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Bilan de la saison 2011-2012 : Juventus - Calciomio.fr

Bilan de la saison 2011-2012 : Juventus

26 mai 2012 à 20h47         Romain Bortolotto
Bilan de la saison 2011-2012 : Juventus

Bilan de la saison 2011-2012 : Juventus

Juventus Turin Juventus 

Difficile de faire un retour plus retentissant. La Juventus fait de nouveau peur après quelques saisons à oublier. Invaincus en championnat, les hommes d’Antonio Conte ont su s’adapter à vitesse grand V aux exigences de leur entraîneur. Bousculant les prévisions, la vieille dame a tout balayé sur son chemin, ne laissant, comme pour rappeler que cette équipe est humaine, que la Coupe d’Italie dans l’escarcelle du Napoli.

Pourtant rien n’était gagné. Faisant peau neuve, alors qu’on attendait d’elle enfin une stabilité après les reconstructions successives, la Vieille Dame fait un choix d’homme, ce sera Antonio Conte, un habitué de la maison. Mais pas que, puisque, par choix ou par défaut, elle n’engagera pas le fuoriclasse tant espéré par les tifosi, à la place elle mise sur un autre monsieur, Andrea Pirlo, excusez du peu. L’amour est important ici, et Vidal sera le choix du cœur, et y mettra en retour, l’ouvrage. Nous terminons ce tour d’horizon avec l’arrivée de Vucinic, un choix raillé et contesté par des tifosi à qui monts et merveilles avaient été promis. Conte en fera un homme, renvoyant les sceptiques, la queue entre les jambes face à leurs certitudes passées. Cette équipe a du chien finalement, une dose de technique en plus, des cadres retrouvés, des espoirs confirmés et une âme ressuscitée, Alléluia. Le nouvel écrin de la Juventus se chargera de ramener la fierté et l’orgueil dans les veines de tout un peuple. D’ailleurs lors de son premier match à domicile face à Parma, la Vecchia Signora enverra un signal important en en passant quatre aux Ducali. La Juve est lancée, mais gare à l’excès de confiance. Tous ont en mémoire le début de saison tonitruant de la saison précédente, plaçant le club aux toutes premières places l’hiver venant. Mais quelque chose a changé, ce n’est pas définissable mais c’est palpable, on en soupçonne le contenu et on en ignore alors toute l’étendue.

Cette Juventus ne perd plus, jamais. Pourquoi ? Elle ne semble pas le vouloir tout simplement. Il lui arrivera pourtant de marquer le pas, manquant maintes fois l’occasion de s’échapper en tête du classement, et on sent dans ces coups d’épée dans l’eau, la marge de progression dont elle dispose. Elle aura dans ses petites contrariétés, la chance de voir ses poursuivants avoir toutes les peines du monde à lancer leur saison. Elle pointera quatorze fois en tête, le reste en position de dauphin, ne chutant que deux fois au plus bas, à la quatrième place. Cette force de caractère se manifestera notamment dans le dernier virage de ce championnat, reléguée à quelques longueurs par le Milan, elle reviendra et ne lâchera plus prise. Ne caricaturons pas non plus la chose, cette équipe n’est pas que muscle et grinta, elle caresse le ballon à merveille. Pirlo renaît sous les couleurs bianconere (parfois roses), le sourire aux lèvres, il scintille et irradie ses coéquipiers de son génie. Vucinic s’occupe de faire le lien, l’épine dorsale est trouvée. N’oublions pas cette solidité impressionnante derrière, Il ministro della difesa (Barzagli) garde un œil bienveillant sur ses partenaires et Buffon se charge du peu qui lui reste. Un football total pour résumer la chose. Une force de conviction qui lui vaudra de balayer tous les “gros” du championnat d’un revers de main, là où son principal adversaire, pour ne pas le citer, n’y arrive pas. Du côté des tifosi on en vient à attendre les grandes affiches et à craindre les poids plumes. Oui, elle n’est pas parfaite et ce qu’elle n’arrive pas à faire le Milan le fait parfaitement (la boucle est bouclée), le spectre du Perugia de Castagner commençant doucement à poindre dans les esprits. Le destin en décidera autrement, dans une manifestation à l’effigie de Borriello, cette fois-ci le Milan ne répond plus, et la Juventus peut préparer les festivités l’esprit tranquille.

Une saison qui la verra finalement se faire couronner reine, et gracier de la plus belle des façons l’homme auquel elle s’est entichée durant toutes ces années. Del Piero peut partir en paix, signant comme un symbole son dernier but, dans un dernier match face à l’Atalanta aux allures de gala, devant les siens, sur un pied. Il aura remis sa Juve sur les deux siens et la regardera désormais le cœur apaisé.

La saison de la Juventus

- Champion d’Italie et qualifié pour la phase de poule de la Champions League

- Finaliste de la Coupe d’Italie contre Napoli

- 43 matches, 26 victoires, 16 nuls, 1 défaite, 74 buts marqués, 26 buts encaissés

Le man to man

* statistiques toutes compétitions confondues, source www.transfermarkt.co
* le barème des notes est italien

GIANLUIGI BUFFON (35 matches, 16 buts encaissés)

7,5

En un mot : impeccable. Ou presque, puisqu’il faudra lui mettre sa petite boulette face à Lecce comme minuscule bémol. Son plus bel arrêt ? Peut-être ce penalty arrêté face à Totti. Gigi est de retour à l’image de son équipe et ce n’est pas une coïncidence. Capitaine sur le terrain, il sera désormais l’homme fort du club pour les saisons à venir.

MARCO STORARI (8 m. 10 b.e)

6

Sortant d’une saison pleines de promesses, il en aura fallu de peu pour qu’il pousse Buffon vers la sortie. Cette fois-ci, il aura fait l’intérim de façon correcte mais sans briller, sa statistique comme témoin. Une doublure de luxe qui a vécu la défaite en finale de Coupe d’Italie comme la sienne. Il devrait tenir sa place de la saison prochaine.

ALEXANDER MANNINGER (0 m.)

Non noté

Homme de l’ombre, il aura participé au sacre de la Juventus avec tout le professionnalisme qu’on lui connaît. Toujours présent dans le groupe, il vient peut-être de disputer sa dernière saison avec les bianconeri.

STEPHAN LICHSTEINER (37 m. 2 buts 3 passes décisives)

7

Abnégation, efficacité, discipline et on vous épargnera le reste. Un des lieutenants de Conte cette saison, aussi bien intraitable défensivement que précieux offensivement, il s’avère être une des cibles préférentielles de Pirlo. Il aura tout de même connu un petit coup de mou sur la fin du championnat, mais comment lui en vouloir en regardant le nombre de matchs joués ?

FABIO GROSSO (2 m.)

5,5

Deux petits matchs pour dépanner en début de saison et puis plus rien, il ne faisait pas partie des plans de Conte mais n’aura jamais bronché. Modèle de professionnalisme, il a lui aussi sûrement vécu sa dernière saison avec la Vieille Dame.

ANDREA BARZAGLI (39 m. 1 b. 2 p.d)

8

Jamais un mot ou une contestation, Barzagli fait son travail et se replace, l’élégance a un nouvel ambassadeur. Il réalise sûrement sa plus belle saison, chef de file d’une défense intraitable, il aura su magnifier le jeu de ses deux compères tout au long de la saison. Il disputera fort logiquement l’Euro et a d’ailleurs rempilé avec la Juve. On n’a pas dit “parfait” mais on l’a pensé fort.

GIORGIO CHIELLINI (37 m. 2 b. 2 p.d)

7,5

Tout le monde le déteste, mais chacun vendrait un bras pour le compter dans ses rangs. Le genre de mecs à choisir pour partir à la guerre, il a apporté tout sa rage au groupe tout en gagnant en constance et concentration dans ses performances. La saison de la maturité ? L’Euro et la Champions League la saison prochaine finiront de façonner la bête.

LEONARDO BONUCCI (37 m. 2 b. 1 p.d)

7

Sujet à controverse il a tout d’abord enchaîné les bourdes avant de progressivement se reprendre pour finalement exceller en fin de saison. Décisif dans les matchs compliqués, il possède ce petit plus offensivement qui ne s’apprend pas dans les écoles de foot. Il peut pousserf un “ouf” de soulagement, il vient de sceller son avenir avec la Vieille.

PAOLO DE CEGLIE (24 m. 1 b. 2 p.d)

7

Pointé du doigt (à tord ?) en début de saison pour son manque de concentration, il a payé lourdement ses quelques erreurs. Un purgatoire qui le rendra plus fort. Conte l’utilisera le plus souvent en 3-5-2, ses centres et son apport offensif faisant souvent la différence. Dans un paysage désormais trusté par des arrières latéraux plus athlétiques qu’habiles de leurs pieds, De Ceglie détonne. Il manque l’Euro en jouant une nouvelle fois de malchance suite à sa blessure en fin de saison, il reste tout de même une des belles confirmations de cette saison.

MARTIN CACERES (14 m. 3 b.)

6,5

De retour à la maison serait-on tenté de dire. Il revient au mercato estival pour soulager Lichtsteiner et fera bien mieux. Son doublé en Coupe d’Italie face au Milan restera son fait d’arme majeur, pour le reste on connaît l’âme de guerrier d’El Pelado. Il s’est fondu parfaitement dans un moule fait pour lui et a été racheté et sera bien plus utilisé la saison prochaine.

ANDREA PIRLO (41 m. 3 b. 14 p.d)

8

Est-il encore nécessaire d’en parler ? Aucun ballon n’échappe au consentement de Pirlo, il donne, reprend, accélère et ralentit à convenance. Il guide ses partenaires et ils peuvent lui faire une confiance aveugle. Jugé sur le déclin à son arrivée du Milan, il aura tordu le bec aux mauvaises langues, rappelant à tous le joueur inqualifiable qu’il demeure.

SIMONE PEPE (33 m. 6 b. 2 p.d)

7

Un des hommes clés du début de saison de la Juventus. On connaissait déjà sa capacité à répéter les efforts, on a pu se rendre compte qu’il était capable d’être régulièrement décisif. Si ses qualités techniques lui feront toujours défaut, il compense admirablement par ses valeurs morales et en fait le parfait héritier d’un certain Di Livio.

MILOS KRASIC (9 m. 1 b.)

5

La grosse déception de la saison. Brillant lors de l’exercice précédent il n’aura pas su se fondre dans ce collectif. Limité tactiquement il fait les frais du jeu ambitieux prôné par Conte. Sans contres ni espaces, Krasic ne peut exister, pas de bol. Il fera partie des départs au prochain mercato, merci pour tout.

ELJERO ELIA (5 m.)

5

C’est un peu la même chose que pour Krasic, le crédit en moins. Il n’aura jamais vraiment eu sa chance, mais l’a-t-il vraiment mérité ? Conte a tranché. Et pour citer une marque de pneus “ennemie” : “Sans maîtrise la puissance n’est rien”.

ARTURO VIDAL (35 m. 7 b. 4 p.d)

8

On ne peut pas faire plus complet. Le cauchemar des milieux de terrain de la Serie A, il semble lui aussi être né pour évoluer ici. Marcher ne veut rien dire, le ballon peut passer, le joueur jamais. Il y aurait tellement d’expressions pour définir le chilien. Ses sept buts et quatre passes décisives prouvent également tout l’impact qu’il aura eu sur la saison des bianconeri. Il Re Arturo, comme le surnomme les tifosi, s’est adapté en un temps record à la dolce vita.

CLAUDIO MARCHISIO (39 m. 10 b. 4 p.d)

7,5

Le petit prince a bien grandi, à l’image de Pepe, il aura marqué de son empreinte le début de saison de la Juve. Marquant à chaque match, ou presque, c’est à un Marchisio taille patron qu’ont eu le droit les juventini cette saison. Plus discret après la trêve, il ne faut pas oublier son travail permanent dans l’entre-jeu piémontais. Lui aussi a prolongé son aventure avec le club de son enfance.

SIMONE PADOIN (7 m. 1 b.)

5,5

Difficile de lui mettre plus, il arrive au mercato pour jouer les pompiers au milieu de terrain, mais ne sera finalement pas vraiment utilisé par Conte, qui l’avait lui même souhaité. A ranger dans les petites déceptions en attendant de connaître son sort.

MARCELO ESTIGARRIBIA (18 m. 1 b. 1 p.d)

6

Des qualités et un jeu brut de pomme. Il va vite et dispose d’une bonne patte gauche, en témoigne ses nombreuses percussions sur son côté. Malheureusement, c’est lorsque il s’agit de faire le bon geste que les choses se corsent. N’oublions toutefois pas qu’il disputait là sa première saison dans la Botte, l’indulgence prévaut, à revoir donc.

EMANUELE GIACCHERINI (27 m. 3 b. 3 p.d)

6,5

Une bonne surprise qui s’est toutefois fait un peu attendre. Arrivé pour occuper les ailes, Conte le transformera en mezzala, pari réussi. Sa vivacité et son explosivité perturbent les lignes adverses, dommage qu’il n’ait pas encore la justesse technique nécessaire pour finaliser le grand nombre d’occasions dont il a été le détonateur.

LUCA MARRONE (6 m. 1 b. 1 p.d)

6,5

C’est ce qu’on aimerait voir un peu plus : le talent de la jeunesse sur le devant de la scène. Conte aura préféré s’appuyer sur lui pour compenser la fatigue de ses titulaires après la trêve, grand bien lui a fait. Le jeune Marrone évolue dans un registre unique, capable d’efforts comme d’éclairs de génie, il réalisera notamment une passe Pirlesque pour Giaccherini face à l’Atalanta. Une belle promesse pour le futur.

ALESSANDRO DEL PIERO (27 m. 5 b. 2 p.d)

10

Nous sommes bien trop généreux ? Vous êtes ingrats. La dernière saison sous le maillot de la Juventus du mythe de tout un peuple. Les superlatifs ne seraient qu’euphémismes donc on s’en passera. Utilisé avec parcimonie par Conte, il a réglé les problèmes de finitions de son équipe au moment le plus critique de la saison. Nous, on appelle ça “la classe”. Ciao campione !

MARCO BORRIELLO (17 m. 2 b. 3 p.d)

6

Un des transferts phares du dernier mercato… non, on déconne. Arrivé hué par les tifosi, il décevra de journée en journée. Conte s’obstine, laissant notamment un certain Del Piero sur le banc, et cela porte ses fruits. Borriello donnera trois points fondamentaux à la Juventus contre Cesena et pourrait bien être l’homme improbable de la saison prochaine.

MIRKO VUCINIC (35 m. 10 b. 12 p.d)

7,5

Ses stats parlent pour lui. Vucinic marque et fait marquer. Au delà de la comptabilité, en plus d’être la solution de l’attaque bianconera, il a paru métamorphosé sous les ordres de Conte. Moins boudeur et bien plus travailleur, il court comme un dératé et remerciera son coach pour la thérapie. Nous aussi, il était temps.

FABIO QUAGLIARELLA (27 m. 4 b. 1 p.d)

6

Difficile de juger la saison de Quagliarella. Toujours gêné par sa blessure contractée l’an dernier, il mettra du temps à retrouver les terrains cette saison. Remuant et techniquement très à l’aise, il manquera finalement de tranchant. Peut-être lui faudra-t-il encore un peu de temps pour chasser les démons de sa vilaine blessure.

ALESSANDRO MATRI (32 m. 10 b. 4 p.d)

6,5

Un des co-meilleurs buteurs du club cette saison, il nous laisse cependant un goût d’inachevé. Il a bien trop souvent manqué de justesse dans la finition et n’aura pas su regagner la confiance de Conte au fil des matchs. Le cas “Matri” restera peut-être un mystère, loin d’être mauvais il a tout de même perdu sa place au profit de Borriello, la honte.

Ils sont partis au mercato

FREDERIK SÖRENSEN (1 m.)

Envoyé pour glaner du temps de jeu à Bologna, Sorensen n’aura pas eu sa chance dans cette Juve là. Ce n’est que partie remise tant les qualités de ce jeune défenseur sont nombreuses.

MARCO MOTTA (0 m.)

A vos souhaits.

MICHELE PAZIENZA (9 m.)

6

Pas grand chose à lui reprocher, il aura fait ce qu’il savait faire pour le club avant de réclamer du temps de jeu vers Udine.

VINCENZO IAQUINTA (0 m.)

8 ; Comme le nombre de scanners qu’il a usé. Envoyé à Cesena, il aura fait illusion.

LUCA TONI (0 m.)

Un profil qui ne sciait pas à la philosophie de Conte. Le grand Luca s’en va dignement reprendre des couleurs (et des biftons) bien méritées ailleurs.

AMAURI (0 m.)

Plus utile pour la Juventus quand il ne joue pas pour elle. Un but qui donne la victoire à la Fiorentina sur le terrain du Milan. Hum, merci ?

L’ENTRAINEUR

ANTONIO CONTE

8

Une saison avec sa Juventus et il affole déjà tous les compteurs. Innovant, inventif et fédérateur, il aura rappelé à tous ses joueurs ce que suer veut dire. Il a su faire d’un groupe pas forcément armé pour le scudetto, une machine à gagner. Fin psychologue, il transforme et transcende ses joueurs. Conte c’est aussi un régal sur le plan tactique, à chaque adversaire sa solution. Il fait fit des idées vieillottes et réinvente le concept de schéma tactique en l’oubliant. Un état de grâce qui pousse à la curiosité la saison prochaine.

LA SAISON PROCHAINE

Le plus dur reste à venir. Dans un championnat où seul un Milan affaibli à réussi à tenir la corde pratiquement jusqu’à la fin, la Juventus a parfois éprouvé les pires difficultés pour faire la décision. Avec les échéances à venir, et notamment la douce musique de la Champions League, le mercato sera décisif pour pourvoir Antonio Conte des armes nécessaires à la réalisation de grands objectifs. La Juventus est de retour oui, mais n’oublions pas qu’elle a entamé son lifting en début de saison seulement. A n’en pas douter, elle sera fortement attendue au tournant la saison prochaine et des renforts de poids, en attaque notamment, ne seraient pas du luxe. Cependant là ou certaines des grandes formations de la Botte entament une mue, la Juventus semble avoir déjà réussi la sienne.

Romain Bortolotto       Twitter @RomBortolotto

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