Les joueurs à retenir : Napoli

Par Maxime Artois publié le 17 Jan 2018
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Le top

Faouzi Ghoulam : Le latéral gauche est la satisfaction du début de saison canon du Napoli. Il effectue des courses à répétition, et il est souvent au bon endroit au bon moment. D’un côté, il défend très proprement. De l’autre, il monte souvent, et c’est ce qui fait de lui un latéral moderne, et le distingue de beaucoup de ses homologues de Serie A. Ses combinaisons avec Hamsik ou Insigne sur le côté gauche ont été dévastatrices. Le couac, pour beaucoup vu comme un obstacle au Scudetto : sa rupture des ligaments début novembre.

 Jorginho : Cet été, on savait qu’il jouerait, mais autant ? Au-delà d’une révélation, c’est une confirmation. Lui qui s’est imposé comme sentinelle, mais peut très bien jouer comme mezzala, fait partie intégrante de l’équipe-type, grâce à cette polyvalence. Il simplifie les solutions et choix pour ses partenaires, il bonifie tout simplement le jeu. Sans oublier que la Nazionale compte sur lui même s’il s’agissait de Ventura en sélectionneur, depuis sa titularisation lors du fameux barrage retour contre la Suède.

Lorenzo Insigne : Le plus en vue en attaque, indéniablement. Combatif, vif, imprévisible, ses crochets intérieurs suivis de frappes enroulées vers la lucarne sont devenus sa « spéciale » mais font toujours aussi mal, quel que soit l’adversaire. Il détonne d’autant plus que ses partenaires en attaque ne sont pas au mieux et le cherchent constamment. Une participation active au jeu qui se concrétise par neuf buts et cinq passes décisives. Si le Napoli finit champion, celui qui impose le respect de ses coéquipiers en sélection en sera sans doute un artisan majeur lors des prochaines années.

Le flop

José Callejón : De loin le plus décevant en attaque. Pourtant lors des premières journées de Calcio, on le sentait concerné et en forme. De plus, ses statistiques personnelles sont proches de celles d’insigne : sept buts, trois passes décisives, il y a pire. Le vrai problème est son implication, dont on a l’impression qu’elle diminue au fil des matches et des semaines. Transparent dans les gros matches, son statut de titulaire indiscutable n’est pas encore remis en question. Mais attention à ne pas tomber dans la facilité pour l’Espagnol, muet depuis deux mois avant son but face à l’Hellas le 6 janvier dernier.

Raul Albiol : Pour un joueur aussi expérimenté que lui, on est en droit d’être déçus. Il suffit de le comparer à ses compères en défense : Ghoulam (avant sa blessure) et Koulibaly font le job, et Hysaj, après un début de saison délicat, monte en puissance. Mais Albiol n’est plus au niveau et il représente en partie la perméabilité de la défense napolitaine. Pour un défenseur, sa détente et son jeu de tête sont presque catastrophiques. Plusieurs buts du Napoli sont concédés à partir de duels aériens perdus de sa part. Sans oublier qu’il connaît quelques absences, comme des relances parfois imprécises, qui mettent en danger le leader et peuvent lui faire vivre des sueurs froides. Attitude à revoir en somme.

Mario Rui : C’est une des recrues estivales du Napoli et c’est pour l’instant un cuisant échec. Il n’arrive clairement pas à suppléer Ghoulam, vite débordé par les attaquants adverses et imprécis sur ses centres ou transmissions. Même Hysaj ou l’emblématique mais vieillissant Maggio lui sont désormais préférés. Le Portugais est aussi l’image d’un mercato d’été raté des partenopei, l’autre principale recrue, Adam Ounas, étant en mal de temps de jeu.




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