Les notes du Napoli face au Shakhtar Donetsk

Par Giuliano Depasquale publié le 22 Nov 2017
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Reina 6 : Des arrêts importants en première période, mais il gâche tout à la fin en prenant un carton jaune inutilement pour avoir un peu trop râlé auprès de l’arbitre à la suite d’une faute adverse.

Maggio 6 : Très solide lorsqu’il est à son poste, il a pourtant laissé trop d’espaces dans son couloir, ce qui a provoqué quelques occasions du Shakhtar. Offensivement, il a permis de bonnes relances mais sans plus.

Albiol 6,5 : Sans Koulibaly, c’est lui le patron de la défense. Il recule parfois trop, mais, dans l’ensemble, il n’a pas laissé d’opportunités dangereuses à l’adversaire.

Chiriches 6 : Il semblait un peu perdu en début de rencontre, mais ça s’est amélioré après la pause. Il a assuré son rôle sans grande folie, même s’il devrait moins hésiter à se lancer sur le ballon.

Hysaj 6,5 : Les meilleures actions partent de son couloir. Très actif et surtout précis, il est à l’origine de phases potentiellement dangereuses pour la défense adverse. Attention tout de même en début de partie, lorsqu’il s’est fait manger par un crochet de Marlos qui aurait pu coûter cher.

Diawara 6 : La première mi-temps a été pénible, le concernant, au point d’en espérer voir Jorginho le remplacer à la pause. Heureusement pour son équipe, il a mieux assuré en seconde période, se montrant bien plus solide et rapide dans ses prises de décision.

Zielinski 6,5 : Comme Diawara, il n’arrivait pas à tirer son épingle du jeu en première mi-temps. Peu visible, il a attendu la reprise, et même l’ouverture du score à la 56e, pour se faire remarquer positivement. Dans le dernier quart d’heure, il a raté un tir alors que le but était vide, mais il s’est rattrapé en inscrivant le 2-0. Remplacé par Mario Rui.

Hamsik 6 : Comme trop souvent cette saison-ci, le capitaine semble moins précis et moins percutant dans ses gestes. Ses tentatives de frappes manquent de précision et il peine à réaliser la transition entre le milieu et l’attaque. Malgré tout, il a été le seul milieu de terrain à bouger correctement et chercher la faille. Remplacé par Rog.

Insigne 7,5 : Du coup d’envoi à sa sortie après l’heure de jeu pour une douleur au genou, il n’y a eu que lui. Ses équipiers galèrent à créer le jeu ? Pas de problème, Lorenzo s’en occupe. Il a conclu sa prestation avec une enroulée dont il a le secret, et c’est d’ailleurs à partir de là que la partie s’est débloquée. Coucou Ventura… Remplacé par Allan.

Callejon 6 : Une première action « classique Napoli » en début de partie : un centre d’Insigne pour l’Espagnol qui coupe dans la défense, mais, après, plus rien. Peu disponible, il ne sauve sa prestation qu’à travers le corner qui apporte le 3-0.

Mertens 7 : Comme s’il attendait le signal d’Insigne, le Belge n’a vraiment commencé à se bouger qu’à partir du premier but. Jusque-là, il ne faisait qu’enchaîner les positions d’hors-jeu, sans rien apporter plus bas. Il s’est ensuite réveillé pour aller chiper en filou le ballon dans les pieds du gardien, offrir le deuxième but à Zielinski et tuer le match en poussant le ballon de la tête après une mauvaise parade sur corner.

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Allan 6,5 : Il a profité du but d’Insigne, qu’il a remplacé, et de l’engouement collectif que ça provoqué, pour apporter une grande aide au milieu de terrain du Napoli, jusque-là très brouillon. Pas de grandes initiatives de sa part, mais simplement de bonnes passes et de la disponibilité. Juste ce qu’il fallait.

Rog 6 : Il a pris le train en marche et la confiance qui va avec, un peu trop parfois. Il aurait peut-être mieux fait de jouer plus simplement par moment.

Mario Rui non noté

Sarri 6,5: Le coach a fait tourner un peu l’effectif, mais s’en est remis à Insigne pour sauver la patrie. Il finit par remporter un match crucial qui permet encore de croire en une qualification pour les huitièmes de finale et c’est tout ce qui compte. Replacer Zielinski à la place d’Insigne a permis à Mertens de se bouger davantage et ça a très bien fonctionné. Un peu de repos pour le Belge aux profits d’Ounas, en fin de rencontre, n’aurait pas été de refus.




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Giuliano Depasquale

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