Quelle place pour la jeunesse du Milan AC ?

Par Nawel Saïdat publié le 30 Juil 2017
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Le Milan AC fait peau neuve. Etonnamment actif sur le marché des transferts cet été, le club lombard fait part de sa volonté de revenir rapidement sur le devant de la scène en accueillant des joueurs expérimentés. Seul problème : la nouvelle politique chinoise laisse peu de place aux jeunes talents milanais.

Ceux qui sortent du lot

La nouvelle génération rossonera compte pourtant plusieurs pépites comme Manuel Locatelli ou encore Patrick Cutrone. Le symbole de cette jeunesse talentueuse reste Gianluigi Donnarumma. Cet enfant du Milan, bien que plus jeune, est souvent associé à la génération dorée de 1998 pour avoir fait partie de l’équipe. Occupant désormais une place en tant que gardien titulaire, le joueur d’à peine 18 ans n’a pas à se soucier du mercato estival, contrairement à Locatelli et Cutrone. Face à trois nouveaux milieux de terrain, celui dont on se souvient tout particulièrement pour son but contre la Juventus en championnat n’a que peu de place pour espérer s’affirmer au sein du club. Patrick Cutrone a, quant à lui, fait ses preuves lors des matchs préparatoires ainsi que sur le match aller de préliminaires d’Europa League. L’arrivée d’un attaquant stopperait pourtant son ascension. Les deux milanais pourront néanmoins être formés aux côtés de joueurs expérimentés pour prendre leurs places dans quelques années. En attendant, deux solutions s’offrent à eux : partir ou rester.

…mais qui ont des limites

En effet, passé son but fabuleux contre Sassuolo ou celui contre la Vieille Dame, Locatelli a semblé marqué le pas, ne s’imposant guère plus dans l’entre-jeu pourtant faible en l’absence de Bonaventura, du Milan AC. Une chute de niveau qui s’explique logiquement par son jeune âge et par les séquelles de son explosion sur le devant de la scène, toujours difficile à encaisser à seulement 18 ans. Pour Cutrone, son profil est intéressant. Les mouvements sont là, la fougue aussi, mais il lui manque pour le moment ce côté tueur et cette intelligence de jeu que seule l’expérience du football professionnel peut offrir. A ce titre Giovanni Crociata est revenu d’un prêt qui n’a pas été fructueux du côté de Brescia malgré une deuxième partie de saison plus convaincante (1 but et 4 passes décisives) tandis que Davide Calabria voit Conti arriver devant lui et voit avenir au sein du club s’obscurcir alors qu’il avait disputé 13 rencontres la saison dernière.

Partir pour mieux revenir ?

Les joueurs ont régulièrement fait part de leur envie d’évoluer et de rester au sein du club milanais. Pourtant, l’idée d’un prêt ne serait pas négligeable. Cela permettrait aux jeunes talents de bénéficier d’un temps de jeu plus important, pour revenir plus performants. C’est un choix à double tranchant mais qui ne bloquerait pas leur progression.

Il est également important pour le club lombard d’exporter leurs diamants bruts pour redorer son blason. Le projet chinois ne pourra aboutir si le club dépense plus qu’il ne vend sur les prochains mercato. Pouvoir exporter de jeunes joueurs sortants tout juste du centre de formation serait un plus pour le Diavolo, et lui permettrait de s’affirmer comme autrefois. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas sur le banc qu’ils prendront de la valeur. Le meilleur exemple de cette nouvelle politique reste pour le moment celui d’Alessandro Plizzari. Resté dans l’ombre de Donnarumma, il sera prêté cette saison à Ternana, un club de Serie B, où il pourra évoluer sereinement avant surement de partir vers d’autres cieux, à moins que Donnarumma ne fasse encore des siennes. Encore un joyau à choyer.




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Nawel Saïdat

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