Bilan de la saison 2012-2013 : Napoli


Saison historique pour le Napoli ! Le club signe son meilleur exercice dans l’élite au nombre de points et s’accapare la 2ème place. Une position finale plus atteinte depuis l’ère Maradona et qui envoie les Partenopei directement en Champions League pour la deuxième fois en trois ans. Un championnat abouti dont l’objectif principal a été abattu; seule ombre au tableau les éliminations hâtives en coupes. Le Napoli continue sa marche en avant.
C’est avec un collectif rôdé par un Mazzarri aux commandes depuis trois saisons que le Napoli attaque la saison. Quelques pièces ont été changées pendant l’été, notamment pour pallier aux départs de Lavezzi et Gargano ainsi qu’aux faiblesses défensives récurrentes. Offensivement on compte sur l’acquisition définitive de Pandev et l’intégration au groupe professionnel du jeune Insigne formé au club. Défensivement c’est Valon Behrami qui est chargé du rôle de sentinelle alors que la dernière ligne est fortifiée par l’arrivée de Gamberini et le retour de blessure de Britos. C’est ainsi que le Napoli s’aménage une place de choix au démarrage; il s’empare de la deuxième place dès la première journée pour l’occuper 32 fois sur 38 possibles. Une saison régulière sur le plan sportif, quelque peu perturbée par les turbulences judiciaires de décembre et leurs sanctions finalement levées en appel dans le cadre du calcioscommesse (les deux points remis et les suspensions de Grava et Cannavaro annulées), ainsi que par le trou d’air de février/mars (5 matchs sans victoire). Il n’aura pas manqué grand chose pour que le dauphin se transforme en requin et vienne chasser dans les eaux du leader. Quelques faux pas à domicile (Torino, Bologna, Sampdoria), et des points éparpillés à l’extérieur contre des équipes potentiellement à portée. Essentiellement sur la phase aller, le retour étant quasi-parfait avec seulement deux défaites dont une subsidiaire (la Roma à la dernière journée) et un sprint final couru à grandes enjambées.
Saison qui a vu plusieurs records tombés ou égalés. Le Napoli finit avec la meilleure attaque de Serie A (73 buts) et la deuxième défense (36 buts encaissés), les plus performantes depuis son retour parmi l’élite avec un secteur offensif en progression constante. Le nombre de victoires sur un exercice a été battu, de 20 en 1989/90 et 2010/11 on est directement passé à 23. La récolte de points est également la plus fructueuse, au moins depuis la configuration actuelle du championnat (20 équipes, victoire à 3 points). Le Napoli est l’équipe qui a encaissé le moins de but en deuxième mi-temps (égalité avec le Juventus) et la plus apte à renverser un score défavorable. 16 fois menés au score les Partenopei s’en tirent avec 6 victoires, 6 nuls et seulement 4 défaites. Une statistique caractéristique de la mentalité de l’équipe insufflée en partie par feu Mazzarri. Les éliminations précoces des coupes restent le point négatif de cette saison et de la gestion Mazzarrienne. Autant celle de l’Europa League peut représenter un mal pour un bien, autant celle de la Coupe d’Italie dès le premier match reste douloureuse pour le tenant du titre. Il faut louer la gestion financière positive du président De Laurentiis, qui permet d’éviter la contrainte de la vente des meilleurs éléments en fin d’exercice. Elle garantit aussi la croissance régulière et exponentielle du club nourrie par les ambitions du président. Le Napoli continue donc son avancée et retrouve un rang digne de son histoire et de son bassin de population (troisième du pays).
La saison du Napoli
- 2ème du championnat et qualifié pour la Champions League
- Éliminé en 8èmes de la Coupe d’Italie
- Éliminé en 16èmes de l’Europa League par le Viktoria Plzen
- Battu en Supercoupe d’Italie par la Juventus
- 48 matches, 26 victoires, 9 nuls, 13 défaites, 88 buts marqués, 59 buts encaissés
L’équipe-type
Meilleur buteur : Cavani 38
Meilleur passeur : Hamsik 21
Joueur le plus utilisé : Cavani 3655
Joueur le + de fois entré en jeu : L.Insigne 23
Joueur le + de fois remplacé : Pandev 16
Joueur le plus averti : Berhami 17
Joueur le plus expulsé : Aronica, Hamsik, Pandev, Zuniga 1
Joueur le plus âgé : De Sanctis 36
Joueur le plus jeune : R.Insigne 19
Le man to man
* statistiques toutes compétitions confondues, source www.transfermarkt.co
* le barème des notes est italien
MORGAN DE SANCTIS (38 matches, 39 buts encaissés)
6
Saison en dents de scie pour le portier titulaire qui a alterné le bon et le moins bon. Sa retraite internationale prise en mars semble l’avoir libéré et lui avoir permis d’être à la hauteur pour la dernière ligne droite. Cependant il Pirata est clairement sur le déclin après une quinzaine de saisons au haut niveau, même si son importance au sein du vestiaire reste intacte. Il ne devrait plus faire long feu dans les bois napolitains, qui constituent un des travaux les plus importants à court-terme.
ANTONIO ROSATI (10 m. 20 b.e)
4
Le portier remplaçant aura eu sa chance en Europa League et ne l’aura pas saisie. Catastrophique, indigne du niveau de l’équipe dans laquelle il évolue, ses prestations européennes en auront dégoûté plus d’un. Il aura légèrement redressé la barre en championnat en suppléant les deux véritables absences de son supérieur hiérarchique. Pas rancunier le coach lui offre les deux derniers matchs dénués d’enjeu.
ROBERTO COLOMBO (0 m.)
Non-noté
L’inspecteur n’a pas joué une seule minute mais a réussi à prendre le seul rouge de la saison du Napoli en championnat. Encore une énigme résolue pour Colombo.
GIANLUCA GRAVA (2 m.)
7
Seulement 2 matchs dont un bonus pour Gravatar mais un exemple pour tout le monde. En plus de sa fidélité il prouve sa fiabilité quand on fait appel à lui. La justice sportive a cru pouvoir remettre son honnêteté en cause, le canular aura tenu un mois face aux 20 saisons et à l’intégrité du bonhomme. Garant des valeurs du club, Grava reste un taulier dans le vestiaire. Il devrait intégrer le staff dès cet été. Mention joueur du terroir.
MIGUEL BRITOS (27 m.)
6,5
Blessé dès la 3ème journée on a craint que l’histoire se répète pour l’Uruguayen. Mais c’était sans compter sur la garra charrúa Celeste. Il revient et impose son physique de costaud sur le flanc gauche de la défense centrale. Décisif notamment en fin de saison, il est au sommet de son art lors de la confrontation directe à Milan avec un duel épique contre Pazzini. Il a répondu aux attentes avec force et concentration dans un registre de stoppeur à l’ancienne.
ROLANDO (9 m.)
5
Arrivé en prêt le dernier jour du mercato hivernal, il effectue des débuts mitigés en Europa League. Plus prometteuses, ses prestations de fin de saison semblent signifier que le Portugais a besoin d’un temps d’adaptation. Au bout du compte une expérience décevante et une option d’achat qui ne devrait pas être levée.
HUGO CAMPAGNARO (31 m. 1 b 1 p.d)
7
Véritable bras droit du capitaine il se bonifie avec l’âge. Relativement propre dans ses interventions malgré toute la grinta qu’il y met, il fait également valoir son hygiène à la relance. Auteur de quelques actions tout en toucher, il aura protégé son camp comme ses dents et son départ risque de laisser un trou dans la défense azzurra.
PAOLO CANNAVARO (35 m. 1 b. 1 p.d)
8
Patron de la deuxième défense de Serie A. Chef de troupe et homme de vestiaire. Sang-froid et concentration à toute épreuve, même celle du San Paolo en éruption. Le capitaine porte toujours plus haut les couleurs de sa ville et achève sa 7ème campagne avec. Impressionnant de régularité, il est touché par la justice dans l’exercice de ses fonctions comme un flic corrompu. Sauf qu’il ne l’est pas et ressort blanchi en appel. Mention joueur du terroir.
ALESSANDRO GAMBERINI (30 m. 1 b. 1 p.d)
6
Arrivé en juillet dernier pour améliorer la qualité du banc, il aura été beaucoup plus utilisé que prévu. Il devient rapidement le 1er choix de remplacement et aura su pallier assez efficacement aux diverses absences.
MARCO DONADEL (13 m. 1 p.d)
4
Une deuxième saison blanche d’affilée ou presque pour Marco. Cette fois il a joué en coupes et a démontré ce qui se passe quand les remplaçants ne sont pas au niveau des titulaires. En pré-retraite Marco? Avec un contrat jusqu’en 2015 elle est belle.
BLERIM DZEMAILI (41 m. 9 b. 3 p.d)
7
Cantonné à un rôle de joker en début de saison, il aurait songé à partir en janvier. Mais le Président sait parler à ses soldats et ses paroles ont eu un double effet: donner à l’homme la volonté de rester pour s’imposer et transcender les performances du joueur. Une fin de saison en apothéose avec des buts précieux, toujours marqués avec cette lourde frappe qu’il décline sous tous les angles comme lors de son triplé contre le Torino.
VALON BERHAMI (37 m.)
8
Attention chien méchant! Il aboie sur tout ce qui se présente et n’hésite pas à chiquer un mollet ou une cuisse par-ci par-là, un vrai chien de garde. Il s’impose dès ses débuts dans l’épine dorsale du Napoli et en devient rapidement partie intégrante. Il est gage d’équilibre du bloc-équipe, ne s’aventurant que rarement dans le dernier quart du terrain. Il ratisse à tout va et par n’importe quel moyen. Valon le valeureux rend ses lettres de noblesse à la notion de “sacrifice”. Avec lui les chiens aboient mais la caravane ne passe pas!
GÖKHAN INLER (39 m. 6 b. 2 p.d)
5,5
Toujours en deçà des attentes. Malgré sa présence à la récupération, il est décevant dans le jeu. Censé l’orienter, c’est ses coéquipiers qu’il désoriente. Sa lenteur dans ses prises de décision handicape le jeu de contre de son équipe. Il rehausse ses prestations grâce à ses frappes de Super Saiyan qui permettent de tenir des matchs importants. San-Gökhan perd sa place de titulaire au profit de son compatriote Dzemaili monté en puissance.
CHRISTIAN MAGGIO (35 m. 4 b. 6 p.d)
5,5
Après un démarrage en burn Superbike a rapidement manqué de carburant. A un poste où l’endurance est primordiale, difficile d’assurer présence devant et derrière quand on manque de jus. Encore plus difficile quand c’est votre point fort et que votre jeu repose sur ce volume monstrueux. Même s’il est dans ses standards au niveau statistiques, il est loin de l’infatigable qu’il était ces dernières saisons. Saison honorable tout de même pour l’international, en espérant que cette baisse soit passagère.
GIANDOMENICO MESTO (23 m. 1 b. 1 p.d)
6
Embarqué dans l’aventure pour faire faire un saut de qualité au banc, Mesto a satisfait aux exigences, du moins en championnat. Connaît son quart d’heure de gloire au Luigi Ferraris contre son ancien club.
CAMILO ZUNIGA (40 m.)
7
Une bête aux 4 poumons! Utilisé sur toutes les lignes la saison dernière, il a été fixé au poste d’ailier gauche cette fois. Ça ne l’a pas empêché d’être partout, devant, derrière au milieu, bref une activité incessante. A fermé son couloir comme on ferme la porte d’une cellule. Doit cependant être plus tranchant dans les 30 derniers mètres pour franchir un dernier palier.
PABLO ARMERO (15 m.)
6,5
Prêté par l’Udinese cet hiver il a été confiné au rôle de doublure de son compatriote. Son interprétation a été plutôt bonne et devrait forcer la levée de l’option d’achat. De bonne augure pour l’avenir du club.
OMAL EL KADDOURI (12 m.)
6
Des apparitions sur la pointe des pieds en Europa League. Mais surtout un match au San Paolo (contre Siena) où il séduit tout le monde par sa qualité technique. Se positionne comme remplaçant sérieux de Hamsik.
MAREK HAMSIK (44 m. 11 b. 21 p.d)
8,5
Le cerveau de l’équipe. Son importance peut être mesurée lors de ses absences où le jeu ne tourne pas rond. Hamsik rentre et tout devient plus simple, une sorte de magicien. Très peu de ballons perdus. Des passes décisives en veux-tu en voilà. Un double double en championnat. Encore une montre braquée. A l’heure où les mecs trahissent pour un contrat, lui se torche avec et reste fidèle comme Castro, prêt à livrer bataille avec des moyens moindres mais en mettant du cœur à l’ouvrage. Sans aucun doute sa meilleure saison comme il le dit lui-même. Le Slovaque vient de passer un cap et peut encore progresser, notamment devant le but. Mention joueur du terroir pour son serment d’allégeance.
GORAN PANDEV (41 m. 7 b. 10 p.d)
5,5
C’est pas l’envie qui manque mais… du déchet, trop de déchet. Le mec se défonce sur le terrain mais souvent de manière brouillonne. Il montre l’exemple par son engagement, mais on attend plus de tranchant de la part d’un joueur aussi expérimenté. Il a tout de même su canaliser son énergie lors du sprint final en se rendant décisif à plusieurs reprises. Peut-être que s’il l’avait été depuis le début…
LORENZO INSIGNE (43 m. 5 b. 9 p.d)
6,5
Lorenzo il Magnifico négocie à merveille un tournant de sa vie. Début en Serie A et en Nazionale, mariage, gosse, et quelques prouesses techniques sur le terrain. Moment fort quand il fait chavirer le San Paolo avec son but victorieux dans les arrêts de jeu contre Cagliari. Le premier fruit de la politique de formation chère à De Laurentiis, et quelle saveur! Mention joueur du terroir.
ROBERTO INSIGNE (2 m.)
Non-noté
Deuxième fruit du centre de formation. Les quelques minutes passées sur le terrain en compagnie de son frère, lors de la réception du Palermo, ont fait saliver tous les Napolitains. Mention joueur du terroir.
EDINSON CAVANI (43 m. 38 b. 8 p.d)
9
1 quadruplé, 3 triplés, 3 doublés et des buts en vrac. Le canonnier du Vésuve a envoyé ses boulets toute l’année ou presque (passage à vide au mois de février) et a arrosé quasiment tout le monde sans distinction. Sa montée en puissance continue et on est en droit de se demander où elle finira. Premier au charbon pour récupérer le ballon. Si son avenir n’est pas rempli de certitudes, en revanche ses qualités le sont. Capocannoniere!
EMANUELE CALAIO (8 m. 1 p.d)
5
Rappelé en renfort durant l’hiver comme remède aux éventuelles baisses de régime du Matador, l’Arciere n’a pas eu la confiance du coach et a dû se contenter de morceaux de matchs. Insuffisant pour planter la flèche tant attendue. Le Robin des bois sicilien ne devrait pas voir son option levée au grand dam des aventuriers de la remontée.
Ils sont partis au mercato
FEDERICO FERNANDEZ (9 m.)
5
A fait parti de la débâcle européenne. Devrait cependant être rapatrié et conservé cet été.
SALVATORE ARONICA (10 m.)
5
Peu de temps de jeu mais cette boulette contre le Torino qui coûte deux points… Néanmoins il laissera le souvenir d’un guerrier capable de se transcender pour se hisser au niveau Champions League, à la grinta et à l’expérience et à la dégaine aussi. Un exemple pour tous ceux qui n’ont pas de talent particulier mais qui en veulent. Le “Verrou Palermitain” s’en est parti retrouver son île natale.
WALTER GARGANO (1 m.)
Non-noté
Passé du mauvais côté de la ligne Gustave cet été. A l’époque on appelait ça un “collabo”.
ANDREA DOSSENA (15 m.)
5
Comme il le dit lui-même à propos d’un éventuel retour “Je n’aime pas les soupes réchauffées”. “Nous non-plus et si tu reviens on crachera dedans” auraient pu répondre les tifosi du Napoli.
EDUARDO VARGAS (15 m. 3 b 1 p.d)
4,5
Porté disparu après son triplé de la 1ère journée d’Europa League, le Chilien a été aperçu errant comme un fantôme sur les pelouses de la botte.
L’entraineur
8
Il a su tirer le maximum du potentiel à disposition, et a imprimé une croissance constante et régulière au club. Sous sa houlette des joueurs sont passés de prometteurs à confirmés voire plus encore. Donneur de leçon tactique par ses démonstrations pratiques, il réussit à inculquer un deuxième schéma à son équipe et passe du 3-5-2 au 4-3-3 en changeant un défenseur pour un attaquant. Ses modifications en cours de match en surprennent plus d’un. Cette saison on peut lui reprocher d’avoir sacrifié les coupes au bénéfice du championnat, stratégie payante qui lui permet d’atteindre l’objectif principal du club comme chaque année. La séparation avec le club partenopeo était inévitable au vu des politiques diamétralement opposées du coach toscan et du président napolitain. Mazzarri veut s’appuyer sur des joueurs expérimentés alors que De Laurentiis a la volonté de faire part belle aux jeunes et notamment ceux issus du centre de formation. Au final Mazzarri s’en va avec le sentiment du devoir accompli et donc surement au moment opportun pour lui comme pour le club. Il restera dans l’histoire de Naples comme celui qui a ramené le premier trophée depuis l’époque Maradona.
La saison prochaine
Avec le départ de Mazzarri le Napoli a indéniablement un virage serré à négocier. Le président semble tenir fermement les rênes et négocier ce changement d’une main de maître. Son projet à long terme prend un peu plus corps chaque année et sa gestion financière saine permet de dégager une enveloppe conséquente pour le recrutement (50 millions d’euros sans les ventes de joueurs). Une des principales interrogation reste le sujet Cavani; un dossier qui doit être rapidement traité afin de gérer au mieux le mercato. En cas de départ, De Laurentiis a assuré que les fonds serviraient exclusivement à renforcer l’effectif. Une politique ambitieuse qui semble promettre au Napoli un avenir radieux. Il va cependant falloir passer un cap et devenir compétitif simultanément sur le plan national et européen. Attention cependant à la concurrence déloyale des clubs endettés jusqu’au cou. L’objectif est clair: s’installer durablement et confortablement dans le haut du panier.
Hamzi Mehdi
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