Soriano et Sansone s’exilent en Espagne ? Pas grave
Même championnat, même club, même montant, Nicola Sansone (Sassuolo) et Roberto Soriano (Sampdoria) sont partis de leurs clubs respectifs pour rejoindre le sous marin jaune espagnol de Villarreal. Pour l’attaquant et le milieu de terrain, futures promesses de la Squadra Azzurra ce n’est pas un transfert à jeter au rang des voyages loupés que l’on a parfois l’habitude de voir concernant les joueurs transalpins.
Une perte pour leurs clubs
Il n’y a pas à tergiverser, Sansone était un élément indispensable côté Sassuolo. Moins que Berardi certes, mais quand même. Avec 7 buts et 4 passes décisives la saison dernière, son impact dans le jeu des hommes de Di Francesco avait fortement contribué à la qualification historique du club neroverdo pour les barrages d’Europa League. Si le choix de quitter Sassuolo a de quoi laisser un gout amer pour les tifosi, globalement fans de cette équipe faite d’Italiens à la base, c’est qu’elle entraine la perte d’un futur élément important pour la Nazionale. Même chose pour Roberto Soriano. Le milieu de la Sampdoria n’était pas si loin d’intégrer les 23 pour l’Euro en juin dernier. Il avait même failli être transféré à l’Inter en hiver dernier. Qu’importe, désormais la Sampdoria devra faire sans son maitre à jouer, parti lui aussi en Espagne. Il laisse Giampaolo aigri de le voir partir, lui qui avait inscrit 8 buts et délivré 4 assists la saison dernière. Après Eder, la Samp laisse partir une nouvelle promesse. Dommage pour l’Italie mais au final … tant mieux pour eux ?
Eux ont tout à y gagner
Non, de régression sportive, il n’y en a pas pour eux. Villarreal est en train de redevenir une valeur sûre du championnat espagnol. 4ème la saison passée derrière les ogres du Barca, Real et Atletico, l’équipe entrainée par Marcelino Garcia Toral pourrait même intégrer la Champions League à condition de triompher de l’AS Monaco en barrages. Un pas en avant pour des joueurs habitués à ne pas jouer l’Europe du tout dans leur clubs respectifs. Une plus-value notable pour les grandes échéances à venir avec la sélection. En Italie leur carrière n’aurait surement pas pu décoller, les grands clubs du nord de l’Italie ont déjà une ossature en place pour les années à venir. La Juve mise sur Pjanic et Dybala, l’AS Roma sur Nainggollan et Perotti, l’Inter sur Kondogbia et Perisic et le Napoli a Hamsik et Insigne. Difficile dans ce contexte de tirer son épingle du jeu pour les deux joueurs italiens. Alors l’Espagne pourquoi pas ? Si pour Soriano la concurrence ne devrait pas trop l’effrayer, Sansone devra se frayer un chemin entre Soldado et Bakambu, tout deux très efficaces dans leur registre la saison passée (17 buts et 13 assists à eux deux). Le tout dans un 4-4-2 très classique fait pour eux. L’expérience à engranger est grande pour deux talents qui quoi qu’on en dise, ont du ballon !
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