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Entretien exclusif avec Simone Rovera "Paris est la plus belle ville du monde" - Calciomio.fr

Entretien exclusif avec Simone Rovera “Paris est la plus belle ville du monde”

22 mars 2014 à 15h15         Valentin Pauluzzi
Entretien exclusif avec Simone Rovera “Paris est la plus belle ville du monde”

Entretien exclusif avec Simone Rovera “Paris est la plus belle ville du monde”

Depuis l’été 2012, Simone Rovera réside à Paris où il suit le PSG pour plusieurs médias italiens, on le voit aussi régulièrement à l’antenne sur l’équipe 21. Calciomio est allé à la rencontre de la nouvelle coqueluche des “ritals” ! Simone nous raconte son parcours et ses impressions sur le football italien.

Tu es natif d’Alba au sud de Turin dans la province de Cuneo, parle nous un peu de ta ville natale.

C’est une très belle ville, riche, élégante avec un cœur historique. “Alba è casa” comme on dit et je pense que les gens qui naissent à Alba, ils y restent vivre volontiers. Je connais très peu de mecs de mon age qui l’ont quittée. Parce qu’il y a tout là-bas, le travail, du tourisme, on mange et on boit bien, la zone des langhe, les collines les plus connues d’Italie avec celles de Toscane. C’est difficile de quitter cette ville.

Parle nous aussi de ta carrière de joueur.

C’est généreux d’appeler ça une carrière ! J’ai joué dans trois clubs de la ville, d’abord attaquant mais je n’étais pas bon, ensuite milieu puis défenseur et j’étais plutôt rugueux. Le seul trophée remporté c’était en 1999, j’étais capitaine et mon frère entraineur, de beaux moments !

Ils sont tous juventini dans cette partie de l’Italie ?

À Alba oui, si tu fais une proportion, sur 10 tifosi, tu as 7 juventini, un du Milan, un de l’Inter et un du Torino. Le sud du Piémont est clairement juventino.

Tu es né en 1982, quel est ton plus vieux souvenir lié au football ?

Je me souviens de la demi-finale de l’Euro 88 entre l’Italie et l’URSS, j’étais dans la maison familiale à la montagne avec mes parents. Je ne comprenais pas grand chose mais j’ai vécu ça à travers les émotions de mon père. Ensuite je me souviens parfaitement du Mondial 90.

As-tu grandi dans un environnement footballistique ?

Oui mon père est un grand tifoso de la Juve, il était abonné, faisait les déplacements, mon frère est actuellement abonné. Ma famille a toujours vécu dans la passion footballistique.

Tu as hérité de la juventinità de ton père ?

Et non ! Et je crois qu’il considère ça c’est un de ses plus grands échecs !

Tu avais une idole dans ta jeunesse ?

J’en ai eu beaucoup, mais j’étais vraiment amoureux de Baggio. Il était très beau à voir jouer, j’aimais bien aussi Giannini mais Baggio m’a accompagné dans ma “croissance footballistique”.

De quelle façon t’es-tu dirigé vers le journalisme ?

Je pense que le jour où on comprend qu’on ne peut pas être footballeur mais qu’on veut rester dans ce milieu, si on se sent capable d’être journaliste, c’est une belle voie à suivre. J’ai la chance d’avoir eu deux enseignements importants de par ma famille, la culture footballistique et la culture littéraire. Mon père a été professeur d’italien pendant des années et il est aujourd’hui proviseur dans un lycée classique. J’ai donc toujours vécu avec les livres et l’écriture. Savoir écrire, lire, raconter et connaitre le foot, voilà comment j’ai pris cette direction.

Où as-tu fais tes études ?

J’ai une licence en relations publiques et de communication à Gorizia, rattaché à l’université d’Udine puis j’ai fait mon Master de spécialisation journalistique à Parme. J’ai choisi Gorizia car je voulais aller assez loin, me détacher d’Alba. Là-bas j’allais en curva voir l’Udinese et idem à Parme, c’était l’année du barrage contre Bologna en 2005. Parme c’était fantastique, je n’habitais pas près du stade, bien au contraire, mais certains jours de match je l’entendais exploser, c’était fou !

Quelles ont été tes premières expériences dans le monde du journalisme ?

A 16 ans, j’écrivais les articles pour un journal local concernant les matches de mon équipe, je le faisais avec mon meilleur pote Enrico Mollo et comme par hasard on faisait toujours de bon matches ! A Gorizia j’ai travaillé avec le service de presse du tournoi de tennis ITF, mais ma première vraie expérience a été Sprint Sport, un hebdo sur le foot local dans le Piémont et en Lombardie qui parle de toutes les divisions inférieures à la Serie D, je m’occupais donc de Bra, l’Albese, Derthona, le Canelli de Fuser et Lentini ! Après je file faire l’Erasmus à Nice, je me diplôme en juin 2007 et en septembre je démarre un stage à Sky Sport et là j’ai commencé à travailler à temps plein. Bon en tant que stagiaire tu fais tout le travail que les autres ne veulent pas faire, au début c’était pas trop mon truc mais je m’y suis fait la main. C’est après ce stage de six mois que j’ai bossé à Telenova, une télé lombarde.

Tu faisais quoi là-bas ?

C’est une des nombreuses chaines régionales à l’italienne, je m’occupais de commenter les matches de l’Inter d’abord en tribunes puis après en studio. Et ça c’était vraiment beau, c’est un de mes meilleurs souvenirs. J’ai aussi suivi l’Inter à Barcelone pour la demi-finale de Champions League, l’avant-match, conférence de presse, zone mixte etc…Quand tu travailles dans une petite télé locale, tu ne peux pas faire la concurrence aux ogres Sky, Mediaset et Rai, il faut donc chercher d’autres choses, comme suivre les tifosi toute la journée etc… ça te pousse à être inventif.

Et ton Erasmus à Nice, c’est là que tu as pris contact avec la France ?

J’ai étudié le français dès le collège en fait mais je l’ai peu pratiqué en Erasmus car nous les italiens avions tendance à rester ensemble. En fait c’est mon professeur d’histoire du sport à Parme qui m’a dit “tu obtiens ton diplôme si tu fais une expérience à l’étranger car pour moi l’erasmus est fondamental”. Donc je suis allé à Nice pendant 7 mois, je suis même monté plusieurs fois à Paris pour faire des recherches à la bibliothèque nationale, une belle expérience. Ma thèse était sur les conséquences des rapports politiques France-Italie sur le sport, avant et après-guerre, comme les tensions lors Mondial 1938 ou l’affaire Bartali.

Nous voici donc au moment crucial, comment t’es venue l’idée de travailler en France ?

J’ai toujours aimé la France et la langue française, j’y allais en vacances, j’avais même un correspondant français quand j’étais petit ! Ça commence en janvier 2012, je discute avec un collègue de la Repubblica qui revenait de Dubai où la Juve avait fait son stage hivernal, ainsi que le PSG. Il m’avait dit qu’Ancelotti – qui venait d’arriver – était vraiment enthousiaste, qu’il n’avait jamais vu un tel projet, même pas à Chelsea, l’argent qu’ils étaient prêts à dépenser, que ce serait l’équipe du futur. Ça, ça a été le premier déclic pour moi. J’ai donc commencé à m’informer, je vois que Tuttosport n’avait personne à Paris et que finalement tout le monde s’en foutait un peu du PSG, tandis que Sky envoyait Anne-Laure Bonnet de temps en temps mais ils n’avaient personne de basé là-bas. Le jour où Thiago Motta a signé au PSG, ça a été le second déclic, il y avait déjà Sirigu, Pastore, Leonardo. Et là je me suis dit que je devais y aller avant un autre. Il faut aussi préciser que les télés locales italiennes galèrent de plus en plus. Bref, j’ai contacté le directeur de Sky Sport qui m’a dit qu’il ne pouvait pas m’embaucher à temps plein mais que si j’allais à Paris il y aurait surement des occasions pour bosser ensemble. J’y ai donc pensé sérieusement, en mars je me suis pris deux jours pour un match de Coupe du PSG, je suis allé au camp des loges pour connaitre un peu l’environnement et tout s’est bien passé. C’est là que j’ai décidé que ce serait mon avenir. Ensuite j’ai aussi parlé avec le directeur de Tuttosport qui s’est montré intéressé. Je repars le 9 Juillet 2012 avec l’idée de trouver un appart en quelques jours, je me donnais jusqu’à août. Trois jours plus tard, Raiola débarque pour vendre Ibrahimovic ! A partir de là le rêve a commencé mais au début ça a été un enfer ! J’étais hébergé par des amis, je me levais à 07h00 du mat pour attendre Leonardo, Verratti s’est pointé à 23h00, ce sont des journées où j’ai bossé 16 heures de suite ! J’avais même pas le temps de manger, je ne connaissais pas Paris, j’en suis tombé malade, j’étais fiévreux, stressé, un jour j’ai fait deux trucs le matin, je me suis mis au lit l’après-midi et je me suis réveillé le jour suivant ! J’ai finalement trouvé un appart et j’ai écrit mon premier papier sur Tuttosport le 4 août lors de l’amical contre le Barça…

Par la suite tu es devenu consultant à l’Equipe 21, comment ça s’est goupillé ?

Ici j’ai un très bon rapport avec les collègues français et italiens, notamment Alessandro Grandesso de la Gazzetta dello Sport qui m’a énormément aidé. Un jour j’ai parlé avec Henri Ghnassia de l’Equipe TV, je lui ai raconté mes expériences à la télé et que ça manquait en France les débats à l’italienne hormis l’Équipe du soir. Henri a ainsi parlé de moi à l’Équipe TV et j’ai fait une première apparition avant l’amical France-Italie de Novembre 2012, ça s’est plutôt bien passé. Quelques semaines plus tard ils m’ont recontacté avant le lancement de l’Équipe 21 pour me dire que je les intéressais pour parler de l’Italie car j’étais jeune et nouveau. Bon puis l’Italien qui parle français, ça créé aussi un personnage, même si j’espère ne pas être retenu que pour ça hein ! J’ai aussi eu la chance de donner des bonnes nouvelles en direct, par exemple j’étais le premier à donner l’info de Balotelli au Milan grâce à Gianluca Di Marzio qui est mon confrère à Sky.

Quelles différences notes-tu entre le journalisme français et italien ?

Le journaliste italien va plus en profondeur, il cherche les nouvelles et les trouve même quand il n’y en a pas. Par exemple Tuttosport dédie chaque jour cinq pages à la Juve, il y a des jours où il n’y a pas un article sur le PSG dans l’Équipe ! Mais peut-être qu’en France personne ne lirait cinq pages quotidiennes sur le PSG, donc on s’adapte aussi à son public. Seulement, il y a des jours où il y a à peine une page sur le foot et pourtant il y a des équipes d’importance mondial comme le PSG, l’OM, l’OL, Monaco. Ce sont des choix que je ne comprend pas sincèrement mais l’éditeur a sûrement ses raisons. Moi je ne pourrais pas vivre avec la passion footballistique française, j’ai besoin de cinq pages sur la Juve ou sur l’Inter. Il faut analyser chaque chose car ce n’est plus suffisant de raconter le match, tout le monde les voit sur Youtube.

C’est beau un football sans moviola hein ?

Mmmmm non les polémiques italiennes me manquent et Leonardo me manque dans ce sens là, le voir s’en prendre aux arbitres sur Canal + après un match contre Montpellier je crois, j’exultais, j’applaudissais debout sur mon canapé ! Autre chose, l’après match à l’italienne me manque aussi, sur BeIn Sport ils font des interviews pendant 10 minutes et analysent le lendemain, en Italie ça dure au moins une heure l’après-match. Je comprends les obligations liées aux horaires etc…mais pour moi certains dimanches c’est mieux de voir l’après-match que le multiplex.

Nous les ritals on se plaint des préjugés sur le calcio, et toi ?

Je connais beaucoup de collègues qui croient que la Ligue 1 est supérieure à la Serie A, mais je ne suis pas d’accord. Bon il ne reste plus grand chose niveau qualité de jeu en Italie et je pourrais pleurer devant un Chievo-Cagliari, cela dit je pleure aussi devant un Sochaux-Valenciennes. Mais le niveau d’un championnat ce sont les joueurs qui le font et l’Italie est encore devant. Je regardais les convoqués des derniers matches amicaux, parmi les 8 têtes de séries du Mondial, sans l’Italie donc, il y avait 28 convoqués de Serie A et 7 de la Ligue 1, ça veut bien dire quelque chose. Au delà de ça, c’est vrai que footballistiquement l’Italie et la France se subissent plus qu’autre chose !

Que connaissais-tu du PSG avant de venir ici ?

Pas grand chose, je savais que c’était le club de Ronaldinho, Simone, Weah, Rai et le Parc des Princes. Je n’avais pas vu la finale de la Coupe des Coupes de 1996 contrairement à la Supercoupe où la Juve a détruit le PSG ! De plus en Italie, ils ont transmis tard le championnat français, après l’Euro 2000, c’était pas simple à suivre.

Tu suis le PSG quotidiennement, as-tu le sentiment d’avoir le privilège d’assister à la naissance d’un monstre footballistique ?

Clairement, d’autant qu’on n’est pas nombreux à le suivre au quotidien, on est trois italiens par exemple. Cela dit, je ne sais pas combien de temps durera ce PSG, par exemple Manchester City a investi tout de suite dans les infrastructures, tandis que les qataris après trois ans cherchent encore où faire le nouveau centre d’entrainement et les travaux ne commenceront qu’en 2015. Je crois que s’ils obtiennent tout de suite le must niveau résultats sportifs, ce sera un problème. S’ils gagnent rapidement la Champions League, auront-ils encore envie d’investir ? Regardez Moratti il a dépensé sans compter pendant des années et une fois la C1 remportée, il a lâché l’affaire donc même un cheikh pourrait en avoir marre. Au delà de ça, je suis content de suivre une équipe…italienne, car c’est la langue des 3/4 de l’effectif.

Transition parfaite, tu as fréquenté tous les italiens, parle-nous un peu de chacun. Commençons par Sirigu.

C’est vraiment un bon mec, l’exemple de l’italien qui s’intègre à Paris. Élégant, tranquille, mais son gros problème c’est qu’il ne réussit pas à se créer un personnage, ce qui est important pour un gardien. Tout en étant respecté par les supporters, il n’est pas ce personnage qui pourrait être “protégé” en cas de l’arrivée d’un Lloris par exemple, qui est le capitaine de l’Équipe de France. Et je serais vraiment déçu si cela arrivait parce qu’ici il se sent vraiment bien, mais ça pourrait être un peu de sa faute.

Verratti ?

Lui il a son petit monde, sa famille, sa copine, je sais pas s’il est si amoureux que ça de la ville. Cela dit il n’aurait jamais un rapport avec les supporters comme ici, c’est clairement le chouchou après Zlatan.

Thiago Motta ?

C’est son meilleur choix d’être venu à Paris car en Italie il n’est pas considéré à sa juste valeur. Statistiquement c’est un des meilleurs en Europe au niveau des passes réussies et il a changé le visage du PSG cette saison. Je suis toujours surpris de voir que les Italiens ne le supportent pas en Nazionale. Si en France ils pouvaient naturaliser Thiago Motta, ils le feraient tout de suite, mais en Italie il reste un incompris.

Ancelotti ?

C’est l’étincelle qui a tout déclenché au PSG, reconnu par ses joueurs comme étant un leader mais aussi un ami, Ibra, Verratti et Motta sont venus pour lui. Et puis c’est vrai que j’avais un rapport direct avec lui même si ça se passe bien aussi avec Blanc avec qui on se chambre très souvent. Les supporters du PSG sont maintenant concentrés sur la fin de saison qui les attend, mais ce serait bien qu’ils regrettent un peu plus Carlo, ça arrivera peut-être s’il y a un Real-PSG et qu’ils se prennent trois buts au Bernabeu !

Comment vois-tu l’Italie au Mondial ?

J’ai un très mauvais souvenir du Mondial 2010 et les chiffres actuels me font un peu peur. On dirait qu’il ne reste plus rien si tu enlèves Pirlo. Mais on a cet orgueil qui peut aboutir à de bonnes prestations, un quart de finale serait un résultat qui me satisferait.

Il y a de moins en moins d’Italiens en Serie A, ça te chagrine ?

C’est vrai que ça devient problématique et je trouve absurde que cela soit moins cher de faire venir un sud-américain plutôt qu’un italien. Mais je pense qu’il y a aussi un problème de mentalité, la Primavera est par exemple trop médiatique, les jeunes roulent déjà en Audi, ont déjà 25.000 followers sur Twitter ! C’est quelque chose de très dangereux pour les jeunes italiens. Et puis l’autre jour je regardais la formation de l’Italie U21, ça me faisait flipper, je ne connaissais personne !

Tu fais partie de ceux qui pensent que l’écart avec l’Angleterre, l’Espagne et l’Allemagne est impossible à combler ?

Impossible non, mais il faudra au moins 10 ans ! Parlons du coefficient UEFA, on va perdre la saison de la Champions League gagnée par l’Inter et derrière il y a le PSG et la France qui vont aussi remonter, ça fait peur. Et la malchance te met aussi un Juventus-Fiorentina en 8èmes de l’Europa League alors qu’ils pouvaient tous les deux la gagner. Mais un exemple qui illustre bien le problème, en 16èmes retour la Fiorentina concède un nul à la 93ème contre l’Esbjerg, mais quelle connerie ! Ça te prive d’importants points UEFA, c’est un suicide ! J’ai rien contre Montella hein mais si j’étais Abete ou Prandelli, je l’aurais appelé et je lui aurais dit que c’est vraiment un crétin ! Les infrastructures aussi, on a perdu l’organisation de l’Euro 2012 et l’Euro 2016 et ça veut bien dire quelque chose. Mais très justement si j’étais l’UEFA jamais je ne confierai l’organisation d’une telle compétition à l’Italie car c’est du gâchis ! La France a le nouveau stade du Havre, de Nice, de Valenciennes, le Parc des Princes et le Vélodrome sont restructurés, l’OL construit son nouveau stade. Et nous on est encore avec notre Dall’Ara de Bologne qui a 100 ans. On a construit le Delle Alpi pour le Mondial 1990 pour le raser 16 ans plus tard ! Pareil le San Nicola de Bari avec ses 15 spectateurs.

Tu es en train de remporter ton pari ici en France.

Oui car être journaliste en Italie est de plus en plus compliqué, par exemple la Rai organise un concours avec 50 places disponibles et il y a 20000 inscrits ! Personne ne te fait un CDI en Italie, donc vaut mieux s’inventer son propre poste de travail ici. Je suis vraiment très content d’être là, quand je vois la Tour Eiffel je suis heureux, quand je vois le Parc des Princes aussi ! Paris est la plus belle ville du monde….

Après Alba, non ?

Évidemment !

Valentin Pauluzzi       Twitter @CalcioBilly

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