Nigel de Jong, le guerrier devient ange

Par Guedid Mohamed publié le 09 Fév 2016
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Débarqué au Milan lors du mercato estival 2012, Nigel de Jong s’est de suite rendu utile jusqu’à devenir indispensable pour son coach de l’époque, Allegri. À défaut d’avoir un toucher de balle soyeux, ce statut de titulaire, il l’a obtenu et honoré grâce à une abnégation à toute épreuve. Passant son temps à chasser le cuir, jamais il ne se sera rendu sur une contre attaque et jamais il ne se sera arrêté de jouer avant la fin du match. Comme un jeune premier qui veut se faire remarquer. Comme un guerrier, tout simplement. Sa progression a malheureusement été stoppée nette en décembre 2012 après une blessure au tendon d’Achille. Fin de saison forcée, l’objectif est de revenir au même niveau : travail forcé.

Le guerrier au brassard déchu

L’été 2013, de Jong est déjà au top de sa forme. Malgré des résultats très en deçà des standards du Milan, le Batave est l’un des seuls à surnager lors de deux saisons consécutives. Des matchs de haut niveau où il ne lâche rien et un rôle de leader naturel de troupe lui valent le port du brassard de capitaine surtout durant l’ère Inzaghi où le capitaine Montolivo est abonné à l’infirmerie. Justement, la transition est toute trouvée. L’entraîneur serbe Mihajlović débarque à l’intersaison et n’a qu’une place pour ces deux prétendants. Le Orange perd finalement son duel l’opposant à son camarade Montolivo et est éjecté du onze type au bout de quelques apparitions. Il devient même dernier dans la hiérarchie du milieu, probablement pas assez technique, ou en tout cas moins que les autres pour les idées de football total de Mihajlović. Il faut aussi signaler son mauvais match lors de la défaite contre le Genoa ce qui l’a complètement mis à l’écart. Son dernier fait d’arme au Milan est à l’image de son parcours en rossonero, expulsé après un sacrifice en position de dernier défenseur qui s’est avéré être inutile. Encore un exemple, s’il en fallait, que tout va très vite dans le football, on peut être dans le top 3 des joueurs de son équipe avant de finir indésirable.

La MLS lui ouvre ses portes

Mais qu’importe, au milieu de tous ces ballons ratissés, les tifosi se rappelleront volontiers de son premier pion contre la Lazio, de son magnifique but en solo contre Parma et surtout du but de la délivrance dans un derby chaud bouillant. Alors qu’il a fait le tour de la question du football européen, à 31 ans, il décide de s’envoler vers les Anges de la Galaxie avec entre autres Gerrard, Keane et Cole. Il était l’un des chouchous du public de San Siro, Nigel de Jong n’est plus qu’un souvenir que les milanisti sauront chérir et reconnaître à sa juste valeur. Parce qu’il y a un avant et un après Mihajlović, et ça personne ne l’oublie.




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Guedid Mohamed

Rédacteur Milan



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