques semaines encore.

- La bonne série de novembre/décembre. Si Maran n’a pas eu de bons résultats de suite, la mayonnaise semble prendre enfin, puisque le Chievo reste sur une superbe série de 3 victoires, 3 nuls et 1 défaite sur ses 7 derniers matchs. C’est loin d’être ridicule, d’autant plus que les victoires sont souvent cruciales. Le derby face au Hellas, une victoire face à Cagliari et Cesena, deux concurrents directs pour le maintien.

- La défense hermétique. Si les gialloblu ne brillent pas par leur jeu spectaculaire, il faut bien reconnaitre que la solidité de sa défense n’est plus à prouver. Ainsi, le Chievo n’a encaissé que 18 buts en 16 rencontres ce qui en fait la 8ème défense du championnat, de quoi rassurer avant l’entame de la deuxième partie de saison.

Ce qui n’a pas fonctionné

- Une animation offensive douteuse. La défense marche bien et c’est l’attaque qui souffre. Que ce soit Paloschi ou encore Meggiorini et Maxi Lopez, aucun d’eux n’arrivent à faire la différence avec régularité. Pourtant ce n’est pas le talent qui manque. Le premier cité s’en sort relativement mieux avec 4 buts, tandis que les deux suivants sont à la peine avec 1 but chacun. Cela se paye puisqu’à l’heure actuelle, le Chievo a la 19ème attaque du championnat. Dur dur.

- La défaite face à Parma. Peut être le seul véritable couac en terme de résultats de ce début de saison. Face au club parmesan en perdition totale, le Chievo a laissé filer une rencontre qu’il n’aurait jamais du perdre après avoir mené 1-0. Les 10 minutes de relâchement fatales entre la 65ème et la 75ème lui ont couté cher. Espérons pour les gialloblu que ces trois points lâchés ne comptent pas à la fin de saison.

Le joueur à retenir

Ervin Zukanovic. Symbole de la solidité derrière, Zukanovic est le joueur en plus cette année pour le Chievo. Auteur de très bonnes prestations lors de ses 11 apparitions, il fait étalage de toute sa polyvalence au sein de l’effectif de Maran afin de sécuriser son équipe. Il pourrait être décisif dans l’avenir en Serie A de son club, s’il continue sur cette lancée.

Le joueur à oublier

Cristiano Biraghi. Annoncé grand espoir, il est pour l’instant un gros flop. Titulaire d’abord, puis relégué sur le banc avec l’arrivée de Maran, celui qui souhaite retrouver l’Inter avec l’aptitude d’un titulaire est pourtant loin du compte. Il lui faudra faire bien plus pour s’imposer dans cette équipe du Chievo.