Dzeko-Salah et la Roma repointe le bout de son nez

Par Julien Braidotti publié le 10 Août 2015
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On les attendait, on les espérait, et après des semaines de négociations, les renforts offensifs de l’AS Roma sont enfin là : prêts à servir, pour le meilleur et pour l’empire. Salah tout d’abord puis Dzeko quelques jours plus tard, ont été accueillis à leur arrivée à Fiumicino (un des deux aéroports de Rome) par des centaines de tifosi qui n’ont pas voulu rater ces petits événements sous aucun prétexte et qui, dans un coin de leur tête, pensent peut-être pouvoir enfin tenir la dragée haute aux bianconeri.

Des profils photogéniques

Commençons par Mohamed Salah, qui était déjà à deux doigts de rejoindre la capitale italienne en janvier dernier (Ibarbo lui avait finalement été préféré), n’a eu cesse d’impressionner la Serie A lors de ses six mois passés à la Fiorentina. Son sens du placement, son intelligence de jeu, sa technique et sa vitesse font de lui un ailier redoutable. Si la Roma est déjà bien fournie dans ce secteur, on a pu voir au cours de la dernière saison qu’elle l’est beaucoup moins lorsqu’il s’agit de faire parler l’intelligence de jeu et la technique. On pense notamment à Iturbe et Gervinho qui devront surement se battre pour retrouver une place de titulaire d’ores et déjà briguée par l’Égyptien et par Iago Falqué. Attardons-nous maintenant sur la recrue « phare » de ce mercato, Edin Dzeko. À 29 ans, le nouvel ex-joueur de Manchester City vient de vivre une saison compliquée, passant bien souvent derrière Aguero dans la hiérarchie des attaquants de pointe. Il décide donc de relancer sa carrière du côté de Trigoria. Le Bosnien est un attaquant complet, à l’aise des deux pieds avec une grosse frappe de balle. Enfin, grâce à ses 1,93m pour 80kg, il possède une couverture de balle impressionnante et un très bon jeu de tête. Des caractéristiques qui ne sont pas sans rappeler une certaine légende du dernier scudetto en date de la Roma : Gabriel Batistuta.

Pour quel système de jeu ?

Des noms « ronflants » c’est bien, mais dans un système de jeu adapté, c’est mieux. Au vu des derniers matchs amicaux, Garcia semble vouloir conserver son 4-3-3 fétiche. On peut imaginer Dzeko en pointe avec Salah et Falqué à ses côtés et donc, un Totti sur le banc comme on a pu le voir face au Barça mercredi dernier. Pourquoi pas. Mais avec les caractéristiques des nouveaux arrivants, on aurait tendance à vouloir voir autre chose. Pourquoi pas un 4-2-3-1 ? ou un 4-4-2 losange à l’ancienne ? Avec un capitano en trequartista pour profiter de sa vision du jeu, même si Ljajic ou Pjanic peuvent également remplir ce rôle. Avec une équipe aux joueurs aussi techniques que possède la Roma, on a du mal à comprendre pourquoi Garcia s’obstine à jouer un jeu aussi direct, basé sur la vitesse de ses ailiers et sans réel meneur de jeu. Le peu de fois où il a tenté l’expérience, on a senti une formation plus à l’aise et plus sereine sur le terrain. Mais après tout, peu importe le système de jeu, le coach français doit surtout tirer le meilleur de ses joueurs, et rapidement, car au vu des investissements et en cas de mauvais résultat, il se pourrait que les dirigeants américains deviennent beaucoup moins patients.




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Julien Braidotti

Rédacteur Roma



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