Serie A et Esport, une histoire d’amour à commencer

Par Joseph Cocilovo publié le 08 Juil 2017
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Tout d’abord, qu’est ce que l’Esport, et dans ce cas-ci, la compétition footballistique virtuelle ? Déjà, incontestablement, le leader, c’est le jeu vidéo FIFA. Il domine totalement le marché du sport électronique. Ensuite, les compétitions ne sont pas très différentes de tout ce que l’on peut connaître. Des championnats régionaux, nationaux et internationaux, pour la plupart diffusés sur internet, mais également, pour les tournois majeurs, sur Bein Sports. Tout cela reste assez classique, comme un tournoi de belote. Des centaines de participants, répartis en plusieurs groupes, jusqu’à la traditionnelle phase à élimination directe. Si tout paraît « banal », pourquoi serait-il judicieux pour les clubs de Serie A d’investir de l’argent là dedans ? La raison principale est purement marketing.un public jeune, une surexposition sur internet et sur les réseaux sociaux, valorisation de l’image de marque par une politique moderne et « branchée », les répercutions médiatiques et par conséquent économiques ne sont pas négligeables, et la popularité qui ne cesse de grandir de façon exponentielle du media vidéoludique ne peut qu’abonder dans ce sens. Et chacune de ces raisons à ses propres avantages.

La génération « IN »

A l’heure d’aujourd’hui, le monde entier est connecté, internet est sans conteste le roi de l’information en temps réel, et à une vitesse de propagation impressionnante. Il est maintenant tout naturel pour des clubs, voire même des joueurs eux-mêmes de communiquer via ce media. Et l’Esport est un dérivé, une extension d’internet. Outre l’aspect compétitif, ce sont les côtés communautariste et marketing qui priment. Les meilleurs joueurs du monde se connaissent, la plupart s’associe entre eux, ou avec des marques à la renommée internationale. un véritable réseau s’est créé, et pour l’instant, les clubs majeurs de Serie A y restent étrangers. A quoi doit-on cela ? Une des raisons vient de la communauté des « Gamers » en Italie. Si les jeux de foot restent populaires, ils n’atteignent pour l’instant pas les proportions incroyables que l’on peut voir en France, en Espagne ou encore en Allemagne. Et pourtant, il suffirait simplement d’un réel investissement des tops clubs italiens pour créer un engouement certain et lancer la machine. Sans aucun doute, ce sont les équipes de Serie A qui doivent faire le premier pas, et certains de ces clubs se sont malgré tout déjà faufilés dans cette brèche.

La Sampdoria et l’AS Roma pour montrer l’exemple

Car cette année, les choses ont évolué, et deux clubs emblématiques d’Italie se sont lancés dans le football électronique : La Sampdoria et la Roma. Pour le premier cité, il n’a pas fait les choses à moitié puisqu’ils ont immédiatement recruté le champion d’italie en titre, Mattia Guarricino, alias « Lonewolf92 ». Un grand coup du club de Gênes, qui aura en porte étendard un joueur confirmé et connu. La Roma, elle, s’est carrément associée au groupe Fnatic, l’une des institutions Esports la plus forte, pour porter son projet. Une alliance qui permettra au club romain de profiter immédiatement de l’expérience et de la renommée des Fnatic dans le domaine, et de profiter de toutes ces fameuses retombées commerciales. Et surtout, Genois comme Romains, pose la première pierre d’une aventure réelle, qui verra peut-être bientôt dans son paysage le reste de la crème du Calcio, Juventus, Napoli, Milan AC et Inter en tête, car la victoire, aussi virtuelle soit-elle, demeurera à jamais dans la culture italienne.




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Joseph Cocilovo

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