Les enseignements d’Italie-Suisse
Malgré un match nul (0-0) qui a fait rentrer la Nazionale de Mancini dans l’histoire en devenant la sélection avec la série de matchs sans défaites la plus longue, ce deuxième faux pas de suite place l’Italie dans une position inconfortable pour la qualification à la Coupe du Monde. Cette baisse de forme est-elle seulement de passage ou est-ce plus profond que cela ? Que retenir du match face aux Suisses ? Voici les enseignements de cette rencontre.
Un problème devant les buts
Un petit but en deux matchs pour les champions d’Europe en titre. Le match face à la Suisse a mis en évidence un problème de finition chez nos Italiens qui peinent à trouver le chemin des filets (10 tirs, 7 cadrés, 0 buts). Le jeu est présent, les idées également, mais une fois arrivés dans la zone de vérité, ça pêche. Le problème du numéro 9 est récurrent en Italie depuis un certain temps maintenant. Malgré ses excellentes performances en club, Ciro Immobile est souvent l’ombre de lui-même en Nazionale et a encore raté plusieurs occasions face aux Helvètes. Même soucis pour les ailiers avec Insigne et surtout Berardi qui ont manqué l’immanquable dimanche. Seul Chiesa semble avoir le sang-froid nécessaire devant. Mais que doit faire Mancini ? Les attaquants italiens ne coulent pas à flot de nos jours, mais il va tout de même falloir changer certaines choses. Moise Kean, Raspadori ou encore Scamacca pourraient bien avoir leur chance lors de la prochaine rencontre face à la Lituanie, en espérant que l’une de ces jeunes promesses devienne le grand buteur que l’on attend tous depuis longtemps.
La charnière rassure
Malgré les interrogations qui gravitent constamment autour d’eux, Chiellini et Bonucci se confirment une nouvelle fois comme la charnière centrale titulaire incontestée de cette Nazionale. Un match d’une solidité et d’une grinta remarquable de la part de ces deux joueurs que l’on a trop souvent tendance à définir comme « cramés ». En particulier pour Giorgio, le capitaine de la Juventus et de l’Italie qui n’a joué que quelques minutes depuis le début de saison avec la Vieille Dame. Les questions sur son état de forme physique affluaient ces derniers temps. Il a répondu présent et porté la défense italienne sur son dos lors de ce match et a montré toute son importance sur le terrain comme en dehors. Sans la BC, le résultat aurait certainement été plus amère pour la Squadra dimanche.
La magie n’a pas disparu
Oui, le résultat est décevant. Oui, on en attend plus d’une équipe championne d’Europe. Mais malgré certaines critiques justifiées, l’opinion générale actuelle est bien trop pessimiste. N’oublions pas que les joueurs n’ont que deux matchs dans les jambes pour la plupart, voire moins pour certains. Le jeu de Mancini demande une condition physique très importante, à ce stade de la saison il est tout à fait normal qu’elle ne le soit pas.
Lors du match face à la Suisse, on a pu constater par intermittence que les principes et les idées que l’on a admiré à l’Euro sont toujours bien présents : un pressing haut, des dédoublements de passe, de la verticalité… Le problème, c’est que la Nazionale s’est par moment éteinte et a laissé trop de liberté à l’équipe suisse. Tout cela est sûrement dû à la condition physique des joueurs qui n’est pas encore au mieux.
Laissons travailler Mancini et ses joueurs, continuons à les soutenir et n’oublions pas à quel point ils nous ont fait rêver cet été. Les victoires reviendront d’elles-mêmes.
Derniers articles
Avec le promu Monza, Berlusconi enflamme déjà le mercato !
Promu en Serie A pour la première fois de son histoire, l’AC Monza est déjà […]
Le Hellas Vérone pourrait aider l’OM à se débarrasser d’un poids
Désireux de renforcer son milieu de terrain, le Hellas Vérone a ciblé un joueur de […]
Rabiot refuse de signer dans un club anglais
Alors qu’il lui reste seulement un an de contrat, Adrien Rabiot a demandé à quitter […]