Alex Sandro, discret mais efficace

Par Joseph Cocilovo publié le 12 Fév 2017
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Lorsqu’il a débarqué dans le Piemont, Sandro sortait de 4 années réussies au FC Porto. Son arrivée était attendue, il était plein de promesses, et un latéral gauche brésilien a toujours un effet rêveur. Sa première année est très bonne, il s’acclimate vite à la Serie A et son volume de jeu impressionnant a rapidement conquis tout le staff ainsi que les supporters turinois. Et cette saison encore, ses prestations XXL lui ont donné une place de titulaire indiscutable dans le onze de départ, excepté en Champions League (Evra étant quasiment toujours titulaire avant son départ). Le Français parti, il a le champ libre pour s’imposer durablement à la Juve.

Comme un faux air de Roberto Carlos

Le parallèle avec le légendaire latéral de la « Seleçao » est assez simple à concevoir. Même nationalité, même poste. On pourrait arrêter la comparaison à ces deux choses. Pourtant, dans le jeu, ils ont plusieurs similitudes. Tout d’abord, un apport offensif conséquent. Depuis le début de l’exercice, Sandro a marqué 1 but mais a délivré 4 passes décisives. Des statistiques honorables. Il faut prendre en compte une chose. Quand la Juve joue en 3-5-2, la quantité d’efforts qu’il doit produire est très grande. Il doit être capable d’apporter le danger sur l’aile gauche, et en même temps revenir rapidement défendre et couvrir son couloir en cas de contre attaque adverse. Selon la tournure d’un match, il doit souvent choisir de privilégier l’un ou l’autre. Son physique et son gros volume de jeu lui permet tout de même d’allier l’attaque et la défense efficacement. Offensivement, sa capacité de centre est remarquable et chacun de ses débordements apportent quasiment tout le temps le danger dans la défense adverse. Défensivement, c’est son aptitude à défendre debout qui impressionne. Il est rarement pris de vitesse ou à revers, et n’hésite pas à se sacrifier pour sauver son camp. Il a donc toute la panoplie du parfait latéral, tout comme son illustre modèle.

Un jeune talent à maturation

A 26 ans, et en rejoignant un top club comme la Juve (il avait 24 ans à l’époque), Sandro a donné une nouvelle dimension à sa carrière. S’il a été très bien encadré à Porto, la formation portugaise est réputée pour ça, son arrivée dans une équipe aux valeurs « familiales » comme celle de la Juve lui a apporté beaucoup. La présence de Neto et Hernanes a du grandement faciliter son intégration. Mais c’est surtout au niveau de son caractère et de son comportement qu’il est facile de percevoir sa maturité précoce. Il ne fait pas de vagues, est consciencieux, acharné à l’entraiment et toujours en quête de s’améliorer. Ce sont des valeurs chères aux dirigeants turinois qui ont surement pris tout cela en compte avant de le recruter. Il est également un pari sur l’avenir pour ces mêmes dirigeants. Sandro a encore une bonne dizaine d’années de carrière devant lui, et sa marge de progression est encore énorme. Il s’est également très bien adapté au changement de système adopté par Allegri, le passage en 4-2-3-1 a légèrement réduit son apport offensif, mais ses montées seront toujours aussi importantes et décisives. Il semble donc que l’histoire d’amour entre la Juve et Alex Sandro est partie pour durer, lui qui fait l’unanimité dans le Piemont.




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