Top 5 : les enseignements de la 18ème journée

5ème : Quand le chat n’est pas là…

Les joueurs de la Louve dansent. Avec sa victoire 3-1 contre le Chievo, les Romains profitent des matchs décalés à cause de la Supercoupe pour revenir provisoirement à 4 points de la Juventus et reléguer le Milan AC à 5 points. Ils profitent également du nul du Napoli pour prendre 3 points d’avance sur les Azzurri. Dzeko y est même allé de son petit but histoire de ne pas laisser filer Icardi au classement des buteurs (13 buts pour le Bosnien, contre 14 pour l’Argentin).

4^ème : L’Atalanta n’a pas dit son dernier mot, Sassuolo par contre…

Sensation de cette première partie de saison, les hommes de Gasperini, qui semblaient marquer le pas après leur défaite face à l’Udinese et leur match moyen contre le Milan, retrouvent des couleurs après leur victoire contre Empoli. Ils se remplacent à une confortable 6^ème place bien méritée 2 points devant l’Inter. A contrario, Sassuolo a littéralement explosé contre Cagliari en perdant 4-3 alors que les Neroverde menaient 3 buts à 1. Prendre 4 buts de la 12^ème attaque du championnat, ça fait un peu tâche.

3^ème : Bernardeschi n’a besoin de personne

Auteur d’une performance XXL contre le Napoli, Bernardeschi a terminé en beauté sa première partie de saison de haut vol. Deux buts (dont une magnifique frappe croisée des 30 mètres), une passe décisive sur une délicieuse ouverture en profondeur pour Zarate, son titre d’homme du match est loin d’être volé. Avec ses 9 buts cette saison, il arrive au pied du top 5 des meilleurs canonniers du championnat. Assez incroyable quand on pense qu’il a déjà marqué quasiment 5 fois plus que lors de sa meilleur saison à la Fiorentina (en 2015/2016), et qu’il reste encore 5 mois de compétition. On en redemande !

2^ème : Quand on aime, on ne compte pas

Le Napoli a terminé l’année par un match dingue à Florence, un match nul 3 partout arraché à la dernière minute. Si l’on fait rapidement les comptes, le mois de décembre des hommes de Sarri est tout bonnement exceptionnel au niveau offensif. 16 buts marqués en 4 matchs qui donnent une moyenne de 4 buts par match, une gifle infligé à l’inter et au Torino (respectivement 3-0 et 5-3), une démonstration de force contre Cagliari (5-0) et donc ce nul spectaculaire au finish contre la Fiorentina. Rajoutons à cela un Mertens en flamme qui boucle l’année avec 9 buts en 4 matchs et un Milik de retour en janvier. De quoi passer les fêtes plutôt sereinement.

1^er : L’Inter régale (enfin)

3 buts marqués, 0 encaissé, une victoire importante face à un concurrent direct pour l’Europe qui restait sur un gros début de saison, une 7^ème place à 5 points du podium, un buteur au top de sa forme et au top du classement des buteurs de Serie A. L’Inter finit la mi-saison sur une très bonne note contre une Lazio qui carburait pourtant à plein régime. Au-delà du résultat, c’est surtout la manière qui a été au rendez-vous pour les hommes de Pioli : Banega a retrouvé des couleurs et tout son talent, Brozovic continue de consolider son retour au premier plan et même Kondogbia semble retrouver des sensations. Très loin donc de ce qu’on pouvait attendre pour l’Inter le soir du départ de De Boer.

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