L’AS Roma et son trio magique

Par Gilbert Simonutti publié le 08 Mar 2016
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trio roma

Toutes les grandes équipes se basent sur un trio de joueurs qui fait la différence. La Roma de Luciano Spalletti tient elle aussi depuis quelques semaines un trio d’attaquant qui fait des étincelles. Mohamed Salah, arrivé de la Fiorentina l’été dernier après un long feuilleton, Diego Perotti, transfuge du Genoa lors du mercato hivernal, et Stephen El-Shaarawy, lui aussi arrivé en janvier en provenance de Monaco via le Milan. Ils forment à eux trois le PES qui fait rêver les tifosi et cauchemarder les défenses adverses. Les résultats sont là puisque la Roma a remporté ses 6 matchs de Serie A depuis que les trois attaquants sont au club.

Salah-El Sha, les détonateurs

De retour à la Roma depuis la mi-janvier, Luciano Spalletti a très vite essayé de reproposer son 4231 qui avait bien réussi par le passé. Mais c’est finalement avec une sorte d’arbre de Noël que l’ancien entraineur de l’Udinese semble avoir trouvé la bonne formule. Un 4321 avec le duo égyptien Salah-El Shaarawy qui bouge au grès de ses envies sur tout le front de l’attaque romanista. Après un bon départ avec Garcia, Mohamed Salah était rentré dans le rang au fil des matchs à tel point que certains se demandaient si la bataille pour l’avoir l’été dernier en valait vraiment la peine. Plus de doute à présent puisque l’ancien ailier du FC Bâle court, dribble, passe et marque comme à ses plus beaux jours. 11 buts depuis le début du championnat et un comportement exemplaire à tous les niveaux.

Si le flanc droit est un terrain de chasse gardé pour l’international égyptien, à gauche, c’est El-Shaarawy qui revit depuis son arrivé dans la capitale italienne. 5 buts en 6 matchs pour il Faraone qui avait perdu de sa superbe entre blessures à Milan la saison passée et manque de temps de jeu à Monaco lors de la première partie de l’exercice 2015-16. Transfiguré par la cure Spalletti, El-Sha s’en donne à cœur joie. Le coach lui demande de partir à gauche et de repiquer dés que possible vers l’axe pour recevoir les offrandes de ses coéquipiers dans le dos des défenseurs. L’ancien du Genoa exécute ce travail à merveille et son apport en phase défensive est un véritable plus. S’il continue comme cela jusqu’à l’Euro, il pourrait même devenir l’un des hommes forts de la Nazionale.

Perotti, le nouveau Totti ?

Aucune volonté de polémiquer ni de blasphémer, mais la comparaison Totti-Perotti tient la route dans l’esprit de la deuxième Roma made in Spalletti. L’Argentin évolue dans une position de Falso Nueve qui lui permet de se déplacer à sa guise sur le terrain. Sa liberté de mouvement le rend insaisissable pour les défenses adverses. Tantôt pivot pour lancer ses ailiers, tantôt deuxième meneur au coté de Pjanic, Diego Perotti est déconcertant d’aisance. Cerise sur le gâteau, il commence aussi à marquer. Il tient le même registre que tenait Il Capitano dans la version spalletienne 1.0 ce qui renforce l’idée de les comparer. Toutes les questions concernant la valeur et l’utilité des deux derniers arrivants n’ont plus lieu d’être à présent. Se poseront maintenant bien assez vite celles concernant l’avenir de Dzeko (titulaire ce soir ?) et de Totti. En attendant, le trio des merveilles cherchera à réaliser un exploit sans nom au Bernabeu. Non succede, ma se succede..




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Gilbert Simonutti

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