Top 5 : Les enseignements de la 14ème journée

Par Guedid Mohamed publié le 01 Déc 2015
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5ème : L’Atalanta, ce petit astéroïde au milieu des comètes

Un phénomène qu’on peut observer une saison sur deux sur les sommets de la chaîne du ventre mou, entre le mont Nombril et le pic Sternum, volcan réputé difficile à franchir. Les étoiles répondent présentes et la Dea scintille parmi elles en battant notamment la Lazio et la Roma, le fameux héroïsme d’Atalante. Il faudrait cependant apprendre à être plus régulière, ça lui éviterait pour une fois de tomber dans le Sternum.

4ème : Il y a ceux qui n’y arrivent plus…

Nous parlons ici de la Lazio et de la Sampdoria. La première sort de son 5ème match sans victoire (dont 4 défaites) sur le terrain de l’Empoli. Quelque chose nous dit que Pioli ne doit sa survie qu’à son bon parcours en Europa League. Pareil pour la seconde qui n’a pris que 2 points sur le 15 derniers possibles, enchaînant une troisième défaite ce week-end. Zenga a été remplacé par Montella durant la parenthèse internationale mais ce dernier cherche encore la solution miracle. Certes c’était inconstant sous Zenga, mais l’équipe arrivait à naviguer aux côtés des Milan AC, Torino, et autres Atalanta ; au lieu de ça la Samp’ se retrouve seulement trois points au-dessus la zone rouge. Pourquoi avoir changé ?

3ème : …et ceux qui laissent passer leur chance

On pourrait même dire de la Roma et de la Fiorentina qu’elles font un sur-place dangereux. Une sorte de moon-walk qui donne l’impression d’avancer mais qui en réalité attend les potos de derrière. Résultat, la Juventus fond sur elles comme un zèbre avide de viande : elle ne s’arrêtera donc pas. La Viola avait l’occasion de prendre la tête du championnat en attendant le choc Napoli-Inter mais a concédé le nul (son second en deux semaines) face à une équipe de Sassuolo qui a fait jeu égal avec elle. C’est pire pour la Roma qui, encore sonnée par la lourde défaite concédée au Camp Nou, a perdu à l’Olimpico contre l’Atalanta pour un cumul de 1 point sur les deux derniers matchs.

2ème : Les carottes sont cuites ?

Toujours pas de victoire pour le Hellas qui est cette fois tombé dans la gueule de l’un de ses adversaires directs : Frosinone. S’imposer dans ce duel de mal-classés aurait été l’occasion de resserrer le gap, et de se redonner confiance pour la suite. Manque de bol, Carpi est allé s’imposer en terre génoise dans le même temps, obligeant désormais l’équipe de Verona à assumer seul l’entretien de la lanterne rouge. En effet, avec seulement 6 points au compteur, les gialloblu accusent désormais 8 points sur leur bourreau du soir, premier non-relégable. Ça lui pendait au nez, Andrea Mandorlini, au club depuis 2010 a été limogé suite à cette défaite. Triste quand on sait qu’Andrea était pour Verona ce que Romeo était pour Giulietta…

1er : Higuaín, ce monstre impitoyable

GON-ZA-LO comme Decibel Bellini aime si bien le hurler, n’a eu aucune pitié pour Handanovič et sa défense. L’Argentin a coupé l’herbe sous le pied de l’Inter (pas aidé par la sévère expulsion de Nagotomo) dans ce choc pour la première place, en ouvrant le score dès la 2ème minute tel un renard de 80 kg. Son second but est encore plus impressionnant : alliant technique, puissance et précision, il s’en va seul au milieu des défenseurs centraux et place un amour de ballon hors de portée du gardien slovène. L’Inter réduit la marque par son phénomène du moment (Ljajić) mais le mal était déjà fait. Grâce à ce doublé, Higuaín porte son total de buts à 12 unités et se rapproche du record de Maradona qui avait trouvé le chemin des filets durant 9 matchs de suite au San Paolo : il en est pour l’instant à 8. Avec cette victoire, les azzurri doublent leurs adversaires du soir et prennent seuls les commandes de Serie A. La suite s’annonce palpitante.




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Guedid Mohamed

Rédacteur Milan



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