A la mi-saison, le Hellas est classé 15ème et qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Italie.

Ce qui a fonctionné

- Malgré un début de championnat raté, l’équipe a su garder la tête hors de l’eau et se retrouve, avec 17 points, à quelques encablures des positions plus élevées. Si les bons résultats s’enchaînent, le club pourrait très vite grappiller des places au classement.

- Quelques satisfactions individuelles. En plus des vieux briscards tels que Luca Toni ou Raphael Marquez, des éléments comme Nico Lopez, auteur de 4 buts, ont réalisé un début de saison honorable. En attaque, il est le seul capable de prendre le relais, au vu des prestations de Saviola et Nene.

Ce qui n’a pas fonctionné

- Le derby perdu face au Chievo a laissé beaucoup de traces. Vaincue dans les derniers instants, le match contre le rival a révélé les faiblesses de l’équipe de Mandorlini. Moins agressifs que l’an passé, les gialloblu se sont montrés, à l’image de leur début de saison, trop attentistes, pas assez joueurs.

- L’équipe encaisse beaucoup de buts. Avec 27 buts encaissés, l’arrière garde est à la traîne, une des pires défenses du championnat, pourtant avec Marquez, l’expérience ne manque pas. L’équilibre général est surtout en cause, en opposition avec l’exercice 2013/14, l’envie et la grinta manquent à l’heure actuelle.

- Où sont passés les guerriers du Bentegodi ? Deux petites victoires dans l’antre bouillante de Vérone, deux matches nuls et quatre défaites. Le chaudron gialloblu qui faisait trembler toute la Serie A n’est plus que l’ombre de lui même.

Le joueur à retenir

Luca Toni. Une nouvelle fois fer de lance des gialloblu. Avec 5 buts au compteur (dont deux penaltys) et 3 passes décisives, il est le taulier de l’attaque. Face à l’Udinese, il a d’ailleurs inscrit un but historique puisque l’égalisation du bomber lui a permis de rejoindre les 300 buts en professionnel. Régulier, mais peut-être moins tranchant que la saison dernière, il souffre du départ d’Iturbe, bien que son association avec Nico Lopez pourrait porter ses fruits en deuxième partie de championnat.

Le joueur à oublier

Javier Saviola. El Conejo, arrivé à Verone comme le gros coup du mercato estival, ne s’est jamais véritablement imposé dans le onze de Mandorlini. Pire encore, il est un mystère et pourrait déjà quitter le club. Le coach du Hellas voulait un ailier pur et dur, à 33 ans, l’Argentin ne rentre plus dans ce rôle, ni dans les exigences tactiques du 4-3-3. Il totalise 110 minutes en 5 apparitions de Serie A. À partir de janvier, deux options s’offrent à lui, en acceptant un rôle de joker de luxe dans l’effectif scaligero, l’aventure en jaune et bleu pourrait continuer. Cependant, il est fort probable que les dirigeants du Hellas lui trouvent un point de chute, s’il venait à ne plus accepter cette situation.