Les notes de l’Italie face à l’Uruguay
Donnarumma 6 : Paisible, la soirée niçoise de Gigio ne fut pas celle où son mètre 96 a dû être le plus déployé. Pour sa deuxième titularisation et avant de rejoindre les U-21, le contenu de sa partition est relativement correct. Et ce n’est pas la présence menaçante de Diego Rolan qui fera douter le dernier rempart transalpin, conscient de ses qualités et avec une marge de progression exponentielle. D’après les dires de son agent Raiola, il vaut dès à présent 300 millions.
Darmian 7 : Dans la continuité d’une fin de saison où le brave Darmian a enchaîné les matchs, l’opposition de ce soir a confirmé le bel état d’esprit affiché actuellement par le Mancunien. Strict défensivement et multipliant les aller-retour, son apport offensif a fait plaisir à voir. A tel point que Candreva s’est lancé dans une profonde remise en question et lui a proposé de prendre son poste d’ailier. Surprenant.
Barzagli 6 : Pas sa prestation la plus aboutie mais suffisant pour contrer les velléités d’une Celeste offensivement amoindrie. Pour aller chercher une affirmation plus que déterminante du côté de Madrid en septembre, un grand Barzagli sera réclamé. Remplacé par Chiellini
Bonucci 6 : Toujours la gueule de bois après une nuit de Cardiff imbibée de regrets, le patron de la défense a sorti peu à peu la tête de l’eau. Comme son compère de défense, très peu d’erreurs son commises. Et comme à son habitude, il n’hésite pas à vêtir le costume de premier constructeur du jeu de son équipe. Le come-back.
Spinazzola 6.5 : La surprise du chef. Jouant simple et démontrant une belle personnalité, le latéral de l’Atalanta a impressionné de par son flegme et son intelligence de jeu. La larme au coin de l’œil de lors de l’hymne, le reste ne fut qu’application défensive et rush sur son couloir. Cerise sur le gâteau, le délicieux caviar posé sur le crâne d’Eder, gâché sans vergogne par celui-ci. Validé.
De Rossi 6.5 : Attitude de leader, ordré et sans bavure. Ce soir, il dépasse le mythe Zoff aux nombres de sélections et réalise son 21ème but en sélection, un de plus qu’un certain Paolo Rossi. Capitaine, tireur de pénalty. A quand le numéro 10 ?
Marchisio non noté : Hop départ et le prince turinois balance sans réfléchir un vicieux tacle en retard. Même pas le temps de se dégourdir les jambes qu’il doit céder sa place pour cause de blessure. Ce qui l’obligera à faire l’impasse sur la rencontre face au Liechtenstein. Bref, un match qu’il ne s’empressera par de raconter à ses petits-enfants. Remplacé par Montolivo
Candreva 5.5 : L’inconstance à l’état pur, même dans un contexte paraissant favorable le mettant aux prises à un vieillissant Caceres. Peinant à trouver les espaces, il essaye tout de même de faire le job en démarquant ses compagnons de jeu à l’aide de passes astucieuses. Peut faire beaucoup mieux. Remplacé par Bernardeschi
Immobile 6 : Avec son meilleur pote Belotti, il enchaîne les appels de balle et même si la concrétisation n’est point au rendez-vous à l’Allianz Rivera, l’esprit de sacrifice et l’envie de bien faire étaient eux bien présents. A sa décharge, une faute dans les seize mètres non sifflée et un excès d’égoïsme du cousin romain d’El Shaarawy le privant de but. Rageant. Remplacé par Gabbiadini (81′).
Belotti 6 : Malgré l’étiquette d’attaquant phare de la sélection joint aux sirènes de mercato incessantes, Belotti garde les pieds sur terre et nous a à nouveau gratifié d’une prestation remplie d’abnégation et de générosité. Hélas, Dame Chance le prive de réussite et Gimenez préfère faire le travail à sa place en trouant son propre filet. Mais l’avant-centre du Toro vous donne rendez-vous ce dimanche pour de nouvelles aventures. Remplacé par Eder
Insigne 7 : Le plus remuant de sa brigade lors du premier acte. Prenant sa chance de n’importe quelle position, sa vivacité pose plus d’un soucis à l’arrière-garde adverse. Décisif sur l’ouverture du score, le feu follet napolitain va ensuite tout doucement s’éteindre après le thé et laissé sa place. Mais le chemin entreprit par le bonhomme semble être le bon. Remplacé par El Shaarawy
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Montolivo 6 : Eternel blessé, il foule la pelouse avec le maillot de la sélection après huit interminables mois et remplit sa mission sans sourciller. S’il n’a jamais réussi à faire l’unanimité aux yeux des supporters, son retour de convalescence est toutefois à ranger aux rayons des bonnes nouvelles du soir. Jusqu’à ses prochains croisés.
Eder 6.5 : Désormais second couteau, il rentre, tête baissée, dans l’arène à la recherche de gloire. Il bouge, se bat bien mais n’enflamme pas les quelques milliers de supporters venus combattre l’ennui d’une opposition sans enjeu. Après moult tentatives, il double le score de la tête et recueille les félicitations. Une belle force de caractère.
Bernardeschi 5.5 : Plus préoccupé à se passer la main dans les cheveux qu’autre chose, le jeune florentin aurait mieux fait de prendre plus au sérieux sa convocation avec la Squadra. Certes rentré en jeu lors de la bonne phase proposée par l’Uruguay, Bernardeschi n’a pas montré grand chose de son indiscutable talent, préférant jouant à cache-cache avec lui-même. A revoir.
El Shaarawy 6.5 : Amenant cette fraîcheur qui faisait défaut depuis quelques minutes dans le camp italien, l’ailier de la Roma a dynamisé les débats de par son culot et son sens de la provocations balle au pied qui vont permettre à son équipe de sécuriser le résultat. Motivé, insouciant et décisif. What else ?
Chiellini non noté
Gabbiadini 6 : Un maigre minutage mais visiblement suffisant pour se mettre en évidence. A l’origine du second but des siens. Un immortel supersub.
Ventura 6.5 : Malgré certaines périodes de creux durant la rencontre, ses joueurs ont répondu présent et finalement pris l’ascendant sur l’une de ses bêtes noires. L’impression que cette sélection grandit vite et bien. En outre, les victoires en matchs amicaux s’enchaînent et sont de bonne augure au vue du classement FIFA. Merci qui?
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