Barzagli ou le retour du Mur

Par Nicolas Portais publié le 25 Oct 2015
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barzagli

Définitivement derrière lui, ses ennuis physiques ne sont plus qu’un lointain souvenir rangé à côté d’un autre tout aussi douloureux : celui du Mondial 2014 au Brésil. De retour seulement depuis début 2015 sur les terrains du fait d’une cheville qui n’a eu de cesse de l’embêter, l’ancien stoppeur de Palermo s’était signalé la saison dernière par des prestations pleines de sagesse, lors desquelles il apportait toute son expertise pour verrouiller l’arrière-garde turinoise, et pour finalement bien terminer une saison mal embarquée. Fin août 2015, tous les compteurs sont remis à zéro, et Barzagli se retrouve de nouveau exclu du onze de base de Max Allegri lorsque celui ci opte pour une formule à seulement deux défenseurs centraux et en ballotage avec Martin Caceres lorsqu’il s’agit d’évoluer en 3-5-2. L’Uruguayen, qui s’était blessé pile au moment du retour de Barzagli à la compétition lors de l’exercice 2014-2015, se blesse de nouveau, puis emboutit sa Ferrari dans un abris de bus, provoquant la colère des dirigeants. Des tribulations qui contrastent avec la discrétion de l’Italien, qui retrouve sa stature et voit son statut d’homme fort du bloc défensif turinois conforté au moment où Stephan Lichtsteiner, sujet à des problèmes d’arythmie cardiaque, doit déclarer forfait pour plusieurs semaines.

Retour au 3-5-2 forcé pour la Juve, et retour de la formule défensive gagnante du trio Barzagli-Bonucci-Chiellini (l’autre BBC en somme). Et s’il est un secteur dans lequel les hommes d’Allegri ont été convaincants lors de leurs dernières sorties, c’est bien celui de la défense. Les trois mousquetaires, de nouveau réunis, ont notamment permis à la Juventus de sortir indemne du Derby d’Italia, avec en tête de gondole un Barzagli intraitable dans ses interventions et sûr de son fait à la relance. Symbole d’une condition physique retrouvée, il a même terminé la rencontre de Champions League en milieu de semaine face à Mönchengladbach au poste de latéral droit (après que la Juve soit repassée à quatre joueurs derrière), s’en tirant avec les honneurs. Et à bien y regarder, pas sûr que tout le monde puisse en dire autant dans le Piémont sur ce qui a été montré depuis fin août.




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Nicolas Portais

Rédacteur Juventus



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