La Nazionale U21 à l’assaut de l’Europe

Par Gilbert Simonutti publié le 16 Juin 2017
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« C’est la meilleure Italie U21 des 20 dernières années. » Par ces mots, le sélectionneur de la Nazionale U21 Luigi Di Biagio a tout de suite tenu à situer le contexte. Sans se montrer arrogante, l’Italie débarque en Pologne pour gagner. Mais, l’ancien international a aussi rappelé à ses troupes que le talent ne suffira sans la mentalité adéquate et que pour gagner il faudra donner le maximum. Et cela dès le premier match car la nouvelle formule de l’Euro, la première à 12 équipes, s’annonce particulièrement relevée. Trois groupes de quatre mais seulement quatre places pour les demies, les trois vainqueurs de poule et le meilleur deuxième. Autant dire que chaque match du premier tour vaudra son pesant de cacahuètes et que l’Italie, habituée à partir au ralenti, devra cette fois attaquer la compétition pied au plancher. Les Azzurrini débuteront le tournoi dimanche contre le Danemark invaincu dans sa poule de qualification et mieux classé que les Italiens au coefficient européen mais peut-être l’équipe la moins forte du groupe C sur le papier au vue des absences. Viendront ensuite la République Tchèque de Jakub Jankto et Patrick Schick, équipe qui a tout d’une possible surprise dans ce tournoi puis l’Allemagne qui malgré de nombreuses absences elle aussi (Ginter, Süle et Werner) pourra compter sur une équipe compétitive avec Tah et Daoud en fer de lance. S’ils arrivent à s’extirper de ce groupe, les hommes de Di Biagio risqueront ensuite de croiser au choix la Suède championne d’Europe en titre, l’Angleterre, le Portugal de Renato Sanches ou surtout l’Espagne qui fait figure de favori de cet Euro.

Avec tous les meilleurs

Pour gagner, à un moment ou à un autre, il faudra battre tout le monde. Pour y arriver, autant mettre toutes les chances de son coté en convoquant tous les joueurs disponibles. Sur ce point, la FIGC (au contraire de l’Allemagne par exemple) a tout fait pour que le sélectionneur dispose des meilleurs éléments. Dans les cages, Gianluigi Donnarumma sera l’un des hommes forts de la sélection italienne. A 18 ans, le portier du Milan AC aura l’occasion de soulever son premier titre international. Derrière lui, Alessio Cragno, fraichement en Serie A avec Benevento et Simone Scuffet, lui aussi dans le giron de l’Italie de Ventura. En défense, à droite, place à Andrea Conti, l’une des révélations de l’excellente saison de l’Atalanta alors qu’à gauche c’est le Turinois Barreca qui devrait tenir le poste devant Nicola Murru titulaire à Cagliari. Dans l’axe, la charnière Caldara-Rugani devrait être une assurance tout risque pour les Azzurrini. Alex Ferrari de l’Hellas, Davide Biraschi du Genoa et Calabria du Milan complèteront l’arrière garde. Le milieu italien s’annonce de qualité. Autour du capitaine Benassi qui fera figure d’ancien, Gagliardini, Pellegrini et Locatelli chercheront à gagner leurs galons de titulaire avec les deux premiers tout de même favoris. Lorenzo Pellegrini arrive même en Pologne avec une première cap avec les A contre le Liechtenstein. Alberto Grassi et Danilo Cataldi se tiendront prêts si besoin. Devant, la classe de Berardi et de Bernardeschi sera appelée à tirer l’équipe vers le haut. Pas toujours réguliers cette année, les deux compères devront prouver qu’ils sont capables de devenir des tops players. Au centre, place à un autre bergamasque en la personne d’Andrea Petagna qui comme en club ne marquera pas beaucoup mais fera un travail monstre pour ses coéquipiers. Federico Chiesa tiendra très certainement le rôle du Supersub alors que Alberto Cerri et Luca Garritano essaieront de tirer leur épingle du jeu. Avec un groupe pareil, il est temps que l’Italie retrouve le chemin du succès dans un tournoi qu’elle a remporté à 5 reprises par le passé, le dernier il y a 13 ans. Une éternité.

 




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Gilbert Simonutti

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