Les notes de l’AS Roma face au Shakhtar

Par Anthony Maiorano publié le 14 Mar 2018
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Alisson 6 : Habitué dernièrement à vêtir un smoking de gala, le brave s’est contenté ce soir d’un survêt de chômeur à peine repassé. Quelques consignes de repositionnement plus tard, il est allé taper la discussion avec le marchand de sable sans même se doucher.

Florenzi 6.5 : 27 ans, trois jours et encore toutes ses dents. Ajoutez à cela un zeste de souffrance face à la mobylette Bernard ainsi qu’une générosité illimitée et le compte est bon. Ah, et une douce roulette à la minute 40 qui a réveillé un Olimpico tétanisé.

Manolas 7 : Si son équipe n’a subi aucun tir cadré (une première depuis l’exercice 2004/2005), grand mérite est à attribuer au dieu grec. Rassurant.

Fazio 7 : Au même titre que son collègue de la charnière, l’Argentin a muselé la vipère Ferreyra et emporté tout sur son passage. L’agressivité, ça le connaît.

Kolarov 6.5 : Bonhomme d’expérience, le latéral a jonglé entre vigilance et projections offensives intelligemment pensées. Une prestation sans tâche et bavure. Monsieur Propre.

Strootman 6.5 : Une partition à l’image de son rendement actuel. Capable d’agacer des millions de téléspectateurs par sa lenteur et son jeu brouillon comme d’illuminer la scène à l’aide d’une douceur que son compagnon Dzeko ne se permet pas de galvauder.

De Rossi 6.5 : Souffrant des combinaisons rapides et des mouvements incessants de l’adversaire, De Rossi et consorts ont fait le dos rond pour attendre le moment propice pour assommer les Ukrainiens. A l’image de son gouverneur, le collectif a combiné solidarité et lucidité pour finalement arriver à bon port malgré quelques zones d’alerte. Capitano.

Nainggolan 6.5 : Lors du premier acte, il semble être le seul motivé à effectuer un pressing digne de ce nom. Pas flamboyant, mais l’éternel abattage physique qui plaît tant à son maître. C’est pas très beau, mais ça plait quand même.

Under 5.5 : Débarqué dans l’anonymat le plus angoissant, le joyau de la maison se retrouve à devoir batailler ferme lors d’un match à enjeu extrême. Plutôt timide et peu en vue, il se démène toutefois comme un beau diable et sort sous de sincères applaudissements. Remplacé par Gerson.

Dzeko 7.5 : Des courses dans le vide, des ballons à hauteur de la carotide et des coups dans les mollets tous les quarts d’heure. Sinon, il profite d’une des rares opportunités concédées pour qualifier son équipe et composter un billet pour la suite de l’aventure. Être constamment sous le feu des critiques alors qu’il est volontiers providentiel, c’est la vie qu’il a décidé de mener. Remplacé par El Shaarawy.

Perotti 6.5 : Après un début d’opposition placé sous le signe du sacrifice, il sort peu à peu la tête de l’eau et sa capacité de provocation prend le dessus. Précieux.


 Gerson 6 : Lancé dans la mêlée dans une période délicate de la rencontre, il serre les fesses et épaule tant bien que mal son compère Florenzi lors des attaques orchestrées par les visiteurs. Il a le ballon du 2-0 mais manque de panache dans le dernier geste. Pour ce soir, on le pardonnera.

El Shaarawy : Non noté.

Di Francesco 7 : Son 4-3-3 n’est pas des plus excitants et il ne ramènera probablement pas cette année le Scudetto aux abords du Colisée. Cependant, ses protégés atteignent les quarts de finale de la Champions League au nez et à la barbe des préjugés et autres critiques gratuites. Ce que Messieurs Capello, Ranieri ou encore Garcia ont été incapables de réaliser avant lui. Chapeau bas.

 




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Anthony Maiorano

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