Bilan de la saison 2012-2013 : Juventus


La Juventus a donc conquis un deuxième scudetto consécutif. Disputer la Champions League, qui plus est, dans un groupe relevé, ne l’aura en rien gêné pour glaner avec brio sa deuxième couronne en deux ans. Le tournant de la saison aurait pu être le match perdu contre l’Inter, le premier depuis une longue, très longue série d’invincibilité, mais il n’en n’aura rien été. Mieux, ce revers aura même motivé davantage l’équipe qui n’avait enfin plus le sentiment de devoir défendre le plus longtemps possible ce titre, certes honorifique, mais impalpable, d’équipe à battre.
Après le titre “surprise” remporté la saison dernière, la Juventus débutait cette fois-ci le championnat en position de favori, mais elle avait également la Champions League au menu. Des débuts poussifs sans pour autant perdre, le match retour contre les tenants du titre, Chelsea, aura donné aux hommes de Conte la confiance en leur possibilité qui leur manquait jusque là. Un huitième de finale très bien manœuvré contre le Celtic, puis l’obstacle Bayern en quart qui fut trop grand à franchir. On se rend compte pourtant, pour pondérer la déception de l’élimination, que la Juve aura fait tout de même belle figure face à l’ogre bavarois. On attend désormais avec impatience la prochaine saison afin de voir jusqu’où est capable d’aller cette équipe à l’adn de champion. Côté arrivée, on notera surtout deux belles trouvailles ; la première est incontestablement celle du jeune espoir français Paul Pogba. La seconde est Kwadwo Asamoah, auteur d’une saison pleine avec une adaptation fulgurante au schéma de Conte. On oubliera en revanche bien vite les arrivées de Bendtner, Isla et Anelka qui auront passé plus de temps en dehors du terrain qu’au centre des attentions.
Le championnat aura donc été une promenade de santé pour les bianconeri. Une première place acquise dès la seconde journée et qui n’aura plus jamais été quittée. Encore un scudetto et la troisième étoile pourra être brodée pour de bon sur le maillot. La vieille dame n’aura pas connu de véritable ennemi et l’anti-Juve aura souvent changé de peau ; la Lazio aura fait illusion pendant un moment, mais le banc ne suivait pas. L’équipe de Petkovic aura tout de même éliminé la Juve en coupe d’Italie, l’empêchant d’espérer le doublé. L’Inter a aussi laché prise, malgré tout, ce sera elle qui aura fait tomber les bianconeri pour la première fois après une série impressionnante d’invincibilité. En fait, seul le Napoli aura tenu quelque peu la marche en avant du compresseur turinois. Le match retour au San Paolo avait même des allures de choc scudetto, mais la Juve aura tenu bon grâce à Chiellini. La vecchia signora est donc bel et bien de retour au sommet de la hiérarchie italienne et doit maintenant voir grand pour redevenir l’équipe qu’elle a été durant les années 90 sur le devant de la scène européenne.
La saison de la Juventus
- 1er du championnat et Champion d’Italie
- Éliminée en demi-finale de la Coupe d’Italie par la Lazio
- Éliminée en quart de finale de la Champions League par le Bayern
- Vainqueur de la Supercoupe d’Italie contre le Napoli
- 53 matches, 35 victoires, 10 nuls, 8 défaites, 97 buts marqués, 38 buts encaissés
L’équipe-type
Meilleur buteur : Vidal 15
Meilleur passeur : Vidal 12
Joueur le plus utilisé : Bonucci 4322 minutes de jeu
Joueur le + de fois entré en jeu : Quagliarella 18
Joueur le + de fois remplacé : Vucinic 21
Joueur le plus avertis : Vidal 16
Joueur le plus expulsé : Pogba 1
Joueur le plus âgé : Storari 36
Joueur le plus jeune : Pogba 20
Le man to man
* statistiques toutes compétitions confondues, source www.transfermarkt.co
* le barème des notes est italien
GIANLUIGI BUFFON (44 matches, 29 buts encaissés)
Note 7
Papi Gigi n’est pas encore un retraité. Il aura été souvent impeccable cette saison et dégage surtout toujours autant de classe dans les buts. L’homme à la barrette rentre toujours un peu plus dans la légende bianconera.
MARCO STORARI (9 m. 9 b.e)
Note 6
Par rapport au ratio de ses quelques matchs joués, Marco aura tenu son rang (malgré une petite bourde contre Cagliari). Avec son rôle de doublure presque ingrat alors qu’il pourrait sans doute être titulaire dans presque n’importe quel autre club de Serie A, c’est surtout un mec qui apparaît comme un des piliers du vestiaire et qui vit à fond chaque matchs de ses coéquipiers.
RUBINHO (1 m.)
Note (non noté)
Aura joué 10 minutes lors du dernier match. Un rôle prévu dès sa signature.
GIORGIO CHIELLINI (32 m. 1 b. 2 passes décisives)
Note 7
King Kong Chiello n’aura pas passé la meilleure saison de sa carrière. Pourtant parti sur des bases élevées en début d’année et quelques matchs de titan (notamment celui contre Chelsea en phase de groupe), il aura ensuite été très malchanceux, la cause à de nombreuses petites blessures contrariantes. Le mur Chiellini plie mais ne rompt jamais. Il reste, à l’instar de ses coéquipiers de la défense, une pièce maîtresse du dispositif.
ANDREA BARZAGLI (48 m. 1 p.d)
Note 8
Les années passent pour lui du côté de Turin et il reste toujours autant fidèle à lui même ; un roc à la force tranquille, toujours bien placé, rassurant et tranchant à la fois, il fait partie intégrante du dispositif défensif de Conte. Et dire qu’il a été acheté pour presque une bouchée de pain… c’est le Ying.
LEONARDO BONUCCI (48 m. 1 b.)
Note 8,5
La voilà la saison canon de “l’espoir” italien. Leo, toujours un peu “foufou”, a vécu une année presque idyllique. Devenu la tête pensante de la défense, il s’est mué en véritable tour de contrôle aux multiples qualités : physique sur l’homme, toujours un pied (ou une fesse) bien placé(e) pour contrer une frappe et surtout une qualité de passe et une vision du jeu hors paire pour un défenseur. C’est le yang.
PAOLO DE CEGLIE (18 m. 1 p.d)
Note 5
Un déchire cœur pour beaucoup. Joueur de qualité, DJ et un potentiel de playboy, il n’a pas eu beaucoup de place cette saison. Pourtant parti en quasi position de titulaire en début d’exercice, il a payé cher un enchaînement de conséquences : sa blessure avant l’Euro, quelques apparitions médiocres et la trouvaille Asamoah.
FEDERICO PELUSO (17 m. 1 b. 2 p.d)
Note 5,5
Un défenseur à l’ancienne, celui qui vous fait claquer les cuisses et les tibias. Un peu gauche, un attrait pour la boucherie fine mais toujours bon joueur. On sent de la bonne volonté, mais force et de constater que le niveau n’est pas vraiment celui qu’on peut attendre d’un défenseur jouant à la Juve.
MARTIN CACERES (22 m. 1 b.)
Note 6
Le Super-Sub de la défense. Toujours présent comme on a besoin de lui, Caceres ne semble, néanmoins, pas être en mesure de venir inquiéter la hiérarchie établie au sein de l’arrière garde de la vieille dame. Victime d’un accident de voiture qui aurait pu lui coûter cher et qui l’a freiné dans son élan, il doit quand même encore davantage hisser son niveau de jeu.
STEPHAN LICHTSTEINER (36 m. 4 b. 2 p.d)
Note 7
Une belle saison (encore) pour la teigne Licht. Inlassable contre attaquant, souvent dans les bons coups et toujours autant chambreur, il fait sans aucun doute partie des meilleurs latéraux du championnat. A force de briller il attire forcément les convoitises des plus grands et il n’est pas sûr de refouler les pelouses de Serie A la saison prochaine.
PAUL POGBA (37 m. 5 b.)
Note 8
LA bonne pioche. Arrivé en tant qu’espoir plein de potentiel à Turin cet été, il n’a pas mis longtemps pour enchaîner les minutes, les mi-temps puis les matchs au point de devenir, en deuxième partie de saison, un élément quasi indispensable au milieu de la vieille dame. Une frappe de mule, athlétique et technique à souhait, il doit confirmer la saison prochaine mais le cœur des tifosi bianconeri est déjà conquis. Le futur.
CLAUDIO MARCHISIO (40 m. 8 b. 9 p.d)
Note 7
Il principino est toujours autant primordial au milieu de terrain. Malgré des amygdales qu’on lui savait douloureuses, il travaille toujours dans l’ombre, tel un démineur, afin de faire briller l’effectif. Tout de même à la moitié de ce qu’il sait réellement faire, on attend de lui davantage de gestes de fuoriclasse et une attraction décuplée dans la zone de vérité. Non Conte, il n’est pas une seconde pointe ! A remettre vite au milieu et à contempler.
ANDREA PIRLO (45 m. 5 b. 11 p.d)
Note 7
Le maestro Pirlo est toujours le dépositaire principal du jeu bianconero. Il effleure le ballon, il le caresse, il le bichonne. Une vision du jeu encore plus évolué qu’œil de faucon, une classe balle au pied innée, c’est un peu le Karl Lagerfeld de la Juve. Il a présenté tout de même quelques signes de lassitude sur la fin de saison (à partir du quart aller contre le Bayern). On attend la relève.
KWADWO ASAMOAH (36 m. 3 b. 9 p.d)
Note 7
La deuxième bonne pioche après Pogba. Une reconversion réussie sur le flanc à une place qu’occupait De Ceglie la saison dernière, il est arrivé derrière lui…et on n’a plus revu Paolo. Il a tout de même connu un petit passage à vide après son retour de la Coupe d’Afrique. Doté d’une puissance physique impressionnante “made in Africa”, il n’est pas le premier de la classe en terme de technique. Peu importe, Asamoah est devenu un rouage essentiel dans l’effectif.
ARTURO VIDAL (45 m. 15 b. 12 p.d)
Note 9
LE joueur de la saison côté Juve. Un véritable guerrier qui se bat sur tous les ballons durant 95 minutes. Il a en plus de cela cette année, prouvé qu’il savait marquer des buts (importants) et qu’il savait transpercer les lignes adverses pour distribuer des caviars à ses coéquipiers. Doté de 3 poumons et d’un cœur qui fait palpiter tout le stade à chacun de ses buts. La nouvelle idole.
LUCA MARRONE (15 m.)
Note 5,5
On sait qu’il a un potentiel important pour percer à la juve. Pur produit bianconero, façonné à la gagne depuis son plus jeune âge, il doit encore évoluer pour grandir et devenir plus fort. Un prêt d’une pige lui ferait donc le plus grand bien.
SIMONE PADOIN (26 m. 1 p.d)
Note 6
Padawan a joué plus que l’on pouvait s’y attendre cette année. De l’envie, oui, et un rôle de joker qu’il s’efforce de mener à bien. Il a même démontré une certaine intelligence dans le jeu et un repli défensif intéressant. Un bon petit joueur, ni plus, ni moins, mais pas vraiment en accord avec les ambitions du club pour un futur pas si lointain que cela. Ne devrait pas rester cet été.
MAURICIO ISLA (20 m. 3 p.d)
Note 5,5
LA grosse déception de cette année à la Juve. Le quitte ou double tenté n’aura pas pris, la faute (mais pas que) à sa grave blessure de l’année dernière. Un joueur aux caractéristiques intéressantes sur le papier, assez technique, rapide et plutôt bon centreur, il n’a pas trouvé sa place dans l’effectif. Il ne devrait pas être gardé pour la saison prochaine ; dommage.
SIMONE PEPE (1 m.)
Note (non noté)
Coraggio !
EMANUELE GIACCHERINI (25 m. 3 b. 4 p.d)
Note 6
Le gnome ou le nain de jardin, appelez le comme vous voulez. Il ravit à chaque entrée en jeu, avec une capacité de projection vers l’avant plus qu’intéressante. Son but contre Catania vaut de l’or et il est juste dommage de ne pas le voir davantage jouer. On comprend quand même pourquoi Prandelli l’apprécie beaucoup.
MIRKO VUCINIC (43 m. 14 b. 9 p.d)
Note 7
Alors que la mode de l’under-wear est plutôt axée sur le boxer, il porte le slip blanc (immaculé) comme un charme. Vuci est bien passé en mode 2.0 avec de nombreux buts inscrits avec classe et une participation aux tâches défensives toujours plus importantes, et ce, toujours accompagné de sa nonchalance caractéristique. L’homme à la technique fine de l’attaque bianconera peut même envisager une évolution au stade 3.0 la saison prochaine avec l’arrivée toujours attendue du “Top Player”.
SEBASTIAN GIOVINCO (42 m. 11 b. 7 p.d)
Note 6
Débat sensible pour pas mal de tifosi. Après avoir troué, comme du gruyère, pas mal de défenses la saison dernière avec Parma, il est revenu a casa sua avec la ferme intention de franchir un pallier. Bilan plutôt contrasté au final ; malgré un nombre de buts louable et une capacité à tirer les coups franc certaine, ajouté à cela, une percussion et une grinta atomiques, il n’a au final, pas véritablement transcender les foules. Bien que non positionné à sa place de prédilection, il a grillé son joker. S’il reste durant ce mercato, ce sera sa dernière chance.
FABIO QUAGLIARELLA (35 m. 13 b. 5 p.d)
Note 6
Une saison en deux temps pour Fabio. Une première, étincelante, avec des buts toujours plus beaux et des prestations abouties (notamment contre Chelsea à l’aller et au retour), et une deuxième, plutôt décevante et sans saveur. Avec un caractère bien trempé, digne des plus grands buteurs, il n’arrive pourtant pas à retrouver sa place depuis sa grave blessure d’il y a deux ans. Un mec de sa classe ne devrait pas faire de vieux os à Turin, surtout avec ce rôle ingrat de joker de luxe.
STEFANO BELTRAME (1 m.)
Note (non noté)
On croit entrevoir un beau potentiel. Doit être prêté pour engranger de l’expérience.
NICKLAS BENDTNER (11 m.)
Note 4
Il n’a, certes, pas eu de chance cette saison mais bien plus que cela : bon vent ! (vignette Panini collector !)
NICOLAS ANELKA (3 m.)
Note (non noté)
Spectateur toute la saison, il connaît parfaitement les tribunes du stade, et repart en plus avec un titre de champion d’Italie, alors que d’autres joueurs attendent et espèrent cela depuis des années. Bon débarras !
ALESSANDRO MATRI (34 m. 10 b. 2 p.d)
Note 6
Sensiblement le même discours que pour son compère de l’attaque, Quagliarella. Un profil qui n’est plus vraiment en accord avec la politique de jeu de Conte, il a tout de même fait le boulot et de belle manière lors de ses périodes fastes. Il a même été le choix prioritaire de l’attaque avec Vucinic pendant un bon moment. Son départ de Turin devrait être acté durant ce mercato et c’est dommage ; on ne verra plus la douce Federica Nargi aux abords du Juventus Stadium !
Ils sont partis au mercato
LUCIO (4 m.)
Note (non noté)
Un ancien interista, qui plus est désavoué dès son arrivée à Turin, ne pouvait réussir à la Juve. Il a bien fait de retourner au pays pour y conclure sa néanmoins belle carrière.
VINCENZO IAQUINTA (0 m.)
Note (non noté)
Vincenzo a joué son rôle dans le passé et cela ne doit pas être oublié. Mis à l’écart pour des raisons contractuelles, aurait-il fait pire que Bendtner et Anelka ?!?!
L’entraineur
Note 8
Mister Conte rafle donc, pour la deuxième année consécutive, le titre de champion d’Italie d’une main de maître. Technicien innovateur et ultra ambitieux, il incarne à lui seul le douzième homme. De plus, il fait désormais partie des entraîneurs les plus convoités d’Europe. Ajoutez à cela, une capacité à sur-motiver impressionnante et un “nez” digne des plus grands sommeliers pour cibler les joueurs de classe à grand potentiel, et on comprend mieux pourquoi. Malgré des rumeurs de départ, on sait que son destin est lié à celui de la Juve pour encore un moment avec comme consécration visée une victoire en Champions League. Coup de chapeau aussi à ses adjoints qui ont très bien assuré l’intérim durant son incohérente suspension.
La saison prochaine
La Juventus vise déjà l’obtention d’un troisième scudetto consécutif, chose qui inscrirait encore davantage la formation de Conte dans l’histoire. Plus que cela, c’est l’arrivée de plusieurs joueurs de classe internationale qui sont attendus de pied ferme du côté de Vinovo. En effet, la Juve vise également un autre trophée et pas des moindres dès la saison prochaine : la Champions League. Peut-être présomptueux mais pas impossible, surtout qu’on on voit jusqu’où est arrivé Dortmund cette année après seulement sa deuxième participation d’affilée suite à de nombreuses années de disette. Le noyau dur de l’équipe devrait donc être conservé et plusieurs trouvailles devraient donc arriver pour faire franchir le fameux “saut de qualité” qu’attendent de nombreux tifosi.
Matthias Bertoncelli
@BERTONCELLIM
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